La Renfe renforce la concurrence sur l'axe Paris-Lyon. La compagnie espagnole se positionnera l'année prochaine sur cet axe stratégique dans le cadre du quadruplement de son offre en France.

Quelques mois après avoir fait ses débuts en France, la compagnie espagnole Renfe continue de tracer son sillon en France. Lancés sur l’axe Lyon-Barcelone le 13 juillet dernier, puis entre Marseille et Madrid quasiment dans la foulée, ses trains à grande vitesse AVE vont remonter jusqu’à Paris. Une extension de ses services qui s’inscrit dans un objectif clair : "quadrupler ses services en France d’ici 2024" . De quoi renforcer la concurrence avec la SNCF et Trenitalia sur l’axe stratégique Paris-Lyon.

Lors de la récente remise du prix de l’entreprise espagnole de l’année par par la Chambre de Commerce Espagnole en France, le président de Renfe, Raul Blanco, a envoyé un signal fort : "Nous sommes là pour rester". Après cinq mois d’exploitation, la compagnie espagnole se montre déjà satisfaite de ses débuts dans l’Hexagone avec 250 000 passagers transportés pour un taux d’occupation moyen de 80%. De quoi nourrir ses nouvelles ambitions avec la mise en service sur le territoire français de nouveaux trains AVE s-106 de grande capacité, dotés de plus de 500 sièges.

Alors que le transporteur espagnol peut aujourd’hui compter sur quatre trains pour un total de 28 circulations hebdomadaires, son plan opérationnel table sur 16 trains par jour pour l’année à venir. Dans ce cadre, tout en accroissant ses liaisons vers l’Espagne depuis Lyon et Marseille, la compagnie se mettra à proposer des dessertes Paris-Lyon, certaines prolongées vers Marseille voire Barcelone.

En outre, la compagnie étendra la liste des gares desservies en France avec trois nouveaux arrêts sur différentes lignes : Lyon Perrache, Montpellier Sud de France et Nîmes Port-du-Gard. Au total, l’AVE reliera 17 destinations de part et d’autre de la frontière et desservira 20 gares. En parallèle, son offre en sièges devrait atteindre les 2,7 millions par an.

Si la Renfe espère voir les sportifs et les spectateurs espagnols arriver en train à Paris – Gare de Lyon à l’occasion des Jeux Olympiques, la compagnie entend s’imposer comme un acteur clé sur la liaison la plus lucrative de France, et la plus fréquentée par les voyageurs d’affaires. Un axe qui a vu récemment Trenitalia étendre ses services avec cinq allers-retours quotidiens entre Paris et Lyon proposés depuis le 10 décembre.

Pour les voyageurs, cette nouvelle croissance de l’offre pourrait avoir un effet positif sur les tarifs des billets. Selon la plateforme de distribution Trainline, qui avait observé les réservations effectuées à la fin juin pour la dernière période estivale, l’arrivée de Trenitalia a entraîné un recul moyen de 44% des tarifs sur l’axe Paris-Lyon, comparé à la même période en 2019.

Source Voyages d'Affaires

Avec deux vols hebdomadaires entre Strasbourg et Berlin, Volotea confirme son rôle prépondérant pour la métropole alsacienne. La compagnie inaugurera aussi bientôt une base à Brest.

26 villes et destinations. C’est ce que propose la compagnie régionale espagnole Volotea depuis l’aéroport de Strasbourg, qui s’impose comme la « compagnie nationale » de la métropole alsacienne.

L’Eurométropole, autrefois fief de la compagnie Air France, est de fait désormais intimement associée au transporteur régional. Celui-ci lui permet enfin d’avoir une couverture européenne si convoitée. Car en tant que l’une des trois capitales de l’Union Européenne, Strasbourg reste jusqu’à présent la moins bien desservie par avion. La faute essentiellement à une grande densité d’aéroports dans la région, de Bâle-Mulhouse à Baden-Baden ou encore Stuttgart.

Volotea comble désormais cette faiblesse. Le transporteur régional propose des vols vers de grandes métropoles comme Barcelone, Athènes (avec Aegean) et Rome. Auxquelles se sont adjoints depuis ce mois de novembre Londres et Berlin.

Sur Londres, la compagnie a lancé le 9 novembre deux fréquences hebdomadaires vers l’aéroport de Gatwick, chaque jeudi et dimanche. Sur Berlin, Volotea propose également deux vols hebdomadaires, le lundi et jeudi depuis le 20 novembre. Strasbourg retrouve ainsi un lien aérien avec la capitale allemande, lien qu’elle avait perdu depuis plus d’une décennie.

Au total, Volotea propose donc 26 destinations, dont 12 en France. Sur les grandes villes françaises (Bordeaux, Marseille, Nantes, Nice et Toulouse), six rotations sont effectuées par les appareils du transporteur low-cost.

S’ajoutent encore une dizaine de destinations loisirs autour du bassin méditerranéen. Dont Split en Croatie, qui bénéficiera d’une fréquence hebdomadaire à partir du 26 juin 2024.

Source Voyages d'Affaires
 

La ligne 14 du métro parisien fermera durant 34 jours au total entre le 1er janvier et le 1er avril 2024. Ces fermetures devraient permettre au groupe RATP de mettre en oeuvre « définitivement » son système de pilotage automatique et de finaliser les travaux de prolongement.

 

Le ras le bol chez les usagers de la ligne 14 est palpable…La ligne automatisée desservant Bercy, Châtelet, Saint-Lazare et Saint-Ouen va de nouveau fermer plusieurs jours jusqu’en avril. Après avoir été fermée durant 15 jours à la Toussaint, la ligne verra son trafic totalement interrompu durant les vacances de février, soit entre le 11 et 25 février, tous les week-ends à partir du 13 janvier jusqu’au 1er avril et en soirée à partir de 22h les soirs en semaine depuis le 4 décembre.

