18/11/2024

LE MONDE DANS TOUS SES ETA

Les ETA (Electronic Travel Authorization) deviennent la nouvelle norme pour voyager. L'Australie fut la première à lancer cette formalité, suivie par les Etats-Unis, le Canada, ou encore Singapour et bientôt le Royaume-Uni pour les Européens. L'UE est sur les rangs, mais rencontre des difficultés.

C’est devenu la nouvelle norme pour les voyageurs ayant la possibilité de se rendre dans un pays sans visa particulier : l‘Autorisation de Voyage Electronique (Electronic Travel Authorization). Ce formulaire en ligne permet à l’autorité du pays réceptif de stocker des données sur un voyageur, l’ETA remplaçant en quelque sorte la fiche qu’un voyageur devait remplir avant d’entrer dans un pays dans le passé.

L’ETA s’apparente donc à une autorisation d’entrée. Avec la facilité de tout remplir électroniquement depuis chez soi ou son bureau. Et de passer en quelques minutes les frontières à l’arrivée muni généralement d’un QR code généré par l’ETA.

La France en tête des passeports passe-partout

Cette souplesse de formalité est généralement réservée aux voyageurs exemptés de visa. Néanmoins, certains pays – comme par exemple le Cambodge – exigent désormais d’avoir cette autorisation avant l’arrivée sur son sol, visa ou pas, tandis qu’au Kenya comme au Sri Lanka, l’ETA correspond de fait à un visa. Une curiosité néanmoins pour le Mexique : dans les aéroports, les voyageurs français obtiennent bien leur visa – gratuit – à l’arrivée ainsi qu’un Formulaire Migratoire Multiple (FMM) électronique. Généré automatiquement, il devra cependant être imprimé pour tout passage par une frontière terrestre.

Les législations variant grandement d’un pays l’autre, il est donc indispensable de bien regarder quelles sont les règles d’entrée sur le territoire de destination. Les compagnies aériennes envoient généralement des messages rappelant quelles sont les formalités obligatoires. Sur le site du ministère des affaires étrangères et européennes du gouvernement français, une page dédiée aux formalités fournit toutes les mises à jour.

Un modèle qui se multiplie à travers le monde

Jusqu’à présent, les voyageurs d’affaires européens devaient surtout remplir une ETA pour l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) ou pour la zone pacifique (Australie et Nouvelle-Zélande).

L’Australie a été le premier pays au monde à lancer une ETA. Les premiers tests débutèrent en 1996 avec Singapour. La pratique s’est généralisée à partir de 2001. L’Australie applique ainsi deux types d’ETA. Celui pour les ressortissants de l’Union Européenne est le plus simple. Appelé Evisitoril est gratuit et délivré en ligne en généralement 24 heures.

Le modèle australien a été suivi depuis une dizaine d’années par les pays suivants : Cambodge, Canada, Corée, Etats-Unis, Kenya, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Seychelles, Singapour et Sri Lanka. En 2024, la Malaisie et le Cambodge ont rendu obligatoire l’obtention d’une autorisation électronique de voyage pour les voyageurs européens. En 2025, Israël, Royaume-Uni et Thaïlande introduiront à leur tour une ETA pour les visiteurs exemptés de visa ou bénéficiant d’un visa gratuit.

Pour le Royaume-Uni, le programme UK-ETA devient universel dès janvier 2025 après avoir été testé depuis un an avec certains ressortissants du Golfe. Cette formalité concernera 49 pays mais elle se fera graduellement.

Si les citoyens du Canada ou des Etats-Unis devront obtenir une ETA avant leur arrivée dès le 8 janvier, les citoyens de l’Union Européenne sont tranquilles jusqu’au 2 avril. A cette date, ils devront – Irlande exceptée – se munir aussi de la fameuse autorisation. Il en coûtera 10 £, sera délivré en un maximum de temps de trois jours et aura une validité de deux ans. Cependant, tout changement de passeport impliquera une nouvelle demande.

Les déboires de l’ETIAS et de l’EES en Europe

L’Europe travaille également sur l’introduction à la fois d’un visa et d’une autorisation préalable de voyage électroniques. Elle concerne les ressortissants autres que ceux de trente pays européens (26 Etats de l’UE + l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse). En gestation depuis 2016, l’ETIAS devrait faciliter les entrées sur le territoire de l’Europe et sera valable trois ans.

