11/02/2025

AEROPORT BALE-MULHOUSE : BILAN 2024 – LE TRAFIC PASSAGERS RETROUVE PROGRESSIVEMENT SON NIVEAU D'AVANT CRISE

En 2024, l’Aéroport a accueilli environ 8,9 millions de passagers. Ce chiffre représente une augmentation de 10,2% par rapport à 2023 et correspond à 98 % de celui de 2019. Le DAS Fret se stabilise à un niveau proche de celui de l’avant-crise. Le DAS Industrie tient le cap.

Fin 2024, la plateforme comptait 6500 emplois, dont 428 se situent directement au sein de l’Etablissement public « Aéroport de Bâle-Mulhouse », avec un nombre record d’apprentis. L’aéroport reste l’un des plus importants sites industriels pourvoyeurs d’emplois dans la région trinationale. La reprise du trafic a également permis de renouer avec un niveau d’investissements plus important, notamment dans les infrastructures aéroportuaires (travaux d'entretien et de réfection).

Les trois domaines d’activité stratégiques (DAS)

La poursuite de la reprise du trafic passagers

En 2024, l’EuroAirport a accueilli 8,9 millions de passagers, ce qui représente une augmentation de 10,2% par rapport à l’année précédente. Ce volume de passagers correspond à 98 % de celui de 2019, année record.

Le trafic aérien européen a été marqué par d’importants retards en 2024. Cela est entre autre dû aux capacités réduites au sein des organismes de contrôle du trafic aérien et aux conditions météorologiques peu favorables. Les opérations à l’EuroAirport se sont toutefois déroulées de manière satisfaisante, principalement grâce à l’introduction de deux nouveaux dispositifs : la coordination horaire de niveau 2 et l'échange de données en temps réel avec Eurocontrol.

Le nombre total de mouvements aériens s’est élevé à 94 124 (+6,6%/2023 et -5,2%/2019), dont 73 924 (+7,2%/2023 et -9,2%/2019) sont des vols commerciaux.

En 2024, environ 30 compagnies aériennes ont proposé des vols vers 100 destinations, et ce, principalement vers l’Europe et le bassin méditerranéen. En 2024, ce portefeuille de destinations diversifié et attractif a été enrichi par Oslo et Dubaï.

Le volume du fret se stabilise au niveau d’avant-crise

En matière de trafic de fret, l’Aéroport de Bâle-Mulhouse joue un rôle stratégique dans le cluster logistique trinational.

Le volume du fret avait augmenté pendant la crise COVID. En 2024, bien qu’en léger recul par rapport à l’année précédente, le fret se stabilise à un niveau proche de celui de l’avant-crise : le volume total de fret (104 800 tonnes) correspond à 99% de celui de 2019 (106 075 tonnes).

Le DAS Industrie reste robuste

Le troisième DAS de l’EuroAirport, l’Industrie, spécialisé dans la maintenance (MRO = Maintenance, Repair and Overhaul) et l’aménagement intérieur d’avions VVIP, a de nouveau fait preuve de robustesse en 2024. Le secteur MRO bénéficie d’une croissance mondiale qui profite également au site de Bâle-Mulhouse.

Le centre de compétence industrielle de l’EuroAirport est d’envergure mondiale et génère un tiers des emplois de la plateforme aéroportuaire. Il comprend cinq sociétés : Jet Aviation, AMAC Aerospace, Air Service Basel, Nomad Technics AG et Pilatus.

Jet Aviation et Amac Aérospace projettent tous deux pour les prochaines années des investissements substantiels (halls industriels et bâtiments commerciaux). Le nombre d’emplois est également en progression dans les deux entreprises.

La qualité de service et les questions environnementales au cœur des préoccupations

Dans toutes les décisions de l’Aéroport, les trois piliers du développement durable - économique, social et environnemental - sont pris en compte. Conformément à la stratégie EAP 23, l’accent est mis, d’une part, sur l’amélioration de la qualité de service et, d’autre part, sur les questions environnementales, avec deux axes majeurs, à savoir la réduction de l’empreinte sonore et de l’empreinte carbone.

Amélioration de la qualité de service

L’Aéroport a décidé de mettre en œuvre le projet « EMT » (Évolution Modulaire du Terminal). Celui-ci a pour objectif d’agrandir et de moderniser l’infrastructure terminale de l’EuroAirport. Le projet est découpé en modules dissociables, permettant une mise en œuvre progressive. Le premier module, « Landside », comprend un nouveau bâtiment d’environ 14 000 m² sur la façade est du terminal ainsi que la rénovation de 15 000 m² de surfaces dans le terminal existant.  Le début des travaux est prévu pour 2027 et l’achèvement du nouveau bâtiment pour 2030/31.

