L'Association du transport aérien international (IATA) a publié l'édition 2024 du World Air Transport Statistics (WATS). Cette référence dans le monde du transport aérien propose des données statistiques complètes pour l’année 2024. Et met en exergue une tendance de fond de la branche: l'envolée des classes Premium.
Mis à jour chaque année avec les données de plus de 240 compagnies aériennes internationales, le rapport WATS de l’association internationale du transport aérien IATA permet de mieux appréhender l’évolution du transport aérien. IATA analyse des éléments géographiques, l’offre et la demande, les mouvements d’avions mais aussi les tendances produits.
Le rapport comprend ainsi une ventilation détaillée du trafic passagers, des capacités disponibles, un aperçu de la flotte mondiale et des principales liaisons aéroportuaires.
Une des principales conclusions du rapport de cette année est la croissance des voyages internationaux en classes premium — classe affaires et première classe. La fréquentation de ces classes a de fait augmenté de 11,8 %. Elle dépasse ainsi la croissance du trafic en classe économique, qui s’établit à 11,5 %.
Le nombre total de passagers internationaux voyageant en classe premium en 2024 s’est élevé à 116,9 millions, soit 6 % du total des passagers internationaux.
La région Asie-Pacifique a enregistré la plus forte croissance en pourcentage avec une hausse de 22,8 % des passagers premium. Soit un total de 21 millions. Cependant, ce chiffre a été dépassé par la croissance du nombre de passagers en classe économique. Les classes économiques en Asie affichent en effet une hausse de 28,6 % à 500,8 millions.
La croissance des voyages en classe premium a dépassé celle des classes économiques en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. L’Europe reste le plus grand marché de voyages internationaux en classe premium avec 39,3 millions de passagers. Cependant, c’est au Moyen-Orient que la proportion de voyageurs premium est la plus élevée, représentant 14,7 % de l’ensemble des passagers.
La région Asie-Pacifique écrase le classement des routes aériennes les plus fréquentées au monde. Jeju–Séoul Kimpo (CJU–GMP) se classe en tête, comptant 13,2 millions de passagers en 2024. Parmi les 10 premières, seule la liaison Djeddah–Riyad (JED–RUH) ne se situe pas en Asie-Pacifique.
La route Bogota–Medellin (BOG–MDE) a été la plus fréquentée d’Amérique latine avec 3,8 millions de passagers. Il faut chercher en Afrique du Sud la ligne la plus importante du continent: Le Cap–Johannesburg (JNB–CPT) a enregistré 3,3 millions de passagers en 2024.
En Amérique du Nord, c’est sans surprise New York JFK–Los Angeles (JFK–LAX) qui affiche la plus forte fréquentation avec 2,2 millions de passagers. Tandis qu’en Europe, Barcelone–Palma de Majorque (BCN–PMI) est numéro 1 avec 2 millions de voyageurs.
Les avions mono-couloirs de Boeing et Airbus ont été les plus utilisés en 2024. Les différents modèles de Boeing 737 ont effectué 10 millions de vols, représentant 2,4 milliards de sièges-kilomètres disponibles (ASK). Ils sont suivis par l’Airbus A320 avec 7,9 millions de vols et 1,7 billion d’ASK. Arrive en troisième position l’Airbus A321 avec 3,4 millions de vols et 1,1 billion d’ASK.
Les États-Unis restent le plus grand marché aérien mondial avec 876 millions de passagers en 2024, soutenus par un marché domestique robuste ayant connu une croissance de 5,2 % sur un an. La Chine arrive en deuxième position avec 741 millions de passagers, en hausse de 18,7 % par rapport à 2023. Vient loin derrière en troisième position le Royaume-Uni avec 261 millions de voyageurs aériens, en hausse de 7,3%.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Connect France : Air France-KLM et le Groupe ADP unissent leurs forces pour faciliter les correspondances au sein du hub d’Air France à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
À l’occasion de la 55e édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE) en juin dernier, Air France-KLM et le Groupe ADP ont annoncé un partenariat renforcé, baptisé Connect France, visant à améliorer l’expérience des passagers à Paris-Charles de Gaulle. Dès cet été, une première initiative concrète voit le jour : un dispositif de priorisation des clients en transit à Paris en fonction du temps dont ils disposent pour effectuer leur correspondance.