L’autorisation préalable ETIAS se double cependant de l’EES. Il s’agit dans les faits d’un système d’entrée/sortie informatique automatisé, installé pour renforcer les frontières externes européennes. Il remplace en fait le coup de tampon sur le passeport. L’EES compte des données enregistrées dans la base ETIAS, le document de voyage utilisé, ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie.

Le système servira surtout à mieux contrôler les mouvements migratoires. Il enregistre en effet les ressortissants de pays tiers chaque fois qu’ils franchissent les frontières extérieures des pays européens participant à l’ETIAS. L’EES sera automatique, et ne demandera aucune formalité supplémentaire au voyageur.

Idéaux dans leur conception, les deux programmes se heurtent pourtant depuis le début à des problèmes techniques. Mais aussi parfois aux atermoiements des pays impliqués dans ce système. Aussi l’ETIAS-EES a été repoussé au moins à 5 reprises depuis sa potentielle mise en place en 2021. Non seulement des difficultés techniques impliquant des défaillances des systèmes, mais aussi la protection des données, des problèmes dans la mise en place de l’EES, ont repoussé le lancement.

Prévu en juin 2024, la France a réussi à obtenir un délai supplémentaire avec la tenue des Jeux olympiques. Le lancement avait été alors reporté au 10 novembre. On a appris depuis que ce ne serait pas avant la mi-2025. Il semblerait qu’il continue d’y avoir des incompatibilités entre les systèmes de données de l’ETIAS et de l’EES

Les ETA sont l’avenir du voyageur

Si les ETA sont bien synonymes de simplification des formalités de voyages, le tout digital peut tourner parfois au casse-tête. La semaine dernière, les passagers se rendant aux Etats-Unis depuis l’Europe ne pouvaient produire leur autorisation d’entrée sur le territoire américain à cause d’une panne du système. Panne qui a duré deux heures. Le site ESTA annonçait du reste une maintenance de nouveau le 13 novembre entre 7 heures et 9 heures du matin heure européenne. Coup de chance: peu d’avions partaient pour les Etats-Unis depuis l’Europe à ces heures-là !

L’ETA pour le « voyageur digne de confiance » au Japon

On l’appelle le Trusted Traveler Program au Japon. Lancé en 2020, ce programme est dédié aux voyageurs « dignes de confiance » selon des critères définis par les autorités japonaises. Par « digne de confiance », le Japon considère les ressortissants de pays exemptés de visa venant pour un court séjour. Et qui n’ont jamais commis d’acte illégal ou illicte au Japon, ayant entraîné une amende, injonction ou expulsion du pays.

S’y ajoutent également l’un des critères suivants: -Etre responsable au sein d’une entreprise ou être employé à plein temps dans le cadre d’un déplacement d’affaires.

  • Etre un touriste avec une carte de crédit platinum d’une institution reconnue (Amex ou BNP Paribas par exemple).
  • Etre un membre de famille d’un touriste ou d’un voyageur d’affaires tels qu’identifiés dans les phrases précédentes.
  • Faire partie des citoyens américains membres du Global Entry Program des services de l’immigration et des frontières des Etats-Unis.

Quelle est la récompense, une fois les formalités d’enregistrement au programme accomplies pour le « Trusted Traveler »? La possibilité d’utiliser les passages automatiques de frontières dans tous les aéroports du pays sans tampon pendant une durée de trois ans grâce à une carte délivrée par les autorités. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?

 

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Éléments similaires (par tag)

  • QUE FAIRE POUR EVITER LES EFFETS DU DECALAGE HORAIRE OU « JET LAG » ?
    Dans Blog

    Décalage horaire : astuces pratiques et organisationnelles pour réduire le « Jet Lag »

    Avant de prendre l'avion pour une destination assez lointaine, organisez-vous de façon à atténuer ou écourter les effets gênants du décalage horaire.

    Avant le départ en voyage 

    Choisissez si possible un vol de jour, ce qui permet de limiter la dette de sommeil.

    En cas d’évènement important à destination (compétition sportive, conférence, etc.), prenez si possible un vol qui permette d’arriver quelques jours avant pour que l’organisme ait pu s’adapter et ne soit plus affecté par le décalage horaire.

    Essayez de modifier progressivement quelques jours avant le départ vos heures de coucher, de lever et des repas, pour anticiper le rythme local. Par exemple, décalez votre heure de coucher d’une heure par jour dans le même sens que celle de la destination d’arrivée.