En attendant la réalisation du projet EMT, l’Aéroport met en œuvre un plan d’action ayant pour but l’amélioration de la qualité de service par des mesures ciblées qui seront mises en œuvre d’ici 2026. Certains projets sont déjà terminés (rénovation des niveaux Arrivée), d’autres sont en cours de réalisation (réaménagement des zones de restauration) ou en cours de planification (rénovation des sanitaires, signalétique, amélioration des zones d’embarquement, etc.).

Environnement
Réduction des nuisances sonores nocturnes

La stratégie de l’EuroAirport en matière de gestion du bruit a pour objectif principal la réduction des émissions sonores nocturnes (entre 22h00 et 06h00), en particulier par la mise en œuvre des nouvelles mesures prévues dans le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) 2024-2028 approuvé par Arrêté préfectoral du 12 décembre 2024.

Des progrès ont à nouveau été accomplis en 2024 en ce qui concerne la réduction des nuisances sonores sur la période nocturne. Le bruit a pu être considérablement réduit après 23 heures, surtout au nord de l’aéroport (réduction de plus de 6 dbB(A) entre 23 heures et minuit depuis 2019). Ceci a notamment été possible grâce à la mise en œuvre de la mesure en vigueur depuis février 2022 (arrêté du 6 août 2021 : interdiction des départs programmés après 23h00). Des améliorations doivent encore être apportées au sud ; la situation en matière de bruit ne s’est que légèrement améliorée depuis 2019.

En tant que mesure corrective supplémentaire, la différenciation des redevances bruit a encore été renforcée depuis janvier 2025 et le dialogue avec les compagnies aériennes concernant l’avancement des départs a été poursuivi.

Rapport d’exposition au bruit PSIA 2023

En tant que troisième aéroport national suisse, l’EuroAirport est tenu de fournir périodiquement un rapport sur l’exposition au bruit au-dessus du territoire suisse. Selon le PSIA (Plan sectoriel des transports, Partie Infrastructure aéronautique), un rapport sur l’exposition au bruit doit être établi tous les trois ans. Le rapport pour l’année 2019 a, pour la première fois, mis en lumière un dépassement des valeurs limites d’immission (VLI) sur le territoire suisse telles que définies dans l’ordonnance sur la protection contre le bruit. Dès lors, l’EuroAirport s’est volontairement engagé à documenter annuellement les données liées aux nuisances sonores du trafic aérien enregistrées sur la plateforme, en plus de l’obligation réglementaire définie dans le PSIA.

En raison du fort recul du trafic aérien lié à la pandémie, les nuisances sonores ont diminué dans les années 2020 et 2021 et les exigences de l’ordonnance sur la protection contre le bruit ont à nouveau été respectées. Les valeurs limites d’immission (VLI) ont à nouveau été dépassées en 2022 au-dessus du territoire suisse.

Le dernier rapport sur l’exposition au bruit porte sur l’année 2023. Les valeurs limites d’immission (VLI) ont à nouveau été dépassées sur les plages horaires 22h00-23h00 et 23h00-minuit. Le rapport complet est disponible ici.

Les mesures déjà prises (dialogue avec les compagnies aériennes concernant l’avancement des départs, nouvelles redevances bruit, sanctions de l’ACNUSA, mesures du plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement 2024-2028) doivent ramener à moyen terme les immissions entre 23h00 et 24h00 sous les valeurs limites en Suisse. En outre, l’accent est mis sur la première heure de la nuit entre 22h00 à 23h00, afin d’analyser le besoin de mesures correctives.

Taux d’atterrissages par le sud à l’EuroAirport à la fin de l’année 2024

Le taux d’atterrissages par le sud (atterrissages ILS 33, Instrument Landing System) s’élève à 11,8 % pour l’année 2024 (année précédente : 13,9 %). Ainsi, la valeur 2024 est nettement supérieure au taux d’utilisation de 10% défini dans l’accord du 10 février 2006. Sur un total de 38 019 atterrissages IFR (année précédente : 34 953), 4479 (année précédente : 4847) ont eu lieu sur la piste 33 depuis le sud (IFR : régime de vol aux instruments). Comme les années précédentes, c’est surtout au printemps et en été que les valeurs les plus élevées ont été enregistrées.