 

« Cela nous permettra de mettre définitivement en service le nouveau système de pilotage automatique sur la ligne existante dès le lundi 26 février, et de continuer en parallèle les tests sur les prolongements, notamment au sud entre Orly et Saint-Denis-Pleyel », a tenté de justifier le groupe RATP. D’autres fermetures son prévues courant 2024, sans avoir plus de précision.

 

 

Source Déplacements Pros

Depuis le mois d'octobre 2023, Air France et la SNCF ont développé leur offre Train + Air avec huit nouvelles liaisons qui se rajoutent aux 33 routes déjà présentes dans l’offre :

  • Arras (XRZ) - Paris-CDG et Paris-ORY (via la gare Massy TGV).
  • Laval (LAV) - Paris-CDG et Paris-ORY (via la gare Massy TGV).
  • Lille-Flandres (XFA) - Paris-CDG et Paris-ORY (via la gare Massy TGV).
  • Aix-en-Provence (QXB) - Paris-ORY (via la gare Massy TGV).
  • Perpignan (XPI) - Paris-CDG.

Avec l'introduction de ces nouvelles liaisons, 22 villes de province françaises sont reliées par Train + Air à toutes les destinations internationales d'Air France, ramenant l'offre à un total de 41 routes partagées via les gares de Paris-CDG et de Paris-ORY.

Les avantages du produit Train + Air :

> Une alternative de transport à faible empreinte carbone pour les trajets de courte distance.

> Une réservation groupée Train + Air avec la garantie d’un voyage de bout en bout : une seule réservation, un tarif unique & un seul billet pour l’ensemble du voyage.

> Une digitalisation complète du parcours client qui reçoit un email 30 heures avant le départ avec deux liens. Un lien vers AccessRail pour récupérer le billet SNCF et un lien pour s'enregistrer. Les clients n'ont plus qu'à imprimer et/ou télécharger leur e-billet de train avant le départ et monter directement dans le train.

Un voyage serein avec l’assurance d’une prise en charge en cas d’irrégularité & un report sans frais supplémentaires sur le prochain vol ou TGV disponible.

> Le gain de Miles (y compris XP) sur le parcours ferroviaire avec le programme de fidélité Flying Blue du groupe Air France-KLM.

> Un voyage en « 1ère classe » sur les TGV pour vos clients Business ou  La Première.

> Le transfert en taxi entre la gare de Massy-TGV et l’aéroport Paris-Orly inclus dans le billet.

> L'assistance "Accès Plus" de la SNCF pour les passagers malvoyants, malentendants et en fauteuil

 Source AIR FRANCE

Des travaux d'agrandissement en gare d'Amsterdam Centraal vont contraindre Eurostar à rapatrier ses départs vers Londres à Bruxelles-Midi entre juin 2024 et début 2025.

On en sait désormais un peu plus sur le calendrier des gigantesques travaux de rénovation que va entreprendre la gare d’Amsterdam Centraal, coincée par la ville et un bras de mer dans le cadre de son agrandissement. La circulation des trains Eurostar depuis Amsterdam vers Londres en sera grandement impacté avec la suspension des liaisons entre juin 2024 et début 2025, a annoncé la compagnie ferroviaire nationale Nederlandse Spoorwegen (NS). En effet, durant cette période, la compagnie ne pourra plus disposer des espaces nécessaires pour effectuer les contrôles des documents d’identité et de bagages des passagers au départ.

Cependant, ceux-ci étant toujours effectués avant l’embarquement, les trains dans le sens Londres-Amsterdam pourront néanmoins continuer à circuler durant cette période. « Les négociations sur le sujet sont intenses entre Eurostar, les NS, le gestionnaire de l’infrastructure ProRail et le gouvernement néerlandais » , nous avait précisé en octobre dernier Gwendoline Cazenave, la CEO d’Eurostar. Cette interruption de six mois peut donc apparaître comme un moindre mal pour le transporteur et un soulagement pour les voyageurs fréquents qui craignaient, il y a encore quelques semaines, que les travaux ne durent une année entière. En espérant qu’aucun dérapage ne vienne perturber ce calendrier…

 

 

Pour rallier Londres en Eurostar, les passagers affaires (et loisirs) devront donc soit prendre un train classique d’Amsterdam jusqu’à Bruxelles-Midi pour y franchir les contrôles de sécurité et monter à bord d’une rame Eurostar. Autre solution, embarquer depuis la gare de Rotterdam, où la compagnie envisagerait d’effectuer certains départs. « Eurostar entame une nouvelle phase de discussions avec ses partenaires pour que cette décision ait le moins d’impact possible sur nos clients et trouver les meilleures solutions possibles », nous a précisé une porte-parole de la compagnie. « Des réponses devraient être apportées dans les prochaines semaines ». Et notamment sur les dates exactes de cette interruption. Eurostar effectue actuellement 4 allers-retours quotidiens entre Londres et Amsterdam et 9 entre Bruxelles et la capitale britannique.

En alternative, Eurostar propose des Amsterdam-Londres avec correspondance à Bruxelles. Egalement évoquées, des liaisons directes depuis Rotterdam.

Le projet d’agrandissement d’Amsterdam Centraal prévoit que le futur terminal Eurostar soit situé sous l’édifice historique datant de 1889. Fort d’espaces plus vastes et adaptés à ses services, Eurostar pourra ainsi accroître le nombre journalier de ses rotations dès 2025 et faire sauter la limitation à 250 passagers actuellement par départ (alors que les rames e320 peuvent en contenir jusqu’à 889) en raison des capacités actuelles des contrôles douaniers et de sécurité. L’objectif est de pouvoir embarquer 400 passagers dès la fin des travaux en janvier 2025 et de monter progressivement jusqu’à 650 voyageurs par rame au cours de la même année.