Chaque jour, Air France transporte jusqu’à 140 000 clients, dont près de la moitié sont en correspondance via son hub de Paris-Charles de Gaulle. Pour faciliter leur transit au sein de l’aéroport, un parcours dédié a été mis en place par le Groupe ADP, récemment doté d’une signalétique multilingue entièrement repensée.
Le programme de vols d’Air France est optimisé pour permettre aux clients et leurs bagages de réussir leur correspondance entre deux vols. Toutefois, certains aléas peuvent réduire le temps dont les clients disposent pour changer d’avion.
Désormais, lorsqu’un temps de correspondance passe sous un certain seuil (par exemple 45 min pour une correspondance entre Toulouse et New York, avec une arrivée au terminal 2F et un départ du terminal 2E Hall K), un traitement prioritaire est automatiquement déclenché pour les clients concernés, sans que ceux-ci n’aient à en faire la demande.
Concrètement, dans le cadre de ce dispositif :
Au plus tard à l’arrivée du vol d’apport à Paris-Charles de Gaulle, les clients reçoivent un SMS et un email leur indiquant qu’en raison du délai réduit dont ils disposent pour rejoindre la porte d’embarquement de leur prochain vol, ils sont éligibles à un accès prioritaire aux contrôles de sécurité et à la police aux frontières. Ce message leur sera prochainement également transmis par une notification dans l’application mobile Air France et un message Whatsapp.
Lorsque les clients se présentent aux contrôles de sécurité et à la police aux frontières, leurs cartes d’embarquements sont vérifiées et le prestataire d’accueil du Groupe ADP est automatiquement notifié de la correspondance courte. Il leur propose alors un accès prioritaire.
L’objectif : réduire au maximum leur temps de passage et leur permettre de rejoindre leur porte d’embarquement dans les délais impartis.
Ce dispositif repose sur un échange d’informations en temps réel entre Air France, le Groupe ADP et son prestataire d’accueil. Ces données incluent notamment :
le temps estimé de parcours dans l’aéroport,
le temps nécessaire pour réaliser les contrôles de sécurité et les formalités de police aux frontières ainsi que le temps d’attente à ces contrôles,
l’horaire de départ actualisé du vol suivant.
Ce dispositif baptisé « Short Connection Pass » est la première réalisation concrète de Connect France.
« Un mois après la signature de Connect France, ce dispositif illustre pleinement notre volonté commune, avec Air France-KLM, de fluidifier les parcours passagers et de faire de Paris-Charles de Gaulle un hub toujours plus performant et attractif. Le Short Connection Pass, simple pour le passager et efficace opérationnellement, est une avancée concrète au service de l’expérience de nos passagers », a souligné Regis Lacote, Directeur de Paris-Charles de Gaulle.
« Accompagner nos clients et faciliter leur parcours est une priorité. Le hub d’Air France à Paris-Charles de Gaulle est déjà le plus puissant d’Europe par le nombre d'opportunités de correspondances proposées. Grâce à cette initiative conjointe avec Groupe ADP, nous nous donnons les moyens de renforcer son attractivité et réaffirmons notre volonté de hisser Paris-Charles de Gaulle au rang des plus grands hubs mondiaux. », a déclaré Alain-Hervé Bernard, Directeur général opérations et cargo d’Air France.
Source : https://www.airfranceklm.com/
Confrontés à une faible demande pour les véhicules électriques, les loueurs espèrent inverser la tendance grâce aux entreprises, qui peuvent désormais intégrer leur utilisation dans le parcours de verdissement de leurs flottes.
Si le marché de la location courte durée a repris de belles couleurs depuis la sortie du Covid, celui-ci connait encore des ratés pour les véhicules 100% électriques, loin d’être demandés par les clients, affaires comme loisir. La faute à des peurs concernant l’autonomie, la durée et les tarifs de recharge… Les véhicules thermiques demeurent ainsi plébiscité pour les longues distances. « La demande n’est pas au rendez-vous par rapport au pourcentage d’électrification de nos flottes qui avoisine les 3% actuellement. Ce chiffre était précédemment supérieur, mais nous avons réduit nos achats en 2024 », confie Guirec Grand Clément, le président de la branche mobilité partagée de Mobilians et DG d’Enterprise Mobility France. Et de rappeler que les loueurs sont soumis depuis 2019 à la loi d’orientation des mobilités (LOM) qui impose une trajectoire de verdissement des flottes aux entreprises disposant de plus de 100 véhicules.