Réduction des émissions de CO2

L’Aéroport agit à deux niveaux dans ce domaine : d’une part, il s’engage à réduire ses propres émissions de CO2 (scopes 1 et 2). D’autre part, il vise à réduire les émissions de l’ensemble de la plateforme aéroportuaire en coopération avec l’ensemble des partenaires concernés (scope 3).

En ce qui concerne les émissions de CO2 dont l’Aéroport est directement responsable, ce dernier s’est fixé, à l’automne 2021, l’objectif volontariste d’atteindre un niveau « net zéro carbone » d’ici 2030 au plus tard. Les mesures permettant d’atteindre cet objectif ambitieux ont été poursuivies en 2024, notamment les préparations pour la nouvelle centrale de chauffage biomasse qui sera construite sur l’emprise de l’Aéroport.

Concernant les émissions totales de CO2 de l’ensemble de la plateforme aéroportuaire, différentes mesures seront mises en œuvre en collaboration avec les acteurs concernés. La démarche engagée comprend notamment la mise en place d’un concept global de mobilité impliquant tous les partenaires de l’aéroport afin de permettre une accessibilité terrestre à l’aéroport la plus décarbonée possible. Une illustration concrète de ce concept global est l’inauguration de la nouvelle ligne de bus EuroAirport-Lörrach en décembre 2024. La démarche de réduction des émissions de CO2 prévoit également d’inciter de manière ciblée les compagnies aériennes à utiliser les aéronefs les plus modernes sur l’EuroAirport.

Perspectives 2025

Nouvelle équipe de direction à l’EuroAirport

L’EuroAirport a le plaisir d’accueillir dans les tous prochains mois une nouvelle équipe de Direction Générale. Tobias Markert prendra ses fonctions de Directeur Général le 1er avril. Renaud Paubelle prendra quant à lui ses fonctions de Directeur Général Adjoint le 1er juillet. Tous deux apportent leur longue expérience dans le secteur aéroportuaire et l’Aéroport leur souhaite d’ores et déjà la bienvenue.

Perspectives de développement

Avec 9,2 millions de passagers budgétés pour l’année 2025, les chiffres d’avant-crise seront dépassés. La reprise des investissements se poursuit, avec un programme d’investissement de 44 millions d’euros, principalement dans les domaines de la qualité de service et de l'environnement (p. ex. installation de panneaux photovoltaïques). 

Les mesures visant à améliorer la qualité de service restent au cœur des priorités. Une des mesures phare, le réaménagement des zones de restauration de l’aéroport, sera achevée en 2025. Les nouveaux points de restauration seront tous ouverts d’ici avril 2025, ce qui permettra de proposer une offre de restauration totalement renouvelée.

En ce qui concerne le DAS Fret, l’EuroAirport ne s’attend pas à une évolution notable par rapport à l’année 2024. L’année 2025 sera toutefois une année particulière pour l’activité de fret général, car le Cargo Terminal fêtera ses 10 ans. Ce bâtiment moderne et performant garantit des processus de traitement et de stockage répondant aux normes exigées par l’industrie pharmaceutique, en particulier un contrôle continu de la température dans une plage de 15 à 25 °C à l’intérieur de la halle de fret.

Le DAS Industrie devrait continuer à bénéficier d’une activité soutenue et les grands projets d’investissement prévus seront poursuivis.

La préparation du lancement des deux projets d’investissement majeurs de l’Aéroport, l’évolution modulaire du terminal prévue à partir de 2027 et la réfection partielle de la piste principale, programmée pour 2026, sera poursuivie en 2025. S’agissant du projet de raccordement ferroviaire (projet NLF EAP), l’Aéroport participera aux prochaines phases d’élaboration des études.

L’EuroAirport se réjouit d’ores et déjà de servir de porte d’entrée pour accueillir les événements majeurs que sont le Concours Eurovision de la chanson et l’UEFA Women’s EURO qui se dérouleront à Bâle en 2025, et d’apporter ainsi sa contribution au rayonnement du territoire trinational.

 

Source : https://www.euroairport.com/

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  • QUE FAIRE POUR EVITER LES EFFETS DU DECALAGE HORAIRE OU « JET LAG » ?
    Dans Blog

    Décalage horaire : astuces pratiques et organisationnelles pour réduire le « Jet Lag »

    Avant de prendre l'avion pour une destination assez lointaine, organisez-vous de façon à atténuer ou écourter les effets gênants du décalage horaire.

