Depuis le début de l'année 2024, les passagers des aéroports équipés de nouveaux scanners C3 pouvaient passer les contrôles de sûreté sans aucune limitation pour les liquides. La Commission Européenne réintroduit temporairement les restrictions à 100 ml par flacon à partir du 1er septembre.

Les passagers s’y étaient (presque) tous habitués. Depuis 2006, obligation est faite de mettre sous pochette plastique des contenants liquides de 100 ml maximum. Ainsi que de sortir ordinateurs portables de leur sac lors du passage des contrôles de sûreté en aéroport. Depuis quelques mois pourtant, on assistait à un allègement des mesures de sûreté sur certains aéroports de l’Union Européenne. Ceux dotés des nouveaux scanners C3.

Les grands hubs européens déploient les scanners C3

Ces machines sont similaires à celles utilisées dans les hôpitaux pour des examens. Ils permettent de voir le bagage en 3D, offrant une détection complète. Tout cela au bénéfice du passager, qui n’est plus obligé de vider son sac. Les contrôles se réduisent ainsi à quelques minutes, parfois à tout juste une minute. Selon les experts, l’installation d’une telle technologie permettrait ainsi d’augmenter de 30% la capacité de contrôle.

De nombreux aéroports en Europe utilisent en partie ce nouveau système. Comme à Paris-Orly, Francfort, Munich, Amsterdam, Malte, Rome-Fiumicino, Stockholm-Arlanda ou tout récemment Paris-CDG, Dublin, Madrid, Barcelone et Zurich. D’autres comme Copenhague, Vienne ou encore Genève annoncent s’en équiper d’ici 2026.

Y-aurait-il cependant une faille dans le système? Au Royaume-Uni, le ministère des transports a réintroduit en juin la restriction à 100 ml pour les liquides sur les six aéroports équipés de scanners en 3D. Soit Londres City Airport, Aberdeen, Leeds-Bradford, Newcastle, Southend et Teeside.

Le retour de la norme des 100 ml

A son tour, l’Union Européenne vient d’édicter la même restriction temporaire pour les aéroports équipés. Dans un communiqué, la Commission Européenne va appliquer des restrictions temporaires à l’inspection filtrage des liquides à partir du 1er septembre. Le retour des anciennes règles affecte les aéroports de l’UE, ainsi que d’Islande, de Suisse et de Norvège.

La taille maximale autorisée pour les contenants individuels de liquides reviendra donc à la norme précédente de 100 ml pour tous les aéroports. La Commission Européenne indique que « cette mesure de précaution ne répond pas à une nouvelle menace, mais à un problème technique temporaire, en accord avec les partenaires internationaux de l’UE » .

La Commission indique collaborer étroitement avec les États membres et la Conférence européenne de l’aviation civile pour mettre au point des solutions techniques rapides, garantissant les normes les plus élevées de sécurité et de sûreté dans les transports aériens.

L’ACI Europe enrage

La décision indigne évidemment l’ACI Europe, qui représente les aéroports du continent. L’association indique que ce nouveau changement va entraîner des contraintes opérationnelles importantes. Notamment le déploiement de personnel supplémentaire. Ainsi qu’une potentielle reconfiguration des points de contrôle de sécurité.

L’ACI se plaint aussi que cette mesure dévalue l’investissement des aéroports. L’association souligne que le coût des machines est en moyenne 8 fois plus élevé que les machines de contrôle à rayons X conventionnelles.

Pour Olivier Jankovec, directeur général de l’ACI Europe: « La sécurité n’est pas négociable, tous les aéroports se conformeront pleinement à la nouvelle restriction. Il n’en reste pas moins que les aéroports qui ont été les premiers à adopter cette nouvelle technologie sont lourdement pénalisés, tant sur le plan opérationnel que financier » .

Et de poursuivre. « Ces aéroports avaient pris la décision d’investir et de déployer des scanners C3 en toute bonne foi, en se basant sur le fait que l’UE avait donné son feu vert à cet équipement sans aucune restriction. La décision d’imposer maintenant d’importantes restrictions à leur utilisation remet en question la confiance que l’industrie peut accorder au système actuel de certification de l’UE. Nous devons veiller à ce que le système de certification de l’UE offre la sécurité juridique et la stabilité opérationnelle nécessaires à l’avenir » .

L’urgence d’un calendrier de levée des restrictions

L’ACI Europe appelle de ses vœux une feuille de route donnant des dates sur un retour à la normale. Et surtout de préciser si les liquides limités à 100ml peuvent rester à l’intérieur des bagages de cabine lors des contrôles par scanners C3.

L’ACI Europe noircit quelque peu le tableau. En effet, il semble que la restriction édictée par la Commission ne concerne en effet que les liquides supérieurs à 100 ml. Les passagers devraient continuer à laisser ordinateurs portables, téléphones et autres objets électroniques dans leurs sacs. Ce qui contribuera malgré tout à une meilleure fluidité des passages aux contrôles de sûreté.

L’aéroport de Bordeaux s’apprête à voir easyJet renforcer son catalogue avec deux nouvelles destinations affaires pour l'hiver.

L’offre easyJet sur l’aéroport de Bordeaux a atteint 33 destinations cet été avec l’arrivée d’Athènes dans le catalogue du transporteur. Ce dernier prépare désormais la saison hiver. Et vient d’officialiser deux nouveaux vols. Un vol Bordeaux-Rabat est ainsi attendu le 29 octobre prochain. Il sera assuré deux fois par semaine, les mardis et samedis. Quant au vol Bordeaux-Rome Fiumicino, inauguré à l’occasion du tournoi des six nations de rugby, il sera pérennisé cet hiver, à raison de deux vols par semaine depuis Bordeaux, les lundis et vendredis, à compter du 8 novembre prochain.