« Le taux d’utilisation d’un véhicule thermique s’élève à 75% alors qu’il tombe à 47,5% pour un véhicule électrique, ce qui n’est pas viable économiquement pour les loueurs» , pointe-t-il. Il est à noter que les véhicules Tesla sont encore les plus faciles à mettre sur les routes. « Ses locataires sont à l’aise avec ce véhicule, car ils possèdent souvent une Tesla dans leur garage », justifie Agnès Parmentier, vice-présidente de la branche mobilité partagée et DG de Leriche Location.
Pour ces professionnels, la moindre utilisation des véhicules électriques est proche de la double peine puisqu’ils restent plus chers à l’achat et affichent une valeur résiduelle inférieure comparé aux modèles thermiques lorsqu’ils sont revendus, au bout de neuf mois environ. Ce sujet, comme la nécessité de stimuler la demande de véhicules électriques auprès des locataires, furent donc au cœur des Rencontres de la Mobilité Partagée qui se sont déroulées le 25 mars au Pavillon Royal à Paris.
Le projet de loi de finances 2025 devrait toutefois apporter un sérieux coup de pouce aux agences de location hexagonales. En effet, celui-ci prévoit que, depuis le 1er mars, la location courte durée de véhicules électriques (et d’hybrides rechargeables) peut désormais être comptabilisée dans le reporting annuel des entreprises en matière de verdissement de leur flotte. « C’était un combat de Mobilians et nous considérons cet amendement comme une petite victoire, se félicite Guirec Grand Clément. La location courte durée de véhicules électriques devient ainsi un levier pour permettre aux entreprises soumises à la taxe incitative d’accélérer le verdissement de leur flotte ».
Dans les faits, cette comptabilisation au même titre que les véhicules électriques présents dans leur flotte ou utilisés lors de locations longues durées pourra en effet leur éviter une amende de 2000€ par an pour chaque véhicule vert manquant dans leur trajectoire de verdissement, pénalité qui devait grimper à 4000 puis 5000€ dans les années à venir. « Cela n’est pas anodin pour de grands groupes aux parcs conséquents. Ce point est surveillé de près par le gestionnaire de la flotte », assure Guirec Grand Clément.
Alors que les entreprises représentent 50% de la clientèle des loueurs, ces derniers entendent tout faire pour accroître l’utilisation de leurs voitures électriques. « Nous investissons dans la promotion marketing, l’équipement en bornes de recharge dans nos agences, la formation de nos collaborateurs… », détaille Jehan de Thé, vice-président de la branche mobilité partagée de Mobilians et directeur des Affaires publiques du groupe Europcar. Et d’ajouter : « Nous devons faire de la pédagogie auprès des entreprises et communiquer sur ces nouvelles règles via nos équipes et commerciaux. D’autant qu’il n’est pas rare que le responsable du business travel n’échange pas avec le responsable de la flotte au sein des sociétés, ce qui n’est pas fait pour nous aider ».
L’enjeu est d’autant plus important pour les loueurs qu’un voyageur d’affaires peut se faire imposer par son entreprise le choix d’un véhicule électrique dans le cadre de sa politique voyage, alors que cela n’est pas le cas pour un locataire loisir. « Heureusement, nous avons des entreprises très volontaires pour verdir leurs déplacements. Cette politique est directement impulsée par le management », se rassure-t-il. En travaillant également le segment loisir, les membres de la branche mobilité partagée de Mobilians espèrent ainsi atteindre un taux d’utilisation de ces véhicules de 60 à 65%.
D’autres éléments devraient par ailleurs améliorer le bilan avec des prix des véhicules en baisse et des temps de recharge optimisés. Pour que le marché redécolle, il faut également que davantage de visibilité et de transparence soient apportés dans les tarifs de recharge et plus particulièrement sur les autoroutes. Tarifs qui peuvent, de plus, varier en fonction des vitesses de recharge.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Les politiques voyages mises en place au sein des entreprises françaises sont parmi les plus strictes en matière d’éco-responsabilité en Europe, selon AirPlus.
La nouvelle étude dévoilée par AirPlus a sondé par moins de 529 voyageurs d’affaires dans neuf pays européens. Outre la France, le spécialiste des moyens de paiement a scruté l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse. Objectif : mesurer la place accordée au développement durable dans les politiques voyages. Et à en croire les chiffres dévoilés par AirPlus, quatre entreprises européennes sur dix (41%) ont mis en place des directives en matière de développement durable pour encadrer les voyages d’affaires.