    Avant le départ en voyage 

    Choisissez si possible un vol de jour, ce qui permet de limiter la dette de sommeil.

    En cas d’évènement important à destination (compétition sportive, conférence, etc.), prenez si possible un vol qui permette d’arriver quelques jours avant pour que l’organisme ait pu s’adapter et ne soit plus affecté par le décalage horaire.

    Essayez de modifier progressivement quelques jours avant le départ vos heures de coucher, de lever et des repas, pour anticiper le rythme local. Par exemple, décalez votre heure de coucher d’une heure par jour dans le même sens que celle de la destination d’arrivée.

    Calez-vous le plus possible sur le nouveau rythme horaire (repas, lever, coucher, etc.).

    Pendant le voyage

    Pendant le voyage en avion, mettez votre montre à l’heure du pays de destination et essayez de respecter les horaires veille / sommeil du pays de destination et profitez du vol pour vous reposer.

    Hydratez-vous régulièrement, évitez l’alcool et tous les excitants comme le café ou le thé.

    Si un repas est servi à bord, essayez de manger en vous calant sur l’horaire de destination.

    À l’arrivée

    Une fois dans le pays de destination, faites une courte sieste (20-30 minutes) si besoin et réglez votre rythme de sommeil le plus rapidement possible sur l’heure locale.

    Prenez vos repas aux heures locales.

    Selon le lieu d’arrivée, choisissez vos moments d’exposition en extérieur à la lumière naturelle et portez des lunettes de soleil pour réduire l’exposition à d’autres moments. Ainsi :

    • pour un voyage vers l’est, exposez-vous à la lumière le matin, promenez-vous dehors avant le déjeuner et mettez des lunettes de soleil l’après-midi ;
    • à l’opposé, pour un voyage vers l’ouest, évitez la lumière vive le matin, sortez l’après-midi si possible sans lunettes de soleil et exposez-vous à la lumière vive le soir pour vous aider à retarder votre coucher.

    Évitez toute activité physique importante et toute activité potentiellement stressante (jeux vidéo par exemple) dans les heures précédant le coucher.

    Vous ne partez que 2 à 3 jours dans un pays avec décalage horaire

    Dans ce cas conservez le rythme de votre pays d’origine. C’est ce que font les personnes de bord dans les avions.

     

    Source : ameli.fr

     

  • SNCF : NOUVEAUX APPELS A LA GREVE LES 4, 5 ET 11 JUIN
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    Après le mouvement de grève de la semaine dernière, masqué par la direction grâce au recours à des cadres volontaires, les syndicats veulent obtenir gain de cause sur les primes et les conditions de travail avec ces nouveaux appels à des débrayages de cheminots.

    Très remontés, les cheminots grévistes de la SNCF maintiennent la pression. Après le mouvement lancé la semaine dernière englobant le pont du 8 mai, la CGT-Cheminots a appelé à nouveau à la grève les 4, 5 et 11 juin. La principale organisation syndicale de la compagnie ferroviaire espère ainsi obtenir gain de cause sur l’organisation des plannings, les primes et augmentations de salaires mais aussi désormais sur les embauches et la formation.

    Les conducteurs seront les premiers à ouvrir le bal le mercredi 4 juin à l’occasion d’une négociation sur les primes dont bénéficient cette catégorie de cheminots. Le jeudi 5 juin, la CGT espère mobiliser dans toutes les branches de l’entreprise en invitant « l’ensemble des cheminots, de tous les métiers et de tous les collèges à agir par la grève» . Enfin, le mercredi 11 juin, ce seront, comme le week-end dernier, les contrôleurs des TGV qui prendront le relais.

    Impact limité lors de la dernière grève

    Le mouvement lancé la semaine dernière par la CGT et Sud Rail a principalement touché le trafic des Transiliens en Ile-de-France et TER dans plusieurs régions dont les Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 9 trains/10 durant le pont du 8 mai, la circulation est en effet restée quasi normale dans les TGV grâce à la mobilisation de cadres volontaires préalablement formés au poste de chef de bord.

    Les deux syndicats se sont élevés tout le week-end dans les médias contre cette pratique, considérant ces salariés des bureaux comme des « briseurs de grève »

     alors que 40% des contrôleurs s’étaient déclarés grévistes mercredi, et près de 60% vendredi. Les syndicats ont aussi accusé la direction d’avoir limité le nombre de places offertes ce week-end en faisant rouler des rames simples ne nécessitant qu’un seul Volontaire d’accompagnement occasionnel comme chef de bord au lieu de quatre traditionnellement sur les rames doubles. Cette accusation a été rejetée par la SNCF.