Lancée en 2020 après une période d’exploitation de deux ans déjà sans trains directs depuis Amsterdam, cette liaison directe a remporté un vif succès avec plus de 1,6 million de passagers transportés au printemps dernier. D’où la déception des parties en présence face à ce retour temporaire à la situation prévalant à son lancement en 2018. « C’est une déception car nous avons travaillé dur ces dernières années pour faire d’Eurostar une alternative attractive à l’aérien », ont souligné les chemins de fer néerlandais dans leur communiqué, les Pays-Bas étant particulièrement engagés dans une réduction des émissions de carbone dans les transports.

Il y a en effet fort à parier que les voyageurs reprennent le chemin de l’aéroport Amsterdam-Schiphol pour se rendre à Londres plutôt que d’effectuer une longue correspondance à Bruxelles-Midi. La solution alternative au départ de Rotterdam, située à 40 mn en train d’Amsterdam, pourrait toutefois permettre d’embarquer quelque 160 voyageurs à bord des Eurostar. A plus long terme, le terminal Eurostar d’Amsterdam Centraal n’est toutefois prévu pour rester en activité qu’une décennie, puisqu’une gare ferroviaire internationale doit voir le jour à Amsterdam Zuid, au sud de la ville, à l’horizon 2036.

Source Voyages d'Affaires

L'ouverture des Jeux Olympiques à Paris se traduira par une désagréable surprise pour les passagers : l'interdiction des vols le soir de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet...

Il faudra faire avec. Les passagers dont les vols devaient partir ou atterrir à Paris entre 19h00 et minuit le 26 juillet 2024, devront revoir leurs plans de vol. Soit en reportant leur voyage, soit en arrivant plus tôt, ou encore en atterrissant ailleurs. En effet, la DGAC, la direction de l’aviation civile, a émis un arrêté qui interdira temporairement le survol de la capitale durant la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques.

A partir de 19h00 le 26 juillet, aucun avion n’atterrira ou ne décollera donc. Et ce, dans un rayon de 150 km de diamètre autour de la capitaleCe qui donc exclut également les vols au départ de Beauvais, outre ceux de Roissy CDG, Orly et le Bourget. Les douze coups de minuit marqueront la levée de cette interdiction.

Les autorités ont annoncé avoir pris cette décision pour des raisons de sécurité. Pour l’instant, les compagnies aériennes concernées n’ont pas encore annoncé de solutions alternatives. Les aéroports de Bruxelles ou de Lille pourraient de fait accueillir certains vols si nécessaire. Mais à huit mois de la cérémonie d’ouverture, toutes les options restent ouvertes.

Source Voyages d'Affaires

Située à proximité de l'aéroport Nice Côte d'Azur, la gare SNCF de Saint-Augustin va être entièrement reconstruite pour laisser place à une gare multimodale révolutionnaire.

Christian Estrosi, le maire de Nice, et Marlène Dolveck, la directrice générale de SNCF Gares & Connexions, ont dévoilé hier à Nice le projet de nouvelle gare SNCF Nice Aéroport, qui sera édifiée en lieu et place de l’actuelle gare de Nice Saint-Augustin. Située dans le quartier du Grand Arenas, cette gare qui accueille déjà des TER depuis septembre 2022 deviendra, à son inauguration fin 2028, un véritable pôle multimodal connecté à l’aéroport Nice Côte d’Azur et à une gare routière (opérationnelle en 2024), mais aussi aux lignes de tramway T2 – allant jusqu’au Vieux Port -, la T3 qui reliera l’Ecovallée du Var au centre-ville en 2024 et la T4 qui filera vers St-Laurent du Var et Cagnes-sur-Mer à l’horizon 2026-2028. Le tout s’ajoutant à 700 places de parking et 900 autres destinées aux vélos. L’édifice abritera également 600 md’espaces d’attente pour la SNCF et 1500 md’espaces commerciaux et de services.

Une canopée bioclimatique retenue

Mais la particularité de cette gare repose sur ses engagements à être bioclimatique grâce à son architecture originale en forme de canopée dont la résille de bois et d’acier protègera du soleil et de la pluie les voyageurs et les différents espaces du bâtiment. Autosuffisante en énergie, cette résille sera en partie couverte de panneaux photovoltaïques capables de produire 600 mwh d’électricité par an. La récupération de l’eau de pluie permettra en outre d’arroser les végétaux du jardin de 4200 m2 agrémentant le parvis.

 

Surtout, cette voile recouvrira les deux nouvelles voies destinées à recevoir les TGV de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA) qui doit réduire à l’horizon 2025 le temps de parcours entre Marseille et Nice, actuellement de 2h30 dans les meilleurs cas. Mi-2025, le nombre de TER marquant l’arrêt dans cette gare Nice Aéroport devrait également fortement augmenter suite aux engagements de Transdev qui reprendra à la SNCF l’exploitation de la ligne Marseille-Toulon-Nice. Au global, la ville de Nice table ainsi sur un trafic de 10 000 à 12 000 passagers par jour (soit environ 3,8 millions par an) contre 7 000 aujourd’hui. Et, en 2035, les prévisions les plus optimistes s’élèvent pour cette gare à 128 TER et 60 TGV et Intercités par jour contre 86 TER et 4 TGV cette année.