Mais cette moyenne européenne cache des disparités majeures – et parfois surprenantes – d’un marché à l’autre. A commencer par l’Allemagne, qui accuse un retard conséquent vis-à-vis de ses voisins. Seules 20 % des entreprises allemandes auraient ainsi adopté des directives en matière de développement durable dans leurs politiques voyages. De l’autre côté du palmarès dévoilé par AirPlus, la France fait figure d’exemple (48%), avec l’Italie (42%) et surtout le Royaume-Uni. L’écart entre les marchés européens demeure donc problématique… tout comme celui entre les intentions et les actes. En effet, selon AirPlus, 63 % des sondés veulent réduire l’impact environnemental de leurs voyages d’affaires.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
D'importants travaux de maintenance sur les voies au Luxembourg vont conduire à une quasi suspension du trafic ferroviaire du 11 juillet au 14 septembre. Ce qui affectera aussi les parcours en TGV depuis Paris.
Les voyageurs souhaitant emprunter des trains depuis, vers ou à l’intérieur du Luxembourg vont devoir s’attendre à quelques semaines difficiles. Les TGV entre Paris et Luxembourg via Metz et Thionville vont notamment subir des ajustements. Les voyageurs bénéficieront de navettes bus « TGV » au départ de Bettembourg à destination de la capitale luxembourgeoise et de Thionville.
En effet, pour continuer à garantir l’état impeccable des infrastructures ferroviaires et répondre aux besoins de mobilité croissants, quatre lignes des CFL vont subir des fermetures pour cause de travaux durant différentes périodes entre le 11.07. et le 14.09.2025 (inclus). Les lignes concernées sont importantes puisqu’elles relient le Grand-Duché à ses voisins. La seule exception est la ligne reliant Luxembourg à Arlon en Belgique, qui ne subit aucune altération de service cet été.
Les quatre axes suspendus sont :
Ces travaux se déroulent durant les périodes de congés scolaires. Etant en effet une période de moindre affluence, plus de bus d’alternatives sont disponibles. Quelque 200 conductrices et conducteurs vont réaliser plus de 1100 courses journalières durant l’été en bus. Cette offre de remplacement est étalée sur différentes gares à Luxembourg Ville, pour éviter un engorgement de la gare routière. Les bus partiront ou arriveront des gares Rocade (Bonnevoie), Boulevard Paul Eyschen (Limpertsberg) et Luxexpo (Kirchberg).
Le détail des bus de remplacement est disponible dans la recherche horaire sur www.cfl.lu ou via les applications CFL mobile ou Mobiliteit.lu. Les CFL estiment que les temps de parcours vont se rallonger entre 25 et 45 minutes.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Un préavis de grève nationale a été déposé par deux syndicats minoritaires parmi les contrôleurs aériens, pour les journées des 3 et 4 juillet 2025, en France métropolitaine et outre-mer.
Afin de limiter les perturbations du trafic, la DGAC appliquera les dispositions du service minimum dans les centres en route de la navigation aérienne (CRNA) et dans les services de navigation aérienne (SNA) des aéroports où les dispositions réglementaires le permettent. La DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée du jeudi 3 juillet 2025 de :
En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français, est-il précisé à travers un communiqué. La DGAC invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.
Votre agence UVET France habituelle est à votre disposition
Source : https://www.deplacementspros.com/
Qatar Airways confirme la reprise des vols à la suite de la réouverture de l'espace aérien de l'État du Qatar.
À l'heure actuelle, notre objectif principal est d'aider les passagers à rentrer chez eux ou à poursuivre leur voyage de manière sûre et fluide.
Nous travaillons sans relâche avec les autorités gouvernementales et les organismes compétents afin de rétablir les opérations dans les plus brefs délais.
Nous avons également déployé du personnel supplémentaire au sol à l'Aéroport International Hamad ainsi que dans d'autres aéroports clés pour assister les passagers touchés, en minimisant les perturbations et en offrant le plus grand soin et soutien à tous nos clients.
Nous recommandons aux passagers de consulter qatarairways.com ou l' application mobile de Qatar Airways avant leur voyage, car nous anticipons des retards importants dans notre programme de vols.
La sécurité de nos passagers et de notre équipage reste toujours notre priorité absolue.
En savoir plus : Consignes pour les passagers – Options de modifications et de remboursement en raison de la situation affectant la sécurité.