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

  • TRANSAVIA ANNONCE LES COULEURS POUR 2026 : BLEU, BLANC, ROUGE… ET BUSINESS TRAVEL
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    Le programme de l’été 2026 a déjà été (partiellement) dévoilé par Transavia. Il prolongera le passage de flambeau d’Air France à sa filiale low-cost sur Orly, et sur le réseau français.

    Transavia est déjà dans les starting-blocks pour passer à l’offensive durant l’été… 2026. Et à la différence de la saison estivale qui se profile, durant laquelle aucun changement majeur n’a été programmé dans l’Hexagone, la compagnie prévoit une véritable montée en puissance sur le réseau domestique. Dans la ligne de mire de la compagnie low-cost : ces lignes franco-françaises qui intéressent tant la clientèle affaires. Et bien sûr l’aéroport d’Orly, où Air France passe le témoin à sa filiale low-cost.

    Transavia : programme d’été renforcé en France

    Symbole de cette prise de pouvoir de Transavia à Orly, et de son opération séduction envers le business travel : un salon d’aéroport dédié à la compagnie ouvrira ses portes en avril 2026. Auparavant, à compter du 29 mars, Transavia aura lancé ses nouveaux vols vers Nice, Marseille et Toulouse. Jusqu’à 8 vols quotidiens seront proposés depuis Orly vers Nice et Toulouse, et deux vers Marseille. De quoi répondre aux besoins de flexibilité de la clientèle affaires pour leurs déplacements domestiques. Quant à la fluidité du parcours voyageur, elle doit être améliorée par le choix du terminal Orly 2 depuis lequel embarqueront les voyageurs pour Nice, Toulouse et Marseille. Avec la promesse d’un temps de parcours limité entre les comptoirs d’enregistrement et la porte d’embarquement.

    Orly : Air France sur le départ

    Olivier Mazzucchelli, Président Directeur Général de Transavia France mesure toute l’importance de ce virage dans l’histoire de la compagnie : « La saison été 2026 marquera une étape importante dans le développement de Transavia. Nous proposerons une offre adaptée aux besoins de nos clients depuis Nice, Marseille et Toulouse avec des fréquences de vol permettant un aller-retour dans la journée et un accès rapide au centre de Paris. Cette nouvelle offre s’accompagnera des évolutions sur notre produit pour améliorer notre qualité de service. Nous avons à cœur de répondre aux attentes d’une clientèle business grâce à une flexibilité accrue, un service de salon dédié à Orly et des équipages reconnus pour leur qualité de service », assure Olivier Mazzucchelli.

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

     

     

  • CONFLIT INDE-PAKISTAN : LES COMPAGNIES AERIENNES EVITENT LE SURVOL DE LA ZONE
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    Le conflit armé émergeant entre Inde et Pakistan bouleverse les lignes aériennes entre Europe et Asie, les compagnies évitant désormais de survoler la zone.

    Voici un nouveau problème qui émerge pour les compagnies aériennes : l’escalade militaire entre Inde et Pakistan. Jusqu’à présent, il s’agit d’un conflit armé limité, qui pourrait dégénérer tout simplement en une guerre entre les deux pays, ennemis depuis la partition de l’Inde en 1947. Les tirs militaires dans la région du Cachemire font que les compagnies aériennes désormais évitent le survol du nord de l’Inde et de tout le Pakistan.

    Concrètement, les transporteurs aériens européens prennent désormais une route qui passe par la Turquie, le Golfe persique (Irak, Koweït, Emirats Arabes Unis et Oman) avant d’entrer en Inde par Bombay et poursuivre sur le Sud-est asiatique. Sur cet axe, le temps de vol reste plus ou moins le même.

    Concernant les vols vers la Chine, la Corée et le Japon depuis l’Europe, les avions passent désormais par la Turquie, l’Asie centrale et la Chine, évitant à la fois la Russie au nord et le duo Afghanistan/Pakistan au sud. Là aussi, sans conséquence réelle sur les temps de vol.

    En revanche, la durée des vols s’étend de facto pour les liaisons à destination de Delhi. Les compagnies aériennes doivent désormais entrer en Inde à hauteur d’Ahmedabad et survoler le Rajasthan avant d’atterrir à Delhi. Un parcours qui rallonge le temps de vol de 45 à 60 minutes au maximum pour des vols depuis l’Europe.