 

Une implantation près des hôtels et du futur Parc des expositions de Nice

Point important pour le tourisme d’affaires, cette gare SNCF est située au cœur du nouveau quartier hôtelier du Grand Arenas comprenant notamment à proximité immédiate les enseignes Crowne Plaza, Radisson, Holiday Inn Express et Okko Hotel. Ces établissements se sont en effet implantés sur la zone ces dernières années afin de profiter de la proximité du troisième aéroport hexagonal (avec 12 millions de passagers en 2022) et du parc des expositions devant s’installer dans les murs du Min Fleurs. Ce projet Mice d’envergure – le site s’étend sur 40 000 m2 !- a toutefois été reporté à 2028-2030, la priorité pour Christian Estrosi étend désormais la réalisation d’un Palais des Congrès de 10 000 m2 sur le quai de l’Amiral Infernet au Vieux Port. Avec une inauguration programmée en juin 2025 à l’occasion du Sommet des Océans, il sera accessible en une vingtaine de minutes par la ligne 2 du Tram depuis la gare SNCF Nice Aéroport.

Source Voyages d'Affaires

 

 

La Chine supprime l’obligation de Visa pour les voyageurs français durant un an. Cette mesure concerne tous les séjours de moins de 15 jours pour du tourisme d’affaires, loisirs ou transit. 

Selon les informations de RapideVisa, à partir du 1er décembre 2023 à 00h00 au 30 novembre 2024 à 24h00 (UTC+8,heure de Beijing), les titulaires de passeports ordinaires en validité de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas, de l’Espagne et de la Malaisie se rendant en Chine pour les motifs de commerce, de tourisme, de visite familiale et de transit sont exemptés de visa pour une durée maximale de 15 jours. Cet assouplissement des formalités d’entrée en Chine a été annoncé ce vendredi 24/11 par le ministère chinois des Affaires étrangères.

Sur le site de l’ambassade de Chine, il est précisé que les titulaires de passeports ordinaires des 6 pays susmentionnés qui se rendent en Chine pour tout autre motif ou pour le séjour dépassant 15 jours ainsi que les titulaires de passeports de service de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas et de l’Espagne doivent toujours solliciter un visa avant leur voyage en Chine.

Source Déplacements Pros

novembre 14, 2023

FUSION THALYS-EUROSTAR

Au 1er octobre 2023, Thalys et Eurostar opérent sous une seule marque : Eurostar.

Depuis, le véritable tournant s’opère et de nombreux changements sont attendus :

  • Une nouvelle marque commune : les Thalys s’appellent désormais Eurostar. Conçu par l’agence Design Studio, le nouveau logo fait référence au premier logo d’Eurostar, à l’étoile du Nord, premier train assurant la liaison entre Paris et Amsterdam via Bruxelles et au logo de l’exposition universelle de Bruxelles de 1958. Les trains restent les mêmes mais le logo Thalys cèdera progressivement sa place au logo Eurostar sur l’entièreté de la flotte.
  • Un nouveau site internet : thalys.com a disparu en octobre pour céder sa place au nouveau site internet commun, eurostar.com ainsi qu’à une toute nouvelle application.
  • Un nouveau programme de fidélité commun : tous les points et avantages des clients restent valables. Il suffit aux voyageurs pour en bénéficier d’activer leur nouveau compte Club Eurostar sur le nouveau site. Ils recevront une invitation dans leur boite de réception lors du lancement du nouveau programme de fidélité.
  • Un réseau étendu : à partir du mois d’octobre en plus des destinations Thalys que vous connaissez, vous pouvez également traverser la Manche jusqu’au Royaume-Uni pour rejoindre Londres.

 Source Feria SNCF

La Région Grand Est et les élus locaux militaient depuis des années pour la remise en service de cette desserte qui avait été supprimée en 2018 à l'occasion de travaux dans la gare de Lyon Part-Dieu, obligeant les passagers à faire un long détour via Strasbourg.

Le ministère des Transports dirigé par Clément Beaune l’a confirmé le 26 octobre dernier lors d’un comité de pilotage organisé par la Préfecture du Grand Est : la ligne Metz-Nancy-Dijon-Lyon rouvrira d’ici début 2025, vraisemblablement à l’occasion de la mise en place du service d’hiver de la SNCF en décembre 2024. C’est un véritable ouf de soulagement pour les collectivités territoriales de cette entité, qui militaient depuis des années pour la remise en service de cette desserte qui avait été supprimée en 2018 à l’occasion de travaux dans la gare de Lyon Part-Dieu, obligeant les passagers à faire un long voyage de 5h30 via Strasbourg. "C’est une attente des habitants et des acteurs économiques" , s’est ainsi félicité Mathieu Klein sur le réseau X (ex-Twitter).

Deux allers-retours par jour

Concrètement deux allers-retours quotidiens seront programmés en 4h15 ou 4h30 entre Metz et Lyon avec des arrêts à Nancy, Toul, Culmont-Chalindrey et Dijon. La liaison ne sera pas opérée par la SNCF en TGV mais avec des rames TER de type Coradia Liner d’Alstom prêtées par la région Grand Est. Elles seront utilisées jusqu’en 2029 date à laquelle la mise en place d’un Train d’équilibre du territoire (TET) est prévue avec de nouvelles rames qui seront commandées pour ce projet.

La réouverture de cette ligne a été rendue possible en raison de l’engagement de la Région Grand Est de prendre à sa charge 50% du déficit d’exploitation aux côtés de l’Etat. Comme expliqué, c’est elle aussi qui mettra à disposition de la SNCF les rames pendant ces quatre années.

Source Voyages d'Affaires

Non, l'automatisation n'est pas à même de remplacer l'Account management.

Avec l’avènement de l’automatisation et de l’IA, de nombreux secteurs, comme la tech, le retail ou le e-commerce, ne proposent peu ou plus de service d’account management. On constate en effet, que le mode de consommation évolue vers le libre-service et l’intervention de l’humain peut sembler de moins en moins nécessaire. Mais qu’en est-il de l’industrie du voyage : avons-nous encore besoin d’un accompagnement humain dans ce secteur ?

Si l’automation est de plus en plus présente et joue un rôle clé dans notre secteur en permettant à nos clients d’être les plus autonomes possibles, le rôle de l’account management reste crucial.