Votre équipe Opérations Commerciales Europe de l'Ouest
Source : QATAR AIRWAYS
« En raison de la situation actuelle, la compagnie a décidé d’annuler ses vols de et vers Dubaï ainsi que ses vols de et vers Riyad des 22 et 23 juin 2025 », indique-t-elle à L’Echo touristique. La décision a été prise dimanche « après-midi », nous précise un porte-parole de la compagnie.
Ainsi sont annulés l’AF662 de Paris-Charles de Gaulle à Dubaï (DXB) des 22 et 23 juin 2025 (heure de Paris), ainsi que les vols retour AF655, Dubaï-Paris Charles de Gaulle, des 23 et 24 juin 2025 (heure de Dubaï). Air France renonce également à l’AF684 de Paris-CDG à Riyad (RUH) du 22 juin et le vol retour AF685, Riyad-Paris Charles de Gaulle du 23 juin.
Le groupe a informé les clients concernés par les annulations. Naturellement, ils peuvent modifier sans frais leur voyage ou demander un avoir ou un remboursement intégral dans le cas où ils ne voyageraient plus.
Air France « rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue ».
Lundi, Air France a décidé de prolonger l’annulation de ses vols de et vers Dubaï et Riyad jusqu’au mardi 24 juin inclus. Les personnes qui détiennent une réservation pour des vols de/vers Dubaï et Riyad prévus entre le 25 juin et le 29 juin inclus peuvent toutefois « reporter » ou « annuler » leur voyage sans frais.
De plus, elle stoppe ses liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Tel Aviv (Israël) jusqu’au lundi 14 juillet 2025 inclus. « La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place », est-il précisé. Là aussi, des mesures commerciales sont déployées pour que les clients « en possession d’une réservation pour des vols de/vers Tel Aviv entre le 15 juillet et le 31 juillet inclus » puissent « reporter ou annuler leur voyage sans frais ».
Enfin, la compagnie a suspendu ses liaisons de/vers Beyrouth jusqu’au mercredi 25 juin inclus. Les passagers détenteurs d’une réservation pour des vols de/vers Beyrouth prévus entre le 24 juin et le 29 juin inclus peuvent « reporter ou annuler leur voyage sans frais ».
Source : https://www.lechotouristique.com/
L’UNSA-ICNA, deuxième syndicat des contrôleurs aériens en France, a déposé un préavis de grève pour les journées des jeudi 3 et vendredi 4 juillet 2025, soit juste avant le début des vacances d’été, dénonçant un « management toxique » et la « défaillance dans la conduite des projets ».
L’UNSA-ICNA dénonce les « dérives managériales » au sein de la Direction des Services de la Navigation Aérienne (DSNA), dont le mode de « management autoritaire, brutal, reniant ses engagements et déconnecté des réalités opérationnelles, entretient un climat de pression constante et de défiance incompatible avec les exigences en matière de sérénité et de sécurité du métier de contrôleur aérien ».
De même, l’UNSA-ICNA estime dans un communiqué que la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) « échoue à moderniser les outils pourtant essentiels aux contrôleurs aériens, alors même qu’elle ne cesse de promettre que tous les moyens sont mis en la matière ». Le syndicat prend en exemple les pannes majeures à répétition (comme encore en mai dernier à Orly), qui « sont la conséquence de (ses) décisions unilatérales », estimant que les systèmes sont « à bout de souffle » et la DSNA « en demande toujours plus à ses agents pour pallier ses difficultés ».
Les revendications portent également sur le non-paiement des mesures de flexibilité exigées aux contrôleurs, comme les journées supplémentaires ou les restrictions de congés. L’UNSA-ICNA fustige « un crédit forcé » consenti par les agents à une administration qui « piétine leur expertise » et repousse tout dédommagement à l’horizon 2028.
Le syndicat appelle donc « à un changement de cap pour renforcer les effectifs, faire aboutir les projets de modernisation technique, et remettre les priorités opérationnelles au cœur des décisions ».
En France, les contrôleurs aériens doivent déposer un préavis de grève au moins cinq jours à l’avance, conformément à la loi de 1984 encadrant le droit de grève dans la fonction publique. Pendant ce délai, l’administration peut tenter une conciliation. La Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) peut également imposer un service minimum, ce qui se traduit souvent par une réduction du trafic, à hauteur de 50 à 70 % selon les cas.
Source : https://www.air-journal.fr/
La compagnie ferroviaire italienne Trenitalia a débuté dimanche sa liaison entre les deux villes à raison de 4 allers-retours par jour.