    Air India, la plus touchée par le conflit

    Ce sont cependant les compagnies indiennes qui vont le plus souffrir de la situation, en particulier Air India, basée à Delhi. Le transporteur doit réorienter l’ensemble de ses vols via le sud de l’aéroport. Ce qui affecte non seulement la durée de ses vols sur l’Europe mais aussi vers l’Amérique du Nord. Le transporteur doit désormais faire une escale sur le continent (généralement à Copenhague ou Vienne) pour remplir ses réservoirs.

    Plusieurs compagnies aériennes asiatiques ont annoncé aussi redéployé leurs lignes par d’autres voies aériennes d’acheminementChina Airlines a par exemple annulé son vol Taipei-Londres mercredi car il devait faire une escale technique. Tandis que Thai Airways, Vietnam Airlines et Eva Air ont indiqué que certaines liaisons allaient devoir ajuster leurs horaires.

    Les passagers affaires doivent donc contacter leur compagnie aérienne pour s’assurer des heures de départ et de leurs éventuelles correspondances.

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

  • GREVE SNCF : ALAIN KRAKOVITCH ANNONCE « UNE MESURE DE COMPENSATION EXCEPTIONNELLE » POUR LES VOYAGEURS
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    Malgré la grève de ce week-end, le directeur TGV-Intercités de SNCF Voyageurs s’est engagé à ce que tous les voyageurs arrivent à destination. La compagnie va compenser tous les voyageurs impactés.

    « Notre objectif, pour ce week-end, est de faire circuler un maximum de voyageurs et d’offrir à tous nos clients une solution », s’est engagé Alain Krakovitch devant la gare Montparnasse, à Paris. Plusieurs catégories de personnels de la SNCF sont appelés à faire grève depuis le lundi 5 mai. Pour autant, le directeur TGV-Intercités assure que 9 TGV sur 10 circuleront ce week-end et que, jusqu’à jeudi, le trafic Ouigo et InOui serait « normal. Tous les enfants qui circulent dans le cadre de Junior et Compagnie auront leur trajet garanti. Tous les trains internationaux circulent normalement », assure également Alain Krakovitch.

    « Le deuxième objectif est de donner l’information le plus tôt possible », selon le directeur. « Si votre TGV circule, vous recevez depuis hier et pendant toute la journée un SMS ou un mail confirmant cette circulation », détaille-t-il. En cas de suppression d’un TGV, les clients recevront « également aujourd’hui et, au maximum jusqu’à demain matin, un SMS ou un mail. » Les voyageurs qui verraient leur train supprimés auront la possibilité de se repositionner « sur un autre TGV, gratuitement, et pour la même destination », comme l’avait promis Christophe Fanichet.

    Mesure de compensation exceptionnelle

    Alain Krakovitch a par ailleurs annoncé ce mardi que tous les voyageurs dont le trajet serait impacté par la grève lors de ce week-end prolongé bénéficieront d’une « mesure de compensation exceptionnelle. Même s’ils ont choisi de se repositionner sur un autre train, ils recevront, dans les 30 jours, un bon de réduction de 50% sur un prochain trajet TGV, valable sur toute la période de ventes actuelle – soit jusqu’au 29 août. »

    Une mesure singulière, qui trahit peut-être une crainte. Celle de voir les clients, fatigués des remous de la SNCF, partir chez la concurrence. Cette inquiétude, le directeur la concède : cette grève, « c’est une aubaine pour Trenitalia ». « La tentation des voyageurs, c’est de se repositionner sur d’autres modes de transport. »

    Réservistes

    Afin d’assurer un service « presque normal », la SNCF a fait appel à ceux que Alain Krakovitch appelle les « réservistes. » Ces volontaires, parmi les cadres de la compagnie, ont été formés pour pallier le manque de personnel, « sur les missions de chef de bord. » Une mesure que le responsable défend, malgré les critiques des syndicats, pour qui il « paraît normal que des cadres puissent aussi mesurer ce que c’est d’être en contact avec des clients. »

    Pour le moment, Alain Krakovitch refuse de s’avancer sur les week-ends à venir, et déclare n’avoir reçu aucune information des syndicats, malgré l’échec des négociations. Rien que la grève de ce week-end devrait coûter « plusieurs millions d’euros » à la SNCF, a-t-il déclaré.

    Source : https://www.lechotouristique.com/

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