ALLAIN FABIENNE

ALLAIN FABIENNE

L'interdiction de survol de la Russie pour les compagnies d'Europe occidentale combinée à la faiblesse du tourisme émetteur chinois rendent l'exploitation de lignes aériennes vers la Chine de moins en moins attractive.

Quelque chose ne tourne pas rond pour les transporteurs aériens européens se rendant en Chine. Le coup de semonce est intervenu début août avec l’annonce par British Airways de la suspension de sa ligne Londres Heathrow-Pékin le 26 octobre. La compagnie avait repris cette ligne en juin 2023 à raison de quatre fréquences par semaine. Elle explique sa décision par des coûts d’exploitation trop élevés en raison de l’interdiction de survol du territoire russe. Ce qui rallonge en moyenne le temps de vol de deux heures. Avec pour conséquence évidente une hausse de consommation de carburant, estimée à 15%.

Le transporteur a indiqué que cette décision était certes « temporaire » et qu’elle sera réévaluée en 2025. British Airways conserve néanmoins ses lignes sur Shanghai et Hong Kong.

Les compagnies européennes se concentrent sur Pékin et Shanghai
 

La compagnie nationale britannique n’est pas la seule à revoir son réseau vers la Chine. Ainsi, quelques semaines avant l’annonce de BA, Virgin Atlantic indiquait suspendre définitivement sa ligne Londres Heathrow-Shanghai, qu’elle exploitait depuis quelque 25 ans. Elle était la dernière ligne du transporteur en Chine après avoir fermé sa liaison sur Hong Kong en 2022.

Généralement, les programmes de vols des compagnies aériennes d’Europe de l’Ouest sur la Chine ont subi un véritable dégraissage par rapport à l’avant-Covid. Plusieurs facteurs affectent une reprise plus solide de l’axe aérien Europe-Chine. Outre l’interdiction russe, on peut citer la faible reprise du tourisme chinois vers l’Europe en raison de difficultés économiques. Ainsi qu’un climat de défiance entre l’occident et la Chine, qui se traduit par des courants d’affaires moindres. La simplification des visas pour se rendre en Chine pour les Occidentaux n’aura que peu influencé cette évolution.

Côté transport aérien, on s’aperçoit que la plupart des compagnies aériennes d’Europe de l’Ouest ont ainsi réduit leur réseau aux seules dessertes de Pékin et de Shanghai en Chine Populaire.

Finnair et Lufthansa exploitaient avant le Covid le plus grand nombre de lignes sur la Chine. La compagnie finlandaise se posait ainsi à Canton, Chongqing, Nanjing, Pékin, Shanghai et Xian. Elle n’exploite plus qu’une unique ligne vers Shanghai.

Lufthansa exploitait également un réseau d’une dizaine de lignes sur la Chine avant la pandémie de Covid. Le transporteur allemand desservait notamment des destinations uniques pour une compagnie européenne comme Shenyang ou Qingdao. Cet été, Lufthansa ne se pose plus qu’à Pékin et Shanghai. Même si elle offre la plus grande capacité en sièges de toutes les compagnies européennes, à raison de quatre vols quotidiens – deux au départ de Francfort comme au départ de Munich.

Le PDG de Lufthansa Carsten Spohr, a récemment évoqué davantage de liaisons à l’avenir. Mais elles n’ont aucune chance de se concrétiser aussi longtemps que l’espace aérien russe reste fermé.

Quant à Air France-KLMle réseau s’est également réduit aux dessertes de Pékin et Shanghai. Le binôme n’a pour l’instant toujours pas repris ses lignes vers Canton, Chengdu, Hangzhou, Tianjin, Wuhan et Xian depuis la crise sanitaire.

Les compagnies chinoises en profitent

La fermeture de l’espace aérien russe aux compagnies occidentales ne fait cependant pas que des malheureuses. Dans une récente étude parue début août, le consultant aérien OAG faisait une analyse de la situation aérienne entre la Chine et l’Europe. Avec ce constat que les compagnies chinoises avaient très fortement augmenté leur présence. OAG indique que les compagnies chinoises offraient ainsi en août plus de 7 millions de sièges à l’international, en hausse de 54% par rapport au même mois de 2023.

Sur un axe Chine/Europe occidentale, le nombre de fréquences sur la saison d’été est passée de 6 568 vols en 2023 à 11 317 vols en 2024. Soit une augmentation de 72,3% sur un an. Et une augmentation de 13,2% par rapport à l’été 2019 ( 9 997 vols).

Pour cette saison d’été, le nombre de fréquences des compagnies chinoises par destination est même supérieure de 120% à 2023 pour Istanbul, Madrid, Budapest et Paris. La capitale française bénéficie ainsi de 1 065 fréquences avec la Chine contre 482 sur la saison précédente.

Cependant, Paris n’a toujours pas retrouvé son niveau de 2019. Le nombre de fréquences reste en effet en retrait de 41,5% par rapport à 2019. La capitale française est ainsi la seule ville d’Europe à avoir moins de vols qu’en 2019.

Fréquences des compagnies aériennes chinoises en été vers l’Europe

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Nouvelles destinations en Europe

Les transporteurs chinois avec la plus forte augmentation de vols cet été sont, selon OAG, Juneyao Airlines, Shanghai Airlines et Xiamen Airlines. Ces trois transporteurs enregistrent une augmentation de plus de 100% de leurs fréquences d’un été à l’autre. Et même proche de 200% pour Juneyao. OAG indique que cette dernière compagnie a lancé 254 vols vers de nouvelles destinations telles que Athènes, Bruxelles ou Manchester. Tandis que Shanghai Airlines s’est distinguée en devenant le premier transporteur chinois à se poser à Marseille.