    Calez-vous le plus possible sur le nouveau rythme horaire (repas, lever, coucher, etc.).

    Pendant le voyage

    Pendant le voyage en avion, mettez votre montre à l’heure du pays de destination et essayez de respecter les horaires veille / sommeil du pays de destination et profitez du vol pour vous reposer.

    Hydratez-vous régulièrement, évitez l’alcool et tous les excitants comme le café ou le thé.

    Si un repas est servi à bord, essayez de manger en vous calant sur l’horaire de destination.

    À l’arrivée

    Une fois dans le pays de destination, faites une courte sieste (20-30 minutes) si besoin et réglez votre rythme de sommeil le plus rapidement possible sur l’heure locale.

    Prenez vos repas aux heures locales.

    Selon le lieu d’arrivée, choisissez vos moments d’exposition en extérieur à la lumière naturelle et portez des lunettes de soleil pour réduire l’exposition à d’autres moments. Ainsi :

    • pour un voyage vers l’est, exposez-vous à la lumière le matin, promenez-vous dehors avant le déjeuner et mettez des lunettes de soleil l’après-midi ;
    • à l’opposé, pour un voyage vers l’ouest, évitez la lumière vive le matin, sortez l’après-midi si possible sans lunettes de soleil et exposez-vous à la lumière vive le soir pour vous aider à retarder votre coucher.

    Évitez toute activité physique importante et toute activité potentiellement stressante (jeux vidéo par exemple) dans les heures précédant le coucher.

    Vous ne partez que 2 à 3 jours dans un pays avec décalage horaire

    Dans ce cas conservez le rythme de votre pays d’origine. C’est ce que font les personnes de bord dans les avions.

     

    Source : ameli.fr

     

  • SNCF : NOUVEAUX APPELS A LA GREVE LES 4, 5 ET 11 JUIN
    Dans Blog

    Après le mouvement de grève de la semaine dernière, masqué par la direction grâce au recours à des cadres volontaires, les syndicats veulent obtenir gain de cause sur les primes et les conditions de travail avec ces nouveaux appels à des débrayages de cheminots.

    Très remontés, les cheminots grévistes de la SNCF maintiennent la pression. Après le mouvement lancé la semaine dernière englobant le pont du 8 mai, la CGT-Cheminots a appelé à nouveau à la grève les 4, 5 et 11 juin. La principale organisation syndicale de la compagnie ferroviaire espère ainsi obtenir gain de cause sur l’organisation des plannings, les primes et augmentations de salaires mais aussi désormais sur les embauches et la formation.

    Les conducteurs seront les premiers à ouvrir le bal le mercredi 4 juin à l’occasion d’une négociation sur les primes dont bénéficient cette catégorie de cheminots. Le jeudi 5 juin, la CGT espère mobiliser dans toutes les branches de l’entreprise en invitant « l’ensemble des cheminots, de tous les métiers et de tous les collèges à agir par la grève» . Enfin, le mercredi 11 juin, ce seront, comme le week-end dernier, les contrôleurs des TGV qui prendront le relais.

    Impact limité lors de la dernière grève

    Le mouvement lancé la semaine dernière par la CGT et Sud Rail a principalement touché le trafic des Transiliens en Ile-de-France et TER dans plusieurs régions dont les Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 9 trains/10 durant le pont du 8 mai, la circulation est en effet restée quasi normale dans les TGV grâce à la mobilisation de cadres volontaires préalablement formés au poste de chef de bord.

    Les deux syndicats se sont élevés tout le week-end dans les médias contre cette pratique, considérant ces salariés des bureaux comme des « briseurs de grève »

     alors que 40% des contrôleurs s’étaient déclarés grévistes mercredi, et près de 60% vendredi. Les syndicats ont aussi accusé la direction d’avoir limité le nombre de places offertes ce week-end en faisant rouler des rames simples ne nécessitant qu’un seul Volontaire d’accompagnement occasionnel comme chef de bord au lieu de quatre traditionnellement sur les rames doubles. Cette accusation a été rejetée par la SNCF.

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

  • TRANSAVIA ANNONCE LES COULEURS POUR 2026 : BLEU, BLANC, ROUGE… ET BUSINESS TRAVEL
    Dans Blog

    Le programme de l’été 2026 a déjà été (partiellement) dévoilé par Transavia. Il prolongera le passage de flambeau d’Air France à sa filiale low-cost sur Orly, et sur le réseau français.