C’est une nouvelle étape dans la bataille qui oppose désormais Trenitalia à la SNCF sur ses axes les plus rentables. Après le Paris-Lyon initié fin 2021, la compagnie italienne a débuté dimanche ses dessertes à grande vitesse en 3h30 entre les gares de Paris-Lyon et Marseille-Saint-Charles. L’inauguration en a été faite en grande pompe avec la présence d’élus locaux et d’Edoardo Rixi, le vice-ministre italien des infrastructures et des transports. Trenitalia attaque ce marché avec des prix attractifs pour remplir ses Frecciarossa (« Flèche rouge »), à partir de 27€ le trajet simple, mais aussi quatre allers-retours quotidiens et des arrêts dans les gares de Lyon Saint-Exupéry, Avignon TGV et Aix-en-Provence TGV.
Ainsi, Trenitalia dessert largement la capitale des Gaules avec Lyon Part-Dieu, Lyon Perrache et désormais son aéroport international. Un atout pour la clientèle affaires. Trenitalia opérera sur Paris-Marseille des rames doubles sur certains départs, si le remplissage est au rendez-vous, mais aussi pour booster ce dernier par une politique de volume reposant sur des tarifs inférieurs à ceux de la SNCF. Trenitalia promet en outre des billets échangeables à volonté avec seulement un réajustement tarifaire possible. Enfin, l’annulation est possible jusqu’au départ du train avec une retenue de 20% du prix du billet.
« Nous espérons remplir nos trains à hauteur de 60% la première année sur Paris-Marseille, ce qui représente un million de passagers supplémentaires », précise Fabrice Toledano, le directeur commercial et marketing France de Trenitalia qui a déjà augmenté de 40% son trafic sur Paris-Lyon en 2024. Cinq ans après l’ouverture de la concurrence ferroviaire, Trenitalia demeure le principal challenger de la SNCF en France, la Renfe peinant toujours à programmer des départs de Paris vers l’Espagne.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Avant de prendre l'avion pour une destination assez lointaine, organisez-vous de façon à atténuer ou écourter les effets gênants du décalage horaire.
Choisissez si possible un vol de jour, ce qui permet de limiter la dette de sommeil.
En cas d’évènement important à destination (compétition sportive, conférence, etc.), prenez si possible un vol qui permette d’arriver quelques jours avant pour que l’organisme ait pu s’adapter et ne soit plus affecté par le décalage horaire.
Essayez de modifier progressivement quelques jours avant le départ vos heures de coucher, de lever et des repas, pour anticiper le rythme local. Par exemple, décalez votre heure de coucher d’une heure par jour dans le même sens que celle de la destination d’arrivée.
Calez-vous le plus possible sur le nouveau rythme horaire (repas, lever, coucher, etc.).
Pendant le voyage en avion, mettez votre montre à l’heure du pays de destination et essayez de respecter les horaires veille / sommeil du pays de destination et profitez du vol pour vous reposer.
Hydratez-vous régulièrement, évitez l’alcool et tous les excitants comme le café ou le thé.
Si un repas est servi à bord, essayez de manger en vous calant sur l’horaire de destination.
Une fois dans le pays de destination, faites une courte sieste (20-30 minutes) si besoin et réglez votre rythme de sommeil le plus rapidement possible sur l’heure locale.
Prenez vos repas aux heures locales.
Selon le lieu d’arrivée, choisissez vos moments d’exposition en extérieur à la lumière naturelle et portez des lunettes de soleil pour réduire l’exposition à d’autres moments. Ainsi :
Évitez toute activité physique importante et toute activité potentiellement stressante (jeux vidéo par exemple) dans les heures précédant le coucher.
Dans ce cas conservez le rythme de votre pays d’origine. C’est ce que font les personnes de bord dans les avions.
Source : ameli.fr
Après le mouvement de grève de la semaine dernière, masqué par la direction grâce au recours à des cadres volontaires, les syndicats veulent obtenir gain de cause sur les primes et les conditions de travail avec ces nouveaux appels à des débrayages de cheminots.
Très remontés, les cheminots grévistes de la SNCF maintiennent la pression. Après le mouvement lancé la semaine dernière englobant le pont du 8 mai, la CGT-Cheminots a appelé à nouveau à la grève les 4, 5 et 11 juin. La principale organisation syndicale de la compagnie ferroviaire espère ainsi obtenir gain de cause sur l’organisation des plannings, les primes et augmentations de salaires mais aussi désormais sur les embauches et la formation.