OAG constate encore que les trois géants chinois, Air China, China Eastern et China Southern, ont également fortement augmenté le nombre de leurs vols. Air China offre cet été 5 011 fréquences sur l’Europe (+7,3% par rapport à 2019 et +63,7% par rapport à 2023). Avec 2 075 fréquences, China Eastern offre 14,3% de fréquences en plus qu’en 2019 et 83,6% en plus qu’en 2023. Avec notamment le lancement en septembre de vols entre Venise et Shanghai. Enfin, China Southern a stimulé son offre de 16,7% par rapport à 2019 et de 83,8% par rapport à 2023 avec un total de 1 917 fréquences.

Reste maintenant à savoir si le marché aura bien absorbé cette énorme capacité aérienne chinoise. Rien n’est moins sûr dans le contexte géopolitique et économique actuel.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Transports publics, aéroports, hôtels : l'accueil des Jeux paralympiques a permis des avancées pour l'accessibilité des voyageurs en situation de handicap.

Bien sûr, tout ne sera pas parfait pour accueillir les athlètes et spectateurs en situation de handicap lors des prochains Jeux paralympiques. L’accessibilité du métro parisien reste évidemment le gros point noir de la capitale française pour les voyageurs à mobilité réduite. Hormis la ligne 14 et les stations nouvelles ou récemment rénovées - 24 stations ont été rendues accessibles entre 2017 et 2024 -, il sera toujours difficile, aujourd’hui comme demain, d’aboutir sur les quais en fauteuil roulant. À la différence des gares desservant les sites olympiques, dont la SNCF assure que 100% d’entre elles sont entièrement accessibles en vue de l’événement.

A cet effet, côté maintenance, la SNCF assure que « des renforts exceptionnels ont été mis en place afin d’éviter les pannes d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques et de réduire les délais d’intervention au maximum ». Quant aux gares RER, le service d’assistance Assist’enGare – récemment repensé pour offrir un guichet unique pour la réservation tout-en-un, pour toutes les étapes de leur voyage, qu’il soit régional, national, avec correspondance, ou international – y est proposé dans l’ensemble d’entre elles.

C’est, entre autres, un des héritages dont pourront à l’avenir profiter les voyageurs d’affaires PMR ou malvoyants dans une destination auparavant peu connue pour simplifier leurs déplacements. Parmi les autres avancées qui auront un effet pérenne, la ville de Paris a par exemple investi une vingtaine de millions d’euros dans des reprises de chaussée pour accroître le nombre d’arrêts de bus organisés pour permettre la dépose des personnes en fauteuil. Un chiffre passé de 53% à 70%, alors que l’intégralité des lignes de bus et de tramways sont désormais accessibles en fauteuil.

D’autre part, que ce soit dans la ville, dans ses gares comme dans ses aéroports, l’accueil des JO se traduit par une évolution de la signalétique et la mise en place d’éléments sonores, par exemple des automates de ventes à interface vocale à Paris. Du côté de la RATP, l’annonce des stations desservies à bord des rames est en train d’être déployée sur six lignes de métro – les 3b, 7, 7b, 8, 10 et 12 – afin de faciliter les déplacements des voyageurs déficients visuels, et plus largement de tous les usagers. Dans le même ordre d’idées, les aéroports parisiens ont vu le déploiement du langage FALC (Facile à Lire et à Comprendre), en particulier aux postes d’inspection filtrage et près des ascenseurs.

Mobilité réduite : le handicap à la traîne du voyage d’affaires

Alors que Paris-CDG et Paris-Orly vont voir transiter un plus grande nombre de voyageurs en situation de handicap cet été, le groupe ADP a réalisé près de 150 aménagements, entre autres des espaces canins pour les chiens guides ou encore des salles – 6 à CDG et 2 à Orly – équipées de table de change à hauteur variable et de lève-malade plafonnier ou mobile. Une solution que Roissy et Orly sont les premiers aéroports en France à proposer.

Alors que près de 1,4 million de prestations d’assistance sont réalisées chaque année dans les aéroports parisiens, 42 espaces d’Assistance Mobilité ont été également totalement renouvelés pour certains et pour d’autres nouvellement créés. Le groupe ADP s’est intéressé à un autre point, présenté comme « clé pour l’autonomie et le confort » des voyageurs à mobilité réduite : la conservation de leur fauteuil tout au long du parcours.

ADP : portes d’entrée obligées des JO de Paris

Les voyageurs accrédités des Jeux Paralympiques auront ainsi droit à la mise à disposition systématique de leur fauteuil roulant personnel depuis et jusqu’à la passerelle de l’avion. A ces fins, le nombre de véhicules élévateurs destinés aux avions au large a été augmenté pour un total de 24 « ambulifts », dont 6 supplémentaires à Paris-CDG et 10 disponibles à Paris-Orly. « Un processus que nous généralisons progressivement à l’ensemble des passagers au plus tard à la mi-2025 », précise le groupe ADP.

Le développement de cette solution viendra d’autant renforcer le service d’Air France SAPHIR (Service dédié à l’Assistance aux Personnes Handicapées pour les Informations et les Réservations), lancé il y a plus de 20 ans. La compagnie compte capitaliser sur cet héritage pour faire qu’un maximum de passagers puissent récupérer leur propre fauteuil à la sortie de l’avion, et non celui proposé par l’assistance. Selon la compagnie, ce service est une des raisons pour lesquelles 35% des personnes en situation de handicap accréditées pour les JO ont choisi Air France pour venir à Paris cet été.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Les liaisons SNCF et Trenitalia entre Paris et Milan ne pourront pas rouvrir à l’automne 2024 en raison de travaux compliqués pour sécuriser la zone de circulation des trains près de Modane. Une nouvelle date est annoncée pour le premier trimestre 2025 si tout va bien.