    Transavia est déjà dans les starting-blocks pour passer à l’offensive durant l’été… 2026. Et à la différence de la saison estivale qui se profile, durant laquelle aucun changement majeur n’a été programmé dans l’Hexagone, la compagnie prévoit une véritable montée en puissance sur le réseau domestique. Dans la ligne de mire de la compagnie low-cost : ces lignes franco-françaises qui intéressent tant la clientèle affaires. Et bien sûr l’aéroport d’Orly, où Air France passe le témoin à sa filiale low-cost.

    Transavia : programme d’été renforcé en France

    Symbole de cette prise de pouvoir de Transavia à Orly, et de son opération séduction envers le business travel : un salon d’aéroport dédié à la compagnie ouvrira ses portes en avril 2026. Auparavant, à compter du 29 mars, Transavia aura lancé ses nouveaux vols vers Nice, Marseille et Toulouse. Jusqu’à 8 vols quotidiens seront proposés depuis Orly vers Nice et Toulouse, et deux vers Marseille. De quoi répondre aux besoins de flexibilité de la clientèle affaires pour leurs déplacements domestiques. Quant à la fluidité du parcours voyageur, elle doit être améliorée par le choix du terminal Orly 2 depuis lequel embarqueront les voyageurs pour Nice, Toulouse et Marseille. Avec la promesse d’un temps de parcours limité entre les comptoirs d’enregistrement et la porte d’embarquement.

    Orly : Air France sur le départ

    Olivier Mazzucchelli, Président Directeur Général de Transavia France mesure toute l’importance de ce virage dans l’histoire de la compagnie : « La saison été 2026 marquera une étape importante dans le développement de Transavia. Nous proposerons une offre adaptée aux besoins de nos clients depuis Nice, Marseille et Toulouse avec des fréquences de vol permettant un aller-retour dans la journée et un accès rapide au centre de Paris. Cette nouvelle offre s’accompagnera des évolutions sur notre produit pour améliorer notre qualité de service. Nous avons à cœur de répondre aux attentes d’une clientèle business grâce à une flexibilité accrue, un service de salon dédié à Orly et des équipages reconnus pour leur qualité de service », assure Olivier Mazzucchelli.

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

     

     

  • CONFLIT INDE-PAKISTAN : LES COMPAGNIES AERIENNES EVITENT LE SURVOL DE LA ZONE
    Dans Blog

    Le conflit armé émergeant entre Inde et Pakistan bouleverse les lignes aériennes entre Europe et Asie, les compagnies évitant désormais de survoler la zone.

    Voici un nouveau problème qui émerge pour les compagnies aériennes : l’escalade militaire entre Inde et Pakistan. Jusqu’à présent, il s’agit d’un conflit armé limité, qui pourrait dégénérer tout simplement en une guerre entre les deux pays, ennemis depuis la partition de l’Inde en 1947. Les tirs militaires dans la région du Cachemire font que les compagnies aériennes désormais évitent le survol du nord de l’Inde et de tout le Pakistan.

    Concrètement, les transporteurs aériens européens prennent désormais une route qui passe par la Turquie, le Golfe persique (Irak, Koweït, Emirats Arabes Unis et Oman) avant d’entrer en Inde par Bombay et poursuivre sur le Sud-est asiatique. Sur cet axe, le temps de vol reste plus ou moins le même.

    Concernant les vols vers la Chine, la Corée et le Japon depuis l’Europe, les avions passent désormais par la Turquie, l’Asie centrale et la Chine, évitant à la fois la Russie au nord et le duo Afghanistan/Pakistan au sud. Là aussi, sans conséquence réelle sur les temps de vol.

    En revanche, la durée des vols s’étend de facto pour les liaisons à destination de Delhi. Les compagnies aériennes doivent désormais entrer en Inde à hauteur d’Ahmedabad et survoler le Rajasthan avant d’atterrir à Delhi. Un parcours qui rallonge le temps de vol de 45 à 60 minutes au maximum pour des vols depuis l’Europe.

    Air India, la plus touchée par le conflit

    Ce sont cependant les compagnies indiennes qui vont le plus souffrir de la situation, en particulier Air India, basée à Delhi. Le transporteur doit réorienter l’ensemble de ses vols via le sud de l’aéroport. Ce qui affecte non seulement la durée de ses vols sur l’Europe mais aussi vers l’Amérique du Nord. Le transporteur doit désormais faire une escale sur le continent (généralement à Copenhague ou Vienne) pour remplir ses réservoirs.