Les conducteurs seront les premiers à ouvrir le bal le mercredi 4 juin à l’occasion d’une négociation sur les primes dont bénéficient cette catégorie de cheminots. Le jeudi 5 juin, la CGT espère mobiliser dans toutes les branches de l’entreprise en invitant « l’ensemble des cheminots, de tous les métiers et de tous les collèges à agir par la grève» . Enfin, le mercredi 11 juin, ce seront, comme le week-end dernier, les contrôleurs des TGV qui prendront le relais.
Le mouvement lancé la semaine dernière par la CGT et Sud Rail a principalement touché le trafic des Transiliens en Ile-de-France et TER dans plusieurs régions dont les Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 9 trains/10 durant le pont du 8 mai, la circulation est en effet restée quasi normale dans les TGV grâce à la mobilisation de cadres volontaires préalablement formés au poste de chef de bord.
Les deux syndicats se sont élevés tout le week-end dans les médias contre cette pratique, considérant ces salariés des bureaux comme des « briseurs de grève »
alors que 40% des contrôleurs s’étaient déclarés grévistes mercredi, et près de 60% vendredi. Les syndicats ont aussi accusé la direction d’avoir limité le nombre de places offertes ce week-end en faisant rouler des rames simples ne nécessitant qu’un seul Volontaire d’accompagnement occasionnel comme chef de bord au lieu de quatre traditionnellement sur les rames doubles. Cette accusation a été rejetée par la SNCF.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Transavia : programme d’été renforcé en France
Symbole de cette prise de pouvoir de Transavia à Orly, et de son opération séduction envers le business travel : un salon d’aéroport dédié à la compagnie ouvrira ses portes en avril 2026. Auparavant, à compter du 29 mars, Transavia aura lancé ses nouveaux vols vers Nice, Marseille et Toulouse. Jusqu’à 8 vols quotidiens seront proposés depuis Orly vers Nice et Toulouse, et deux vers Marseille. De quoi répondre aux besoins de flexibilité de la clientèle affaires pour leurs déplacements domestiques. Quant à la fluidité du parcours voyageur, elle doit être améliorée par le choix du terminal Orly 2 depuis lequel embarqueront les voyageurs pour Nice, Toulouse et Marseille. Avec la promesse d’un temps de parcours limité entre les comptoirs d’enregistrement et la porte d’embarquement.
Orly : Air France sur le départ
Olivier Mazzucchelli, Président Directeur Général de Transavia France mesure toute l’importance de ce virage dans l’histoire de la compagnie : « La saison été 2026 marquera une étape importante dans le développement de Transavia. Nous proposerons une offre adaptée aux besoins de nos clients depuis Nice, Marseille et Toulouse avec des fréquences de vol permettant un aller-retour dans la journée et un accès rapide au centre de Paris. Cette nouvelle offre s’accompagnera des évolutions sur notre produit pour améliorer notre qualité de service. Nous avons à cœur de répondre aux attentes d’une clientèle business grâce à une flexibilité accrue, un service de salon dédié à Orly et des équipages reconnus pour leur qualité de service », assure Olivier Mazzucchelli.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Le conflit armé émergeant entre Inde et Pakistan bouleverse les lignes aériennes entre Europe et Asie, les compagnies évitant désormais de survoler la zone.
Voici un nouveau problème qui émerge pour les compagnies aériennes : l’escalade militaire entre Inde et Pakistan. Jusqu’à présent, il s’agit d’un conflit armé limité, qui pourrait dégénérer tout simplement en une guerre entre les deux pays, ennemis depuis la partition de l’Inde en 1947. Les tirs militaires dans la région du Cachemire font que les compagnies aériennes désormais évitent le survol du nord de l’Inde et de tout le Pakistan.
Concrètement, les transporteurs aériens européens prennent désormais une route qui passe par la Turquie, le Golfe persique (Irak, Koweït, Emirats Arabes Unis et Oman) avant d’entrer en Inde par Bombay et poursuivre sur le Sud-est asiatique. Sur cet axe, le temps de vol reste plus ou moins le même.
Concernant les vols vers la Chine, la Corée et le Japon depuis l’Europe, les avions passent désormais par la Turquie, l’Asie centrale et la Chine, évitant à la fois la Russie au nord et le duo Afghanistan/Pakistan au sud. Là aussi, sans conséquence réelle sur les temps de vol.