Mauvaise nouvelle : la ligne ferroviaire France-Italie touchée par un éboulement il y a presque un an en vallée de la Maurienne connait un nouveau délai dans sa réouverture. Alors que cette dernière était programmée cet automne pour les trafics de passagers et de fret, sa remise en service est à nouveau décalée au premier trimestre 2025. La préfecture de la Savoie et SNCF Réseau ont justifié ce retard dans un communiqué commun expliquant que des « cavités instables découvertes dans la zone centrale du versant [….] se révèlent beaucoup plus étendues que prévu » et « vont nécessiter des travaux supplémentaires de purges, d’ancrage et de pose de grillages ». Ils précisent également que la réouverture de la ligne ferroviaire ne pourra intervenir au 1er trimestre 2025 si aucun nouvel aléa géologique sérieux ne survient » d’ici là.

Une coupure qui impacte la SNCF et Trenitalia

C’est le 27 août 2023 que quelque 15 000 m3 de pierres se sont décrochées près de Modane en Savoie, ensevelissant une route départementale, l’autoroute A43 (rouvert rapidement après l’éboulement) et une galerie ferroviaire longue de 300 mètres par laquelle transitaient les TGV de la SNCF et les Frecciarossa de Trenitalia entre Paris et Milan (via Turin) ainsi que les TER. Le chantier actuel s’avère particulièrement technique avec une vingtaine de cordistes qui travaillent à plus de 200 mètres de hauteur pour stabiliser la falaise avec « à tout moment des pierres ou des blocs peuvent se détacher et chuter en contrebas », précise le communiqué. Cette coupure de la ligne a obligé la SNCF à proposer des solutions de remplacement aux voyageurs avec un voyage en TGV jusqu’à Saint-Michel-de-Maurienne puis des liaisons en autocar. Comme l’an dernier, la compagnie ferroviaire planche déjà sur les solutions de substitution pour l’accès aux stations de ski de Maurienne (Aussois, La Norma, Valfréjus , Valloire, Valmeinier…) pour la prochaine saison hiver 2024-2025. Trenitalia s’est depuis concentrée sur ses seules liaisons entre Paris et Lyon proposées jusqu’à 5 fois par jour. Cet évènement géologique conforte par ailleurs les professionnels favorables à l’ouverture à l’horizon 2032 de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin dont le tunnel de 57 km sous les Alpes permettra de relier les deux villes en moins de 2 heures.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Quels sont les aéroports français et les compagnies aériennes les plus ponctuels, et à l’inverse les mauvais élèves en matière de perturbations depuis le début de l’année ? Eléments de réponse avec le palmarès dévoilé le 7 août par AirHelp.

Alors que des athlètes du monde entier se voient quotidiennement récompensés par les podiums de Paris 2024, AirHelp se prête à son tour à l’exercice, dans le domaine du transport aérien. Le spécialiste des indemnités aériennes partage aujourd’hui ses données concernant le 1er semestre 2024. Soit près de 355 000 vols au départ du sol français, avec un taux de retard ou d’annulation de 29,5%. L’occasion de mettre à l’honneur les compagnies et les aéroports qui ont géré au mieux les éventuelles turbulences depuis le début de l’année. Et de pointer du doigt les acteurs les plus affectés…

Rennes, Nantes et Toulouse en tête

Du côté des compagnies aériennes, ce palmarès AirHelp met à l’honneur la ponctualité de Vueling. Le taux de perturbation est estimé à 18%, pour un trafic France de quelque 10 000 vols assurés par la compagnie. Quant aux aéroports français – en se focalisant sur les plateformes accueillant plus de 200 vols réguliers par mois, c’est l’aéroport de Rennes qui se distingue par son efficacité. Près de huit voyageurs sur dix (79,5%) ont pu prendre leur vol à l’heure, sur un total de 135 000 passagers. Les aéroports de Nantes (2e) et de Toulouse Blagnac (3e) complètent le podium établi par AirHelp. Leur taux de ponctualité atteint respectivement 77,64% et 77,07%.

A l’inverse, les grandes plateformes françaises ont connu un premier semestre compliqué. Les aéroports de Côte d’Azur (Nice), Paris CDG et Beauvais-Tille sont les moins performants d’après les données publiées par AirHelp, avec des taux de ponctualité respectifs de 63,79%, 66,72% et 70,38%.

Au-delà de ces cas particuliers, il est à noter que le rapport publié par AirHelp témoigne d’une amélioration globale de la situation dans le ciel français. « Bien que le nombre total de voyages aériens au premier semestre ait baissé d’environ 2,5% par rapport à l’année précédente (53,3 millions de passagers), les chiffres de la ponctualité se sont améliorés » pointent les auteurs du rapport. « En 2023, au cours de la même période, 35,2% des vols ont été retardés au départ de leur aéroport d’origine ; en 2024, le taux de perturbation s’est amélioré de 5,75%, les vols retardés ou annulés tombant à 29,50% ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

Pas moins de 10 nouvelles lignes sont inaugurées entre septembre et novembre par Volotea au départ de huit villes françaises. Le nouveau hub de Brest en profite particulièrement ainsi qu'Orly qui retrouve une ligne sur Rodez.

Le transporteur régional Volotea continue de densifier son réseau français proposant de nouvelles lignes au départ de 8 villes, incluant notamment Paris. La capitale française va bénéficier de nouveau de deux liaisons quotidiennes entre Orly et RodezCes vols débutent dès le 2 septembre.

Le plus grand nombre de liaisons nouvelles concernent cependant Brest avec 4 nouvelles liaisons.

Les nouvelles lignes de Volotea débuteront début novembre et incluent les vols suivants, tous effectués en Airbus A319 ou A320.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Dans un contexte de multiplication des compromissions de bases de mots de passe, la CNIL met à jour sa recommandation de 2017 pour tenir compte de l’évolution des connaissances et permettre aux organismes de garantir un niveau de sécurité minimal pour cette méthode d’authentification.