Il s’agit d’un rôle central. L’account manager a une compréhension globale du secteur et de son écosystème. Il s’intéresse aux besoins spécifiques de ses clients et à leurs enjeux. Cette vision à 360° lui permet d’aider ses clients dans l’optimisation de leurs programmes voyage tout en leur fournissant les outils dont ils ont besoin pour y parvenir. Ainsi, l’account management doit davantage être perçu comme un accompagnement stratégique à valeur ajoutée pour les clients. Il faut donc accepter que tous les clients n’en aient pas forcément besoin.

Pour les clients qui sont à la recherche d’un accompagnement personnalisé et de l’optimisation stratégique de leur programme voyage, l’account manager va pouvoir apporter une vraie valeur ajoutée. En effet grâce à son expertise, l’account manager va interpréter les données, challenger la pertinence du programme voyage de son client et identifier les axes d’amélioration possibles pour rendre le programme encore plus performant. La valeur de son intervention va donc bien au-delà d’un simple apport de données.

En revanche, si le client est peu mature sur les sujets Travel et si son programme n’est pas stratégique, l’intervention de l’account manager représente peu de valeur.  Dans le cas où le client a simplement besoin de data, de reportings et visibilité... c’est possible. Et c’est précisément dans ce cas que la technologie et l’automation peuvent se révéler intéressantes.

Un client qui a de gros enjeux sur le voyage, par exemple un client multinational, aura besoin d’un accompagnement à haute valeur ajoutée, personnalisé. A contrario, une entreprise pour laquelle le voyage reste un plus faible enjeu, aura surtout besoin de gagner en visibilité sur son activité.

L’automation n’est donc pas à mettre en opposition avec l’account management ; les deux sont complémentaires. La technologie permet de faire en quelques minutes ce qu’une équipe aurait fait en plusieurs heures voire jours pour réconcilier les différentes données. Les clients peuvent ainsi accéder à toutes les informations et s’ils souhaitent ajouter de la valeur à leur programme voyage, faire appel à l’un de nos experts pour se faire accompagner dans son optimisation stratégique. L’account management permet donc d’aller plus loin et de faire passer son programme voyage à la vitesse supérieure.

Il faut aussi garder à l’esprit que le business travel évolue très rapidement et bénéficier d’un service d’account management peut aussi permettre aux clients d’anticiper certains changements. L’account management a donc encore de beaux jours devant lui.

Source Déplacements Pros

La compagnie easyJet s’élancera cette semaine vers cinq nouvelles destinations depuis Paris CDG. Des inaugurations qui offrent de nouvelles options aux clientèles affaires et loisirs.

Ce mardi 31 octobre, easyJet inaugure trois nouvelles lignes au départ de Paris CDG. Un vol quotidien sera désormais assuré vers Birmingham. La desserte de Rabat à raison de quatre vols par semaine devrait également se positionner sur le segment business travel. Quant au vol Paris-Agadir, il sera assuré deux fois par semaine, chaque mardi et samedi.

Ces trois inaugurations donnent le coup d’envoi d’une semaine dense pour easyJet sur le tarmac parisien. Le 1er novembre marque en effet le début de ses opérations entre CDG et l’aéroport de Londres Southend. La plateforme londonienne sera alors reliée à Paris quatre fois par semaine (lundi, mercredi, vendredi, dimanche). EasyJet va également lancer un vol vers Pise le 2 novembre. Là aussi, quatre vols par semaine figurent au programme : lundi, jeudi, vendredi, dimanche.

Source Voyages d'Affaires

Organisé par le Groupe UVET, BizTravel Forum est l'événement B2B italien le plus important de la communauté du voyage d'affaires. Entièrement dédié aux voyages et à la gestion de flotte, au tourisme, aux événements et aux solutions numériques.

 

Suite à l'expérience vécue lors de la pandémie, une analyse s'imposait sur l'importance de l'état d'esprit du travailleur-voyageur lors de ses déplacements. Pendant l'urgence, les voyageurs ont dû prêter une attention particulière au moyen de transport choisi, à la distance et à toutes les procédures pour prêter attention à leur santé, attention que toutes les entreprises avaient l'obligation de protéger. Bonnes pratiques mises en œuvre en faveur de la durabilité et de l'efficacité, et qui associent les aspects économiques et sécuritaires, avec une attention particulière au bien-être de l'individu. Le défi actuel est de sélectionner et d'identifier les flux et les méthodes de déplacement qui garantissent un accompagnement continu et qui permettent au collaborateur qui les effectue de se sentir en sécurité, heureux et apaisé. Le mix entre voyages d'affaires et voyages de loisirs est de plus en plus répandu et, de la part des entreprises, presque facilité, afin de mieux profiter de l'expérience de travail avec la juste dose de détente ou d'expérience familiale. C’est pourquoi on parle de plus en plus « d’expérience » pour combler le vide laissé par le confinement. Une vie équilibrée crée certainement une plus grande productivité et un plus grand attachement à l'entreprise, renforçant le sentiment d'appartenance du salarié, puisque non seulement le contrat mais aussi la qualité du travail matérialisent la condition de bien-être psychophysique du salarié, avec toutes les conséquences positives que cet état entraîne . Parallèlement aux courts séjours de vacances, les entreprises investissent dans divers avantages qui augmentent leur attrait pour les nouveaux candidats : horaires flexibles, travail intelligent, services ponctuels dans l'entreprise (par exemple contrôles, garderie, blanchisserie, etc.) et investissements dans le bien-être. Quels seront les développements sur lesquels les entreprises et TMC collaboreront pour que toutes ces activités apportent des effets positifs sur la santé des salariés ? Comment organiser au mieux la supply chain et les collaborations nationales ? Quels types d’investissements les entreprises voudront/peuvent-elles réaliser pour permettre à leurs salariés de mieux vivre et travailler ?