    Plusieurs compagnies aériennes asiatiques ont annoncé aussi redéployé leurs lignes par d’autres voies aériennes d’acheminementChina Airlines a par exemple annulé son vol Taipei-Londres mercredi car il devait faire une escale technique. Tandis que Thai Airways, Vietnam Airlines et Eva Air ont indiqué que certaines liaisons allaient devoir ajuster leurs horaires.

    Les passagers affaires doivent donc contacter leur compagnie aérienne pour s’assurer des heures de départ et de leurs éventuelles correspondances.

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

  • GREVE SNCF : ALAIN KRAKOVITCH ANNONCE « UNE MESURE DE COMPENSATION EXCEPTIONNELLE » POUR LES VOYAGEURS
    Dans Blog

    Malgré la grève de ce week-end, le directeur TGV-Intercités de SNCF Voyageurs s’est engagé à ce que tous les voyageurs arrivent à destination. La compagnie va compenser tous les voyageurs impactés.

    « Notre objectif, pour ce week-end, est de faire circuler un maximum de voyageurs et d’offrir à tous nos clients une solution », s’est engagé Alain Krakovitch devant la gare Montparnasse, à Paris. Plusieurs catégories de personnels de la SNCF sont appelés à faire grève depuis le lundi 5 mai. Pour autant, le directeur TGV-Intercités assure que 9 TGV sur 10 circuleront ce week-end et que, jusqu’à jeudi, le trafic Ouigo et InOui serait « normal. Tous les enfants qui circulent dans le cadre de Junior et Compagnie auront leur trajet garanti. Tous les trains internationaux circulent normalement », assure également Alain Krakovitch.

    « Le deuxième objectif est de donner l’information le plus tôt possible », selon le directeur. « Si votre TGV circule, vous recevez depuis hier et pendant toute la journée un SMS ou un mail confirmant cette circulation », détaille-t-il. En cas de suppression d’un TGV, les clients recevront « également aujourd’hui et, au maximum jusqu’à demain matin, un SMS ou un mail. » Les voyageurs qui verraient leur train supprimés auront la possibilité de se repositionner « sur un autre TGV, gratuitement, et pour la même destination », comme l’avait promis Christophe Fanichet.

    Mesure de compensation exceptionnelle

    Alain Krakovitch a par ailleurs annoncé ce mardi que tous les voyageurs dont le trajet serait impacté par la grève lors de ce week-end prolongé bénéficieront d’une « mesure de compensation exceptionnelle. Même s’ils ont choisi de se repositionner sur un autre train, ils recevront, dans les 30 jours, un bon de réduction de 50% sur un prochain trajet TGV, valable sur toute la période de ventes actuelle – soit jusqu’au 29 août. »

    Une mesure singulière, qui trahit peut-être une crainte. Celle de voir les clients, fatigués des remous de la SNCF, partir chez la concurrence. Cette inquiétude, le directeur la concède : cette grève, « c’est une aubaine pour Trenitalia ». « La tentation des voyageurs, c’est de se repositionner sur d’autres modes de transport. »

    Réservistes

    Afin d’assurer un service « presque normal », la SNCF a fait appel à ceux que Alain Krakovitch appelle les « réservistes. » Ces volontaires, parmi les cadres de la compagnie, ont été formés pour pallier le manque de personnel, « sur les missions de chef de bord. » Une mesure que le responsable défend, malgré les critiques des syndicats, pour qui il « paraît normal que des cadres puissent aussi mesurer ce que c’est d’être en contact avec des clients. »

    Pour le moment, Alain Krakovitch refuse de s’avancer sur les week-ends à venir, et déclare n’avoir reçu aucune information des syndicats, malgré l’échec des négociations. Rien que la grève de ce week-end devrait coûter « plusieurs millions d’euros » à la SNCF, a-t-il déclaré.

    Source : https://www.lechotouristique.com/

Afin d'améliorer votre expérience, nous utilisons des cookies pour conserver les informations de connexion et collecter les statistiques en vue d'optimiser les fonctionnalités du site. Cliquez sur "Accepter et continuer" pour accepter les cookies et poursuivre directement sur le site ou cliquez sur "En savoir plus" pour consulter en détail les descriptions des types de cookies. En savoir plus