Une actualisation nécessaire

Des menaces accrues sur la sécurité des données

Basée sur la connaissance d’un secret, l’authentification par mots de passe est le moyen le plus simple et le moins coûteux à déployer pour contrôler un accès, et éventuellement prouver son identité. Toutefois, cette méthode d’authentification présente un niveau de sécurité faible bien que généralement acceptable. Les solutions d’authentification forte ou à plusieurs facteurs fournissent une meilleure protection, et sont nécessaires dans certains cas.

En pratique, l’accès à de nombreux services numériques continue de reposer sur l’utilisation de mots de passe. D’après une étude de Verizon de 2021, 81 % des notifications de violations de données mondiales seraient liées à une problématique de mots de passe. En France, environ 60 % des notifications reçues par la CNIL depuis le début de l’année 2021 sont liées à du piratage et un grand nombre aurait pu être évité par le respect de bonnes pratiques en matière de mots de passe.

C’est pourquoi, dans un contexte de menace accrue sur la sécurité des données, la CNIL a mis à jour sa recommandation de 2017 sur les mots de passe afin de permettre aux professionnels et aux particuliers de disposer d’outils pratiques et à l’état de l’art.

En effet, au cours des quatre dernières années, les précédentes recommandations de la CNIL ont été a de multiples reprises confrontées à des situations d’usage concrètes et éprouvées par un grand nombre de professionnels. La CNIL a donc disposé d’un recul suffisant lui permettant de renouveler ses recommandations, en redéfinissant les mesures de base constituant le socle minimal applicable à l’ensemble des organismes afin de prendre en compte l’évolution des connaissances et des pratiques.

Cette recommandation n’est pas une norme mais correspond à l’état de l’art sur lequel tout responsable de traitement peut s’appuyer dans le cadre des obligations prévues aux articles 5-1-f) et 32 du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu’il utilise une authentification par mot de passe pour protéger un traitement de données personnelles. Les acteurs peuvent également mettre en œuvre d’autres mesures de sécurité que celles décrites dans cette recommandation ; dans ce cas, ils devront être en capacité de démontrer qu’elles garantissent un niveau de sécurité au moins équivalent.

Les autres mesures de sécurité à mettre en place

La CNIL a notamment toujours considéré que d'autres moyens d’authentification, comme par exemple l'authentification à double facteur ou les certificats électroniques, offrent davantage de sécurité que le mot de passe. Pour aller plus loin et, notamment, si le niveau minimal décrit est insuffisant, cette recommandation sera utilement complétée par le guide de l’ANSSI « Recommandations relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe », pour lequel la CNIL a élaboré un tableau de correspondance entre les recommandations.

De plus, si des opérations relatives à la gestion des mots de passe sont confiées, pour tout ou partie, à un sous-traitant, il est nécessaire de s’assurer du respect des conditions posées à l’article 28 du RGPD. Dans ces cas de figure, les rôles et responsabilités doivent être précisément définis et formalisés, le niveau de sécurité requis et les objectifs de sécurité assignés au sous-traitant clairement définis, compte tenu de la nature du traitement et des risques qu’il est susceptible d’engendrer. En particulier, la répartition de mise en œuvre des différents éléments de la recommandation devrait être formalisée.

Enfin, si les simples éditeurs de logiciels ne sont pas soumis au cadre juridique relatif à la protection des données, les utilisateurs doivent se mettre en conformité. En ce sens, la documentation des logiciels de gestion de mots de passe précise de façon détaillée les modalités de génération, stockage et transmission des mots de passe.

Quels sont les risques liés à une mauvaise gestion des mots de passe ?

Pour rappel, une mauvaise gestion des mots de passe fait courir des risques aux utilisateurs sur leurs données personnelles.

Quatre facteurs de risque sont à prendre en compte :

  1. la simplicité du mot de passe ;
  2. l’écoute sur le réseau afin de collecter les mots de passe transmis ;
  3. la conservation en clair du mot de passe ;
  4. la faiblesse des modalités de renouvellement du mot de passe en cas d’oubli (cas des questions « secrètes »).

Il n’existe pas de définition universelle d’un bon mot de passe mais il faut qu’il soit difficile à deviner. Pour cela, on peut jouer sur sa complexité et sa longueur pour diminuer le risque de réussite d’une attaque informatique qui consisterait à tester successivement de nombreux mots de passe (attaque dite par force brute).

Évolutions de la recommandation depuis 2017

Par rapport à la précédente recommandation de 2017, la nouvelle recommandation apporte notamment les modifications suivantes :

  • Les recommandations visent le degré de complexité du mot de passe (l’entropie) et non une longueur minimale, afin d’offrir plus de liberté dans la définition de politiques de mots de passe robustes et adaptées aux cas d’usage.
  • Le retrait du cas d’usage reposant sur une information secrète comme mesure permettant de baisser les exigences de sécurité sur le mot de passe (cas 3 de la recommandation de 2017).
  • L’abandon de l’obligation de renouvellement des mots de passe pour les comptes utilisateurs classiques (le renouvellement reste requis pour les comptes à « privilèges », c’est-à-dire du type administrateur ou avec des droits étendus).
  • L'introduction d’une liste de mots de passe complexes mais connus et donc à éviter compte tenu des nouveaux schémas d’attaque.
  • Des précisions sur les règles concernant la création et le renouvellement de mots de passe pour garantir un niveau de sécurité constant tout au long du cycle de vie du mot de passe, sous la forme de bonnes pratiques (gestionnaire de mot de passe, non recours à des informations évidentes).

Des contributions précieuses des professionnels et du grand public

La CNIL avait lancé, en octobre 2021, une consultation publique sur son projet de nouvelle recommandation sur les mots de passe.