 

Inscrivez-vous au Forum BIZ TRAVEL le 23 Novembre 2023 en présentiel à Milan ou en Streaming !

https://www.biztravelforum.it/

Source UVET

En collaboration avec les CFF, Swiss étend son réseau Air Rail à l’aéroport de Genève. Les passagers se rendant ou venant des gares de Lausanne, Fribourg ou Berne peuvent choisir l’aéroport de Genève pour leurs correspondances air/rail.

Depuis la mise en place de leur partenariat stratégique en octobre 2019, la compagnie Swiss et les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) ne cessent d’élargir leurs services et produits communs. Les deux trtansporteurs étendent ainsi l’offre Air Rail via l’aéroport de GenèveCette extension offre aux passagers de Swiss se rendant ou partant des gares de Lausanne, Fribourg ou Berne le choix entre une correspondance via l’aéroport de Zurich ou via l’aéroport de Genève.

Jusqu’à présent, seule la gare centrale de Genève était reliée au réseau Air Rail avec un acheminement via Zurich. L’intégration de l’aéroport de Genève comme gare de correspondance air/rail est immédiate et réservable sur le site Swiss.

Tamur Goudarzi Pour, directeur général de Swiss, témoigne : "nous sommes très heureux d’avoir franchi une nouvelle étape importante en reliant l’aéroport de Genève et de pouvoir offrir à nos clients de Suisse romande, outre un choix plus vaste, une expérience de voyage encore plus fluide et agréable".

Les billets Swiss désormais munis du code QR des CFF

Afin d’améliorer le contrôle des cartes d’embarquement, les billets Swiss seront désormais munis du code QR des CFF. Les deux entreprises de transports franchissent donc une nouvelle étape dans l’intégration de leurs environnements informatiques. L’objectif à moyen terme est d’obtenir une plus grande transparence sur les points d’embarquement et de débarquement des passagers. Et celà, afin de proposer des informations précises sur d’autres possibilités de voyage, par exemple en cas de dysfonctionnements.

L’offre Swiss Air Rail englobe les deux gares aéroportuaires de Genève et Zurich ainsi que 11 destinations. Soit Genève-Cornavin, Fribourg, Berne, Interlaken, Lausanne, Lucerne, Lugano, Bellinzona et Bâle en Suisse, ainsi que Munich en Allemagne et Bregenz en Autriche.

Meilleur accès au Swiss Travel Pass sur swiss.com

Swiss et les CFF se sont fixés pour objectif d’offrir aux voyageurs des possibilités de voyage intermodal aussi variées que possible. À cet égard, la compagnie aérienne améliore également l’accès au Swiss Travel Pass des CFF via son site internet et son application.

Le Swiss Travel Pass permet aux voyageurs étrangers de se déplacer sans restriction pendant 3, 4, 6, 8 ou 15 jours avec un unique titre de transport. Au plus tard début 2024, des billets standards pour les transports publics en Suisse seront également proposés sur les canaux de distribution de Swiss.

Par ailleurs, l’aéroport de Genève indique que la ligne ferroviaire entre l’aéroport et la gare de Genève Cornavin sera interrompue en raison de travaux CFF liés à l’installation d’un passage sous voies, du vendredi 27 octobre à 21h00 au lundi 30 octobre à 04h50. Ainsi que du samedi 11 novembre à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h.

Source Voyages d'Affaires

L'Aéroport de Caen fermera ses portes le 11 mars prochain. Rien de définitif cependant : il rouvrira ses portes un peu plus d’un mois plus tard.
 

Les voyageurs d’affaires auront au moins le temps d’anticiper quant à la programmation de leurs déplacements professionnels. L’Aéroport de Caen vient donc d’indiquer qu’une fermeture est prévue à compter du 11 mars prochain. En cause : des travaux de requalification de piste, qui doivent permettre à la plateforme d’être en conformité avec la certification européenne, ainsi qu’une transformation du balisage lumineux en LED.

Volotea déménage, Air France plie bagages

L’aéroport de Caen sera donc fermé au trafic aérien du 11 mars au 18 avril. Et des dispositions ont été prises avec les différents acteurs concernés. A commencer par l’aéroport Deauville Normandie, avec lequel un “travail de mutualisation” doit permettre de “limiter l’impact sur l’activité”. Concrètement, Volotea va transférer une partie de ses vols sur la plateforme de Deauville, mais on ignore encore dans quelles proportions. La low-cost espagnole, de plus en plus présente sur le réseau domestique français, dessert 8 destinations – dont trois en Corse – depuis l’aéroport de Caen. En outre, les vols opérés avec Air France seront quant à eux suspendus pendant toute la durée des travaux.

Par ailleurs, si les CCI Caen Normandie et CCI Seine Estuaire – gestionnaires des aéroports de Caen et Deauville – indiquent qu’elles “mutualisent leur organisation”, aucune navette n’est prévue pour assurer le transfert entre les deux villes, les deux aéroports étant distants de quelque 70 km.

Source Voyages d'Affaires

 

Organisé par le Groupe UVET, BizTravel Forum est l'événement B2B italien le plus important de la communauté du voyage d'affaires. Entièrement dédié aux voyages et à la gestion de flotte, au tourisme, aux événements et aux solutions numériques.