En revanche, la durée des vols s’étend de facto pour les liaisons à destination de Delhi. Les compagnies aériennes doivent désormais entrer en Inde à hauteur d’Ahmedabad et survoler le Rajasthan avant d’atterrir à Delhi. Un parcours qui rallonge le temps de vol de 45 à 60 minutes au maximum pour des vols depuis l’Europe.
Ce sont cependant les compagnies indiennes qui vont le plus souffrir de la situation, en particulier Air India, basée à Delhi. Le transporteur doit réorienter l’ensemble de ses vols via le sud de l’aéroport. Ce qui affecte non seulement la durée de ses vols sur l’Europe mais aussi vers l’Amérique du Nord. Le transporteur doit désormais faire une escale sur le continent (généralement à Copenhague ou Vienne) pour remplir ses réservoirs.
Plusieurs compagnies aériennes asiatiques ont annoncé aussi redéployé leurs lignes par d’autres voies aériennes d’acheminement. China Airlines a par exemple annulé son vol Taipei-Londres mercredi car il devait faire une escale technique. Tandis que Thai Airways, Vietnam Airlines et Eva Air ont indiqué que certaines liaisons allaient devoir ajuster leurs horaires.
Les passagers affaires doivent donc contacter leur compagnie aérienne pour s’assurer des heures de départ et de leurs éventuelles correspondances.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Malgré la grève de ce week-end, le directeur TGV-Intercités de SNCF Voyageurs s’est engagé à ce que tous les voyageurs arrivent à destination. La compagnie va compenser tous les voyageurs impactés.
« Notre objectif, pour ce week-end, est de faire circuler un maximum de voyageurs et d’offrir à tous nos clients une solution », s’est engagé Alain Krakovitch devant la gare Montparnasse, à Paris. Plusieurs catégories de personnels de la SNCF sont appelés à faire grève depuis le lundi 5 mai. Pour autant, le directeur TGV-Intercités assure que 9 TGV sur 10 circuleront ce week-end et que, jusqu’à jeudi, le trafic Ouigo et InOui serait « normal. Tous les enfants qui circulent dans le cadre de Junior et Compagnie auront leur trajet garanti. Tous les trains internationaux circulent normalement », assure également Alain Krakovitch.
« Le deuxième objectif est de donner l’information le plus tôt possible », selon le directeur. « Si votre TGV circule, vous recevez depuis hier et pendant toute la journée un SMS ou un mail confirmant cette circulation », détaille-t-il. En cas de suppression d’un TGV, les clients recevront « également aujourd’hui et, au maximum jusqu’à demain matin, un SMS ou un mail. » Les voyageurs qui verraient leur train supprimés auront la possibilité de se repositionner « sur un autre TGV, gratuitement, et pour la même destination », comme l’avait promis Christophe Fanichet.
Alain Krakovitch a par ailleurs annoncé ce mardi que tous les voyageurs dont le trajet serait impacté par la grève lors de ce week-end prolongé bénéficieront d’une « mesure de compensation exceptionnelle. Même s’ils ont choisi de se repositionner sur un autre train, ils recevront, dans les 30 jours, un bon de réduction de 50% sur un prochain trajet TGV, valable sur toute la période de ventes actuelle – soit jusqu’au 29 août. »
Une mesure singulière, qui trahit peut-être une crainte. Celle de voir les clients, fatigués des remous de la SNCF, partir chez la concurrence. Cette inquiétude, le directeur la concède : cette grève, « c’est une aubaine pour Trenitalia ». « La tentation des voyageurs, c’est de se repositionner sur d’autres modes de transport. »
Afin d’assurer un service « presque normal », la SNCF a fait appel à ceux que Alain Krakovitch appelle les « réservistes. » Ces volontaires, parmi les cadres de la compagnie, ont été formés pour pallier le manque de personnel, « sur les missions de chef de bord. » Une mesure que le responsable défend, malgré les critiques des syndicats, pour qui il « paraît normal que des cadres puissent aussi mesurer ce que c’est d’être en contact avec des clients. »
Pour le moment, Alain Krakovitch refuse de s’avancer sur les week-ends à venir, et déclare n’avoir reçu aucune information des syndicats, malgré l’échec des négociations. Rien que la grève de ce week-end devrait coûter « plusieurs millions d’euros » à la SNCF, a-t-il déclaré.
Source : https://www.lechotouristique.com/