Les réponses reçues, d’une grande qualité, ont confirmé les grandes orientations du projet, qui était considéré comme pertinent (pour 96 % des répondants). Le niveau de sécurité proposé a également été considéré comme satisfaisant pour 84,3 % des répondants.

Les retours ont surtout permis de clarifier et d’expliciter les recommandations de la CNIL mais aussi de compléter le projet avec des bonnes pratiques supplémentaires. Enfin, ils ont amené la CNIL à ne plus recommander un cas d’usage, considéré comme trop faible.

Source : https://www.cnil.fr/fr/mots-de-passe-une-nouvelle-recommandation-pour-maitriser-sa-securite

Depuis le début de l'année 2024, les passagers des aéroports équipés de nouveaux scanners C3 pouvaient passer les contrôles de sûreté sans aucune limitation pour les liquides. La Commission Européenne réintroduit temporairement les restrictions à 100 ml par flacon à partir du 1er septembre.

Les passagers s’y étaient (presque) tous habitués. Depuis 2006, obligation est faite de mettre sous pochette plastique des contenants liquides de 100 ml maximum. Ainsi que de sortir ordinateurs portables de leur sac lors du passage des contrôles de sûreté en aéroport. Depuis quelques mois pourtant, on assistait à un allègement des mesures de sûreté sur certains aéroports de l’Union Européenne. Ceux dotés des nouveaux scanners C3.

Les grands hubs européens déploient les scanners C3

Ces machines sont similaires à celles utilisées dans les hôpitaux pour des examens. Ils permettent de voir le bagage en 3D, offrant une détection complète. Tout cela au bénéfice du passager, qui n’est plus obligé de vider son sac. Les contrôles se réduisent ainsi à quelques minutes, parfois à tout juste une minute. Selon les experts, l’installation d’une telle technologie permettrait ainsi d’augmenter de 30% la capacité de contrôle.

De nombreux aéroports en Europe utilisent en partie ce nouveau système. Comme à Paris-Orly, Francfort, Munich, Amsterdam, Malte, Rome-Fiumicino, Stockholm-Arlanda ou tout récemment Paris-CDG, Dublin, Madrid, Barcelone et Zurich. D’autres comme Copenhague, Vienne ou encore Genève annoncent s’en équiper d’ici 2026.

Y-aurait-il cependant une faille dans le système? Au Royaume-Uni, le ministère des transports a réintroduit en juin la restriction à 100 ml pour les liquides sur les six aéroports équipés de scanners en 3D. Soit Londres City Airport, Aberdeen, Leeds-Bradford, Newcastle, Southend et Teeside.

Le retour de la norme des 100 ml

A son tour, l’Union Européenne vient d’édicter la même restriction temporaire pour les aéroports équipés. Dans un communiqué, la Commission Européenne va appliquer des restrictions temporaires à l’inspection filtrage des liquides à partir du 1er septembre. Le retour des anciennes règles affecte les aéroports de l’UE, ainsi que d’Islande, de Suisse et de Norvège.

La taille maximale autorisée pour les contenants individuels de liquides reviendra donc à la norme précédente de 100 ml pour tous les aéroports. La Commission Européenne indique que « cette mesure de précaution ne répond pas à une nouvelle menace, mais à un problème technique temporaire, en accord avec les partenaires internationaux de l’UE » .

La Commission indique collaborer étroitement avec les États membres et la Conférence européenne de l’aviation civile pour mettre au point des solutions techniques rapides, garantissant les normes les plus élevées de sécurité et de sûreté dans les transports aériens.

L’ACI Europe enrage

La décision indigne évidemment l’ACI Europe, qui représente les aéroports du continent. L’association indique que ce nouveau changement va entraîner des contraintes opérationnelles importantes. Notamment le déploiement de personnel supplémentaire. Ainsi qu’une potentielle reconfiguration des points de contrôle de sécurité.

L’ACI se plaint aussi que cette mesure dévalue l’investissement des aéroports. L’association souligne que le coût des machines est en moyenne 8 fois plus élevé que les machines de contrôle à rayons X conventionnelles.

Pour Olivier Jankovec, directeur général de l’ACI Europe: « La sécurité n’est pas négociable, tous les aéroports se conformeront pleinement à la nouvelle restriction. Il n’en reste pas moins que les aéroports qui ont été les premiers à adopter cette nouvelle technologie sont lourdement pénalisés, tant sur le plan opérationnel que financier » .

Et de poursuivre. « Ces aéroports avaient pris la décision d’investir et de déployer des scanners C3 en toute bonne foi, en se basant sur le fait que l’UE avait donné son feu vert à cet équipement sans aucune restriction. La décision d’imposer maintenant d’importantes restrictions à leur utilisation remet en question la confiance que l’industrie peut accorder au système actuel de certification de l’UE. Nous devons veiller à ce que le système de certification de l’UE offre la sécurité juridique et la stabilité opérationnelle nécessaires à l’avenir » .

L’urgence d’un calendrier de levée des restrictions

L’ACI Europe appelle de ses vœux une feuille de route donnant des dates sur un retour à la normale. Et surtout de préciser si les liquides limités à 100ml peuvent rester à l’intérieur des bagages de cabine lors des contrôles par scanners C3.

L’ACI Europe noircit quelque peu le tableau. En effet, il semble que la restriction édictée par la Commission ne concerne en effet que les liquides supérieurs à 100 ml. Les passagers devraient continuer à laisser ordinateurs portables, téléphones et autres objets électroniques dans leurs sacs. Ce qui contribuera malgré tout à une meilleure fluidité des passages aux contrôles de sûreté.

L’aéroport de Bordeaux s’apprête à voir easyJet renforcer son catalogue avec deux nouvelles destinations affaires pour l'hiver.