 

Dans l'industrie du tourisme, le thème de la durabilité est devenu un thème central qui nécessite une analyse systématique des actions et des résultats obtenus et réalisables. Depuis 1997, les protocoles, accords et conférences se sont succédés, le dernier et le plus actualisé s'étant tenu à Glasgow en 2021, qui dicte et établit des lignes directrices et des objectifs qui impliquent l'ensemble du monde économique dans le sens de la durabilité environnementale et sociale. À partir du décret n° 254/2016 et de la directive CSRD 2021, qui rendent obligatoire la rédaction du rapport de durabilité, nous pouvons analyser les paramètres ESG ainsi que l'importance du suivi et de la communication des impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance des entreprises, en particulier au secteur du tourisme. Plus précisément, nous souhaitons examiner l'industrie du voyage segment par segment et discuter des mesures adoptées dans le domaine de la réduction de l'impact environnemental, de l'efficacité énergétique et, enfin et surtout, de la gestion des déchets, en soulignant, là où elles ont été trouvées, des exemples de meilleures pratiques et succès. Combien coûte d’être durable et combien est (non) durable ? Quel est le défi auquel devront faire face les TMC, les entreprises et les acteurs du tourisme ? Comment pouvons-nous aborder ce changement ?

Inscrivez-vous au Forum BIZ TRAVEL le 23 Novembre 2023 en présentiel à Milan ou en Streaming !

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Source UVET

 

 

 

 

Chalair a annoncé l’arrêt de sa liaison entre Brest-Bretagne et Paris-Orly à cause d’une fréquentation insuffisante, tout en dénonçant «certaines institutions locales de privilégier une autre solution» en accordant leur soutien financier à une autre compagnie.

«La compagnie Chalair a pris la décision de suspendre l’exploitation de la liaison entre Brest et Orly à compter du 11 novembre 2023», a indiqué hier la compagnie aérienne dans un communiqué. «Malgré une régularité exemplaire, avec plus de 98% des vols programmés réalisés, le niveau insuffisant de fréquentation de la ligne depuis sa reprise, et la volonté affichée de certaines institutions locales de privilégier une autre solution, sont les principales motivations de cette décision», a-t-elle ajouté. Chalair avait repris cette ligne en novembre 2022, opérée jusqu’alors par Transavia et visait essentiellement une clientèle d’affaires.

Une nouvelle compagnie aérienne, Céleste, basée à Morlaix (Finistère), s’est positionnée il y a quelques mois pour assurer la liaison Brest-Paris, avec le soutien financier de plusieurs collectivités locales, la communauté d’agglomération de Morlaix, la région Bretagne et Brest Métropole via des avances remboursables d’un total de 3,5 millions d’euros. Le soutien de la Bretagne s’inscrit «dans le cadre du soutien apporté au développement économique des entreprises bretonnes», expliquait alors la région.

Chalair est une compagnie d’origine normande, basée à l’aéroport de Caen-Carpiquet, mais elle opère également à Morlaix, Quimper, Toulouse, La Rochelle et Limoges.

Source Air Journal

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HUBS ET DESTINATIONS : SCÉNARIOS ET NON-LIEUX POUR UN VOYAGEUR 4.0

Partant de l’analyse des scénarios économiques mondiaux, en cette année de pleine reprise post-pandémique et de la stricte corrélation entre performances économiques et voyages d’affaires, nous concentrerons notre attention sur la réorganisation des frontières géopolitiques et sur les scénarios économiques qui influencent inévitablement la performance des déplacements professionnels, des itinéraires et de la mobilité en général. Les premières infrastructures à être soumises au prisme d'une nouvelle analyse dans leur rapport au voyageur, et à l'homme, sont les aéroports et tous les lieux touchés par ceux qui voyagent. Selon la définition historique du sociologue français Marc Auge, ces lieux appartiennent à la catégorie des « non-lieux », des espaces nés avec la particularité de manquer d'identité, d'histoire et de relations, aux côtés des gares, des centres commerciaux ou des hôpitaux...Des espaces qui n'ont pas été définis pour vivre, mais pour accueillir l'humanité de passage et en attente, et non des lieux définis comme tels comme résultat de la surmodernité dans laquelle évolue l'humanité, à une époque dominée par l'excès. D'où la question plus large, après avoir analysé des scénarios globaux grâce aux recherches de TEHA : les aéroports et les hubs seront-ils en mesure de satisfaire les besoins des voyageurs ? Quels services comptent-ils offrir à l’avenir ? Et comment se comportent les compagnies aériennes, les GDS et les sociétés de gestion de voyages ? L'expérience a montré que l'ouverture de nouvelles destinations crée de la demande et non l'inverse, elle crée de la demande et améliore également la situation économique des pays concernés. Le forum se concentrera également sur les tarifs aériens et la possibilité pour les entreprises d'offrir des services qui apportent un plus au voyageur d'affaires, comme des frais réduits, la possibilité d'une priorité à la douane, un traitement préférentiel aux escales et des services VIP en plus ceux déjà existants. Quelle évolution et quelles idées auront les acteurs en matière de sphère d'attention en matière de durabilité, mais aussi comment ils fidéliseront et comment ils mettront le passager au centre de l'attention. Non moins importante est l’exploration des futurs services à bord et de l’expérience passager, en tenant particulièrement compte de l’évolution des attentes des voyageurs d’affaires et du rôle de la technologie pour garantir des voyages optimisés en termes de consommation, de dépenses et de temps.