L’offre easyJet sur l’aéroport de Bordeaux a atteint 33 destinations cet été avec l’arrivée d’Athènes dans le catalogue du transporteur. Ce dernier prépare désormais la saison hiver. Et vient d’officialiser deux nouveaux vols. Un vol Bordeaux-Rabat est ainsi attendu le 29 octobre prochain. Il sera assuré deux fois par semaine, les mardis et samedis. Quant au vol Bordeaux-Rome Fiumicino, inauguré à l’occasion du tournoi des six nations de rugby, il sera pérennisé cet hiver, à raison de deux vols par semaine depuis Bordeaux, les lundis et vendredis, à compter du 8 novembre prochain.

« Le lancement de notre liaison entre Bordeaux et Rabat est une excellente nouvelle pour le tourisme loisirs et affinitaire » assure Reginald Otten, Directeur général adjoint d’easyJet pour la France. « En tant que première compagnie low-cost à Bordeaux, avec près de 30% des parts de marché et plus de 35 lignes, nous poursuivons nos efforts, en collaboration avec l’aéroport de Bordeaux, pour offrir les meilleures opportunités de voyage aux millions de passagers qui nous choisissent chaque année ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Voyager avec un bagage cabine est désormais courant pour de nombreux passagers, bien que les réglementations diffèrent selon les compagnies aériennes. Voici une comparaison des politiques de bagages cabine de six compagnies : RyanairAir FranceTransaviaEasyJetVolotea et Vueling.

 

Les compagnies aériennes Ryanair, Air France, Transavia, EasyJet, Volotea et Vueling sont parmi les plus populaires en Europe.

Un aspect crucial pour les voyageurs est la politique des bagages cabine, qui peut influencer non seulement le confort du voyage mais aussi le coût total. Ce comparatif explore les dimensions, les poids autorisés et les coûts associés aux bagages cabine de ces six compagnies.

Bagage cabine Ryanair : quelle dimension et quel prix ?

Chez Ryanair , tous les tarifs incluent un petit bagage personnel comme un sac à main ou un sac pour ordinateur portable (40 x 20 x 25 cm), à placer sous le siège devant vous. Si vous souhaitez transporter un bagage cabine plus grand (55 x 40 x 20 cm) jusqu'à 10 kg, il vous en coûtera 10 € lors de la réservation du vol. Si vous ajoutez ce bagage après la réservation et jusqu'à 40 minutes avant le départ, le coût sera de 12 €. Cependant, si vous êtes un passager avec un embarquement prioritaire, vous bénéficiez automatiquement d'un bagage cabine gratuit en plus de votre bagage à main.

Air France, tout savoir sur les bagages cabine

Pour Air France, les passagers sont autorisés à transporter un bagage mesurant jusqu'à 55 x 35 x 25 cm, incluant poches, roues et poignées, ainsi qu'un accessoire personnel de 40 x 30 x 15 cm. Le poids combiné de ces deux articles ne doit pas dépasser 12 kg en classe économique. Cependant, en Business ou La Première, le poids des deux bagages combinés est de 18 kg.

Tous les bagages cabine sont soumis à des contrôles avant l'embarquement. Les bagages non conformes doivent être enregistrés en soute, des frais supplémentaires peuvent s'appliquer.

Transavia : nouvelle politique pour les bagages cabines
 
Depuis le 3 avril 2024, Transavia offre à ses passagers plus de flexibilité pour les bagages cabine.

Tous les tarifs BASIC, PLUS, MAX incluent un petit bagage à main (40 x 30 x 20 cm). De plus, pour les tarifs BASIC et PLUS, il est désormais possible d'acheter une option qui permet d'ajouter un bagage cabine de 55 x 35 x 25 cm, pesant jusqu'à maximum 10 kg.

En achetant cette option lors de la réservation ou ultérieurement via votre espace Mon Transavia, vous pourrez avoir un embarquement prioritaire.

 
Bagage cabine Easyjet : que peut emporter un passager ?
 
EasyJet permet à chaque passager de transporter gratuitement un petit sac de 45 x 36 x 20 cm à placer sous le siège devant vous.

Si vous souhaitez emporter un grand bagage à main à bord dimensions maximales de 56 x 45 x 25 cm, poignées et roulettes comprises, vous pouvez le réserver pour votre vol moyennant des frais supplémentaires de 7.99€. Tous les passagers réservant un grand bagage à main bénéficient également du Speedy Boarding.

Bagages cabine Volotea : prix et dimension

Volotea permet à chaque passager de transporter gratuitement un petit sac mesurant jusqu'à 40 x 30 x 20 cm. Pour un bagage cabine standard de 55 x 40 x 20 cm, les passagers doivent payer des frais supplémentaires.

Vous pouvez ajouter des bagages à votre réservation à tout moment jusqu'à 2 heures et demie avant le départ, via le site web de Volotea, l'application mobile ou à l'aéroport, moyennant des frais de 9 à 30 €. Les membres MEGAVOLOTEA et MEGAVOLOTEA PLUS bénéficient d'un bagage cabine de 10 kg gratuit. Cependant, pour tous les passagers, le poids combiné de ces deux articles ne doit pas dépasser 10 kg.

Vueling : comment préparer son bagage cabine ?

Vueling a une politique similaire à Volotea, autorisant un petit sac gratuit de 40 x 30 x 20 cm. Pour un bagage cabine standard de 55 x 40 x 20 cm, les passagers doivent payer un supplément, qui varie, sur le site de 10 à 59€ et à l'aéroport de 45 à 75€.

Le poids maximum autorisé est également de 10 kg. A noté pour les clients voyageant aux tarifs Fly ou Fly Grande pour les vols internationaux, ainsi qu'aux tarifs TimeFlex pour les vols intérieurs en Espagne, le bagage cabine de 10 kg est inclus.

Il est également compris pour tous les clients Premium, ceux ayant souscrit au service d'assistance à l'aéroport, et ceux voyageant avec un bébé de moins de deux ans.