 

DEUS EX MACHINA : NOUVEL HUMANISME ET NOUVELLE RÉVOLUTION NUMÉRIQUE

La numérisation et l’intelligence artificielle vont de pair et seront pour le monde du voyage les outils de la nouvelle révolution post-pandémique. Le thème de la dichotomie entre intelligence humaine et intelligence artificielle implique fortement l’industrie du tourisme. Le sujet n’est pas seulement une dissertation philosophique, c’est le fondement de la réalité de demain. La question Hamlet, en fait, se concentre sur la question de savoir dans quelle mesure l’IA pourra avoir un impact sur l’IA humaine et sa capacité à la surmonter. L’intelligence artificielle sera-t-elle capable de faire correspondre les données et les significations de la même manière que les humains, les rendant ainsi plus efficaces et plus rationnelles que les machines elles-mêmes ? La question récurrente est de savoir si les machines sont réellement capables de s’auto-apprendre et si elles seront capables à l’avenir de remplacer les humains dans toutes ou presque toutes les activités. Certaines recherches affirment que l'IA améliorera les capacités humaines et nous permettra de mener une vie meilleure, sans erreurs - voir des voitures plus sûres, des catastrophes naturelles évitables car prévisibles -, tandis que d'autres soutiennent que l'IA peut accélérer l'extinction de l'espèce humaine, dans sa capacité à le remplacer dans toutes ses fonctions principales, bien qu'actuellement non biologique. Sommes-nous prêts à abandonner la complexité de nos esprits rationnels et émotionnels au profit de la perfection cynique de l’algorithme égoïste ? L’expertise en intelligence artificielle pourrait devenir un outil essentiel pour le tourisme : les prévisions indiquent que d’ici un an, l’intelligence artificielle sera en mesure de fournir un contenu pertinent pour stimuler les ventes. Les agences de voyages en ligne et les TMC sont les premières à adopter ces innovations, contribuant ainsi au développement de cette frontière. Grâce à l'utilisation de ces technologies, les agences de voyages et les acteurs du tourisme pourront fidéliser leurs clients en personnalisant mieux les itinéraires de voyage grâce à des données qui, de manière cohérente, organisées sur des plateformes, profileront les informations et les envies des utilisateurs. Parmi les autres domaines dans lesquels l'intelligence artificielle trouve des applications figurent l'assistance vocale numérique, la gestion intelligente des bagages, la reconnaissance faciale à des fins de sécurité, la personnalisation des voyages, mais aussi la gestion de la sécurité. Toutes ces innovations robotiques semblent offrir à l’homme la possibilité de se remettre au centre de la satisfaction de ses propres désirs, dépassant ainsi le discours philosophique qui veut dichotomiser les deux catégories plus larges : l’homme et la technologie. Quels seront les nouveaux défis ? Comment se préparent les acteurs du tourisme et de la mobilité d’entreprise ? Quels sont les projets et comment ne pas avoir peur du changement et du futur à venir ?

Source UVET

 

Air France a officialisé sa décision de quitter Orly pour se focaliser sur Paris CDG. La filiale Transavia montera elle en puissance sur l'aéroport du Sud parisien.
 

La nouvelle est tombée mercredi, dans un communiqué tout à fait officiel émanant de la compagnie : Air France va bel et bien quitter Orly. Le calendrier défini par la direction d’Air France a fait de 2026 l’année pivot pour tourner cette page d’histoire. A cet horizon, la compagnie prévoit d’assurer l’ensemble de ses vols domestiques et internationaux depuis son hub de Paris-Charles de Gaulle. Les vols depuis et vers la Corse échapperont néanmoins à ce déménagement, dans le cadre de la Délégation de Service Public (DSP) qu’Air France et Air Corsica espèrent voir renouvelée l’an prochain.

Ce projet a pour objectif de maintenir une présence forte d’Air France sur l’ensemble des territoires qu’elle dessert, tout en répondant à l’évolution rapide de la demande de voyage” indique la compagnie. “Il permettrait une optimisation de l’utilisation des moyens de chaque compagnie, une plus grande lisibilité de l’offre pour les clients, et l’amélioration de la compétitivité d’Air France”.

 

Cette « évolution rapide de la demande« , la direction la décrit comme “une chute structurelle (…) sur le réseau domestique point-à-point d’Air France“. Chiffre à l’appui, le transporteur estime que “entre 2019 et 2023, le trafic sur les liaisons domestiques au départ d’Orly a baissé de 40%, et même de 60% pour les allers-retours journée”. Une dégringolade qui s’explique par “le développement de la visioconférence, la réduction des déplacements professionnels sur le domestique et le report vers le train (sous l’effet conjugué des recommandations de sobriété et des politiques RSE des entreprises)”.

Transavia désignée opérateur de référence à Orly

Quant à “l’optimisation de l’utilisation des moyens de chaque compagnie”, la stratégie s’appuiera une nouvelle fois sur la montée en puissance de Transavia à Orly. la filiale d’Air France est même désignée “opérateur de référence” du groupe sur l’aéroport du Sud parisien. Transavia se positionnera d’ailleurs sur les liaisons domestiques entre Orly et ToulouseMarseille et Nice, et ce à partir de l’été 2026. Air France promet en outre que les fréquences des vols entre Paris CDG et ces trois aéroports en régions vont être renforcées. Quant aux capacités du groupe entre la capitale et ces plateformes, elles seront “maintenues à hauteur de 90% de leur niveau actuel, et à 100% pour les liaisons entre Paris et les Outre-mer”, indique la direction.

 

Source Voyages d'Affaires

 

Suite à un accord entre l’Etat et la région, la taxe de séjour en région parisienne devrait augmenter de 200% au 1er janvier 2024. Une mauvaise nouvelle pour les hôteliers et les voyageurs d’affaires…

 

Les professionnels de l’hôtellerie s’insurgent de cette forte hausse annoncée de la taxe de séjour qui concerne les nuits d’hôtel en Ile-de-France. L’argument évoqué pour justifier cette hausse : le financement des transports publics, notamment à l’approche des JO. « L’UMIH et le GNC condamnent fermement cette approche datée qui consiste à créer une taxe ou en alourdir une existante pour résoudre un problème de financement public », ont indiqué les deux organisations à travers un communiqué commun. « Si cette annonce devait se concrétiser dans le projet de loi de finances 2024, Paris deviendrait de loin la capitale la plus lourdement taxée en Europe devant Rome, Bruxelles, Berlin, Athènes, Madrid et Londres ».

Source Déplacements Pros

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