Bien se renseigner

Le coût et les dimensions autorisées pour les bagages cabine varient entre les compagnies aériennes low-cost et les compagnies traditionnelles. Il est important de vérifier les conditions spécifiques lors de la réservation, car elles peuvent changer et des frais supplémentaires peuvent s'appliquer pour les bagages plus grands ou plus lourds.

 

Source : https://www.tourmag.com/

 

LAX, le hub de Los Angeles, inaugurera début 2026 le service Automated People Mover, connectant l'aéroport au réseau de métro. Bien avant l'ouverture des JO 2028.

Alors que Paris 2024 focalise l’attention, la prochaine destination hôte des Jeux Olympiques d’été se prépare à accueillir l’événement dans les meilleures conditions. En témoigne l’annonce d’un calendrier de mise en service pour la liaison ferroviaire entre Los Angeles et son aéroport LAX.  Baptisé Automated People Mover (APM), ce nouveau trait d’union entre la destination et son hub fera ses grands débuts en janvier 2026. La fin de la construction a d’ailleurs été fixée au 8 décembre.

Concrètement, la nouvelle liaison ferroviaire raccordera l’aéroport de Los Angeles au réseau de métro, via trois stations intégrées à la zone du terminal central, raccordant notamment LAX aux lignes C et K.  Et ce 24h sur 24, sept jours sur sept, avec une fréquence d’un train toutes les deux minutes durant les heures de pointe.

Les responsables du projet tablent sur un trafic annuel de quelque 30 millions de passagers, notamment grâce à la gratuité du service pour les voyageurs et leurs accompagnants, ainsi qui pour l’ensemble des salariés de l’aéroport.

L’inauguration du service Automated People Mover se traduira logiquement par un report modal de la voiture vers les transports en commun. Plus de 65 millions de km parcourus habituellement en voiture devraient ainsi être économisés chaque année d’après la direction de LAX.

« Ce projet va changer la donne pour les millions de voyageurs de l’aéroport de Los Angeles, ainsi que pour les habitants et les entreprises des quartiers environnants », assure Karim Webb, président du Board of Airport Commissioners de l’aéroport. De son côté, la maire de Los Angeles Karen Bass prévoit que « Ce projet va réduire le trafic sur nos autoroutes et dans nos rues, tout en apportant à Los Angeles des emplois syndiqués bien rémunérés. Ce train sera directement relié au réseau métropolitain, ce qui permettra à l’aéroport de Los Angeles d’accueillir les Angelenos et les visiteurs du monde entier dans des conditions de classe mondiale » poursuit-elle.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Le transporteur national polonais LOT reprend à partir de septembre sa desserte Lyon-Varsovie, suspendue depuis 2008. Une bonne nouvelle pour l'aéroport rhodanien qui retrouve une de ses lignes traditionnelles.

C’était un des rares vols qui reliait Lyon à l’Europe Centrale et Orientale. Déjà dans les années 70, LOT Polish Airlines effectuait deux vols par semaine à destination de Varsovie dans un Tupolev 134. Avec l’ancienne compagnie yougoslave JAT, LOT assurait alors le lien entre Lyon et ce qui constituait à l’époque le « bloc soviétique ».

La liaison Lyon-Varsovie avait été suspendue en 2008. Elle reprend finalement le 30 septembre prochain. LOT offrira en effet six vols par semaine depuis Lyon avec des horaires différents selon les jours. L’appareil effectuant la ligne sera un Embraer 195 avec une classe affaires et économique. La durée du vol sera de deux heures et 20 minutes.

A Varsovie, le hub de la compagnie, les passagers auront accès aux nombreuses correspondances vers les lignes domestiques polonaises, l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient, les Etats-Unis ainsi que vers l’Asie. Le vol est prévu sur toute l’année. Lyon devient ainsi la troisième destination de la compagnie en France, après Paris-CDG et Nice.

La reprise de la ligne fait partie du plan stratégique d’expansion de la compagnie sur la période 2024-2028. Les réservations pour la nouvelle ligne sont déjà ouvertes à la vente.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

A quelques jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, un vol Perth-Paris de la compagnie australienne Qantas a atterri à Paris-CDG. Pour une première liaison directe entre la France et l'Australie.

17h20 pour 14 264 km. C’est le temps que dure le nouveau vol qui relie depuis le 14 juillet Perth à Paris, exploité par la compagnie australienne Qantas. Celle-ci n’est pas une inconnue en France. Dans les années 90, elle avait exploité une liaison aérienne entre Paris et Sydney avec escale à Singapour.

Autre temps, autre époque : c’est la première fois que Paris est relié sans escale à l’Australie. Et de plus, à la ville de Perth, capitale de l’Etat d’Australie Occidentale. La nouvelle ligne permet de réduire d’environ trois heures le temps de trajet le plus rapide entre les deux villes. Il constitue aussi le plus long vol sans escale de la France vers le reste du monde.

Trois vols hebdomadaires après les J.O.

Dans un premier temps, les vols seront assurés quatre fois par semaine pendant l’été européen et les Jeux olympiques et paralympiques, avant de passer à trois vols hebdomadaires à partir de la mi-août. Il s’agit de la troisième ligne sans escale entre l’Australie et l’Europe, Qantas desservant déjà Perth depuis Londres Heathrow et Rome Fiumicino. « Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation significative du nombre de clients souhaitant des vols directs sur des itinéraires long-courriers et évitant autant que possible les escales », a souligné Vanessa Hudson, PDG du groupe Qantas

Les passagers désireux de se rendre à Perth sur le vol sans escale devront pourtant prendre leur mal en patience. Sur les premières semaines, ce sont essentiellement les délégations olympiques australiennes qui rempliront les appareils. « Avec des liaisons fluides depuis Sydney, Melbourne, Brisbane et d’autres grandes villes, Perth sera la porte d’entrée de Paris sur l’Australie, a assuré Rita Saffioti, vice-premier ministre et ministre du tourisme de l’Australie-Occidentale. Qantas propose des liaisons vers plus de 60 destinations à travers le pays ».

Un service de bord d’exception

Un Boeing 787-9 Dreamliner assure le service. Spécialement conçu pour les voyages long-courriers, il offre aux passagers de larges fenêtres, un taux d’humidité élevé dans la cabine – ce qui permet d’atténuer l’effet jet-lag -, de même qu’un éclairage d’ambiance relaxant. Pour marquer le début des vols directs vers Paris, Qantas a lancé un certain nombre d’initiatives pour ses clients, notamment des pyjamas Martin Grant en édition limitée avec des trousses assorties et des menus élaborés par le chef Neil Perry pour la cabine Business. Les menus incluent des plats français classiques.

Qantas ne souhaite pas s’arrêter là et continuera d’investir à Perth. Le transporteur australien vient ainsi de conclure un accord avec l’aéroport afin d’y renforcer ses capacités, Qantas prévoyant d’ajouter 4,4 millions de sièges supplémentaires au départ et à destination de Perth d’ici à 2031.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

La cérémonie World Airline Awards du consultant aérien Skytrax a révélé quelles sont les meilleures compagnies aériennes au monde. Si les trois meilleures compagnies restent Qatar Airways, Singapore Airlines et Emirates, la compagnie Air France reste au top 10 et se classe même en seconde position en Europe derrière Turkish Airlines.

 

Comme chaque année, le consultant Skytrax, qui juge la qualité de toute la chaîne du voyage aérien allant des aéroports aux compagnies, révèle le résultat des meilleurs prestataires du secteur. Une classification établie grâce aux votes de voyageurs du monde entier. Pour cette édition 2024, plus de 21 millions d’avis provenant de passagers d’une centaine de nationalités ont participé à l’enquête Skytrax entre septembre 2023 et mai 2024.

On retrouve certes dans le top 10 un trio devenu classique et qui alterne chaque année leur position : Qatar Airways, Singapore Airlines et Emirates. De la quatrième à la dixième place se succèdent compagnies asiatiques et européennes : All Nippon Airways, Cathay Pacific, Japan Airlines, Turkish Airlines, EVA Air, Air France et Swiss. Plus loin dans le classement, British Airways est 13e, Iberia 15e et Lufthansa 18e. Parmi les compagnies nord-américaines, la meilleure reste Delta Air Lines, en 21e position. Elle est suivie par Air Canada (29e au classement).

Air France reste au top

Air France se distingue, même si la compagnie a perdu deux places entre 2023 et 2024, passant de la 7e à la 9e place. La compagnie a été cependant récompensée par trois premiers prix venant saluer l’excellence de son offre de produits et services. Pour la quatrième année consécutive, Air France est ainsi élue meilleure compagnie aérienne pour la région Europe de l’Ouest. La compagnie obtient par ailleurs la première place dans deux catégories liées à son offre La Première : meilleure offre gastronomique proposée dans un salon de première classe et meilleure restauration à bord dans cette cabine de voyage.

« Nous sommes très fiers d’obtenir ces prestigieuses distinctions qui viennent à nouveau saluer l’excellence de notre savoir-faire à chaque étape du voyage et notre rôle d’ambassadeur de la gastronomie française. Nous maintenir parmi les dix meilleures compagnies au monde de ce classement de référence est également un encouragement à poursuivre nos efforts pour toujours mieux satisfaire nos clients. » Fabien Pelous, directeur de l’expérience client Air France.

Air France entend d’ailleurs poursuivre l’amélioration de son offre La Première. Cet été, la compagnie inaugure un nouveau parcours exclusif et privatif en aéroport, grâce à la création d’un nouveau vestibule et de vastes suites. L’hiver prochain, elle dévoilera une toute nouvelle cabine La Première totalement repensée. Côté transporteurs low-cost, un autre cocorico : Transavia est arrivée en 5e position, derrière Air Asia, Scoot, Volotea et Flynas.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

L’été est là et avec lui les envies de voyager. Cette année, nous prévoyons une saison estivale très animée. Aussi pour vous aider, ainsi que vos clients, à bien préparer les voyages d’été, nous avons rassemblé ici les informations les plus importantes : cela va des conseils d’initiés jusqu’aux rappels importants concernant les aéroports.

  • Enregistrement des coordonnées


Aidez-nous à contacter vos clients facilement en cas d’irrégularités de vols : pour cela entrez systématiquement les coordonnées du client dans le PNR à l’aide du format « SSR CTC ». Portable et mail à communiquer à votre agence UVET France

  • Réservation d’un créneau horaire aux postes de contrôle de sécurité


Dans de nombreux aéroports, les passagers ont la possibilité de réserver un créneau horaire pour le passage aux contrôles de sécurité, ce qui leur permet de réduire le temps d'attente à l’aéroport et de rejoindre sereinement la porte d'embarquement.

https://www.lufthansa.com/fr/fr/security-check-time-slot

  • Enregistrement en ligne


Recommandé (en ligne via l’application ou le site Internet de la compagnie effectuant le vol).
Notre conseil : munissez-vous du code de réservation du vol réservé ou le numéro de billet, car ces informations serviront d'identifiant lors de l’enregistrement en ligne.

  • Prévoir suffisamment de temps à l’aéroport


Les voyageurs devraient prévoir suffisamment de temps à l'aéroport, en particulier s'ils ont des bagages à enregistrer.

Et pour obtenir encore plus d’informations et de conseils pratiques, nous vous invitons à consulter la page suivante :
Nos conseils et services pour des voyages sans stress

https://business.lufthansagroup.com/fr/fr/news/tips-and-services.html?utm_medium=email&utm_source=nl-experts

Source : https://www.lufthansaexperts.com/

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