« Le lancement de notre liaison entre Bordeaux et Rabat est une excellente nouvelle pour le tourisme loisirs et affinitaire » assure Reginald Otten, Directeur général adjoint d’easyJet pour la France. « En tant que première compagnie low-cost à Bordeaux, avec près de 30% des parts de marché et plus de 35 lignes, nous poursuivons nos efforts, en collaboration avec l’aéroport de Bordeaux, pour offrir les meilleures opportunités de voyage aux millions de passagers qui nous choisissent chaque année ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Voyager avec un bagage cabine est désormais courant pour de nombreux passagers, bien que les réglementations diffèrent selon les compagnies aériennes. Voici une comparaison des politiques de bagages cabine de six compagnies : RyanairAir FranceTransaviaEasyJetVolotea et Vueling.

 

Les compagnies aériennes Ryanair, Air France, Transavia, EasyJet, Volotea et Vueling sont parmi les plus populaires en Europe.

Un aspect crucial pour les voyageurs est la politique des bagages cabine, qui peut influencer non seulement le confort du voyage mais aussi le coût total. Ce comparatif explore les dimensions, les poids autorisés et les coûts associés aux bagages cabine de ces six compagnies.

Bagage cabine Ryanair : quelle dimension et quel prix ?

Chez Ryanair , tous les tarifs incluent un petit bagage personnel comme un sac à main ou un sac pour ordinateur portable (40 x 20 x 25 cm), à placer sous le siège devant vous. Si vous souhaitez transporter un bagage cabine plus grand (55 x 40 x 20 cm) jusqu'à 10 kg, il vous en coûtera 10 € lors de la réservation du vol. Si vous ajoutez ce bagage après la réservation et jusqu'à 40 minutes avant le départ, le coût sera de 12 €. Cependant, si vous êtes un passager avec un embarquement prioritaire, vous bénéficiez automatiquement d'un bagage cabine gratuit en plus de votre bagage à main.

Air France, tout savoir sur les bagages cabine

Pour Air France, les passagers sont autorisés à transporter un bagage mesurant jusqu'à 55 x 35 x 25 cm, incluant poches, roues et poignées, ainsi qu'un accessoire personnel de 40 x 30 x 15 cm. Le poids combiné de ces deux articles ne doit pas dépasser 12 kg en classe économique. Cependant, en Business ou La Première, le poids des deux bagages combinés est de 18 kg.

Tous les bagages cabine sont soumis à des contrôles avant l'embarquement. Les bagages non conformes doivent être enregistrés en soute, des frais supplémentaires peuvent s'appliquer.

Transavia : nouvelle politique pour les bagages cabines
 
Depuis le 3 avril 2024, Transavia offre à ses passagers plus de flexibilité pour les bagages cabine.

Tous les tarifs BASIC, PLUS, MAX incluent un petit bagage à main (40 x 30 x 20 cm). De plus, pour les tarifs BASIC et PLUS, il est désormais possible d'acheter une option qui permet d'ajouter un bagage cabine de 55 x 35 x 25 cm, pesant jusqu'à maximum 10 kg.

En achetant cette option lors de la réservation ou ultérieurement via votre espace Mon Transavia, vous pourrez avoir un embarquement prioritaire.

 
Bagage cabine Easyjet : que peut emporter un passager ?
 
EasyJet permet à chaque passager de transporter gratuitement un petit sac de 45 x 36 x 20 cm à placer sous le siège devant vous.

Si vous souhaitez emporter un grand bagage à main à bord dimensions maximales de 56 x 45 x 25 cm, poignées et roulettes comprises, vous pouvez le réserver pour votre vol moyennant des frais supplémentaires de 7.99€. Tous les passagers réservant un grand bagage à main bénéficient également du Speedy Boarding.

Bagages cabine Volotea : prix et dimension

Volotea permet à chaque passager de transporter gratuitement un petit sac mesurant jusqu'à 40 x 30 x 20 cm. Pour un bagage cabine standard de 55 x 40 x 20 cm, les passagers doivent payer des frais supplémentaires.

Vous pouvez ajouter des bagages à votre réservation à tout moment jusqu'à 2 heures et demie avant le départ, via le site web de Volotea, l'application mobile ou à l'aéroport, moyennant des frais de 9 à 30 €. Les membres MEGAVOLOTEA et MEGAVOLOTEA PLUS bénéficient d'un bagage cabine de 10 kg gratuit. Cependant, pour tous les passagers, le poids combiné de ces deux articles ne doit pas dépasser 10 kg.

Vueling : comment préparer son bagage cabine ?

Vueling a une politique similaire à Volotea, autorisant un petit sac gratuit de 40 x 30 x 20 cm. Pour un bagage cabine standard de 55 x 40 x 20 cm, les passagers doivent payer un supplément, qui varie, sur le site de 10 à 59€ et à l'aéroport de 45 à 75€.

Le poids maximum autorisé est également de 10 kg. A noté pour les clients voyageant aux tarifs Fly ou Fly Grande pour les vols internationaux, ainsi qu'aux tarifs TimeFlex pour les vols intérieurs en Espagne, le bagage cabine de 10 kg est inclus.

Il est également compris pour tous les clients Premium, ceux ayant souscrit au service d'assistance à l'aéroport, et ceux voyageant avec un bébé de moins de deux ans.

Bien se renseigner

Le coût et les dimensions autorisées pour les bagages cabine varient entre les compagnies aériennes low-cost et les compagnies traditionnelles. Il est important de vérifier les conditions spécifiques lors de la réservation, car elles peuvent changer et des frais supplémentaires peuvent s'appliquer pour les bagages plus grands ou plus lourds.

 

Source : https://www.tourmag.com/

 

LAX, le hub de Los Angeles, inaugurera début 2026 le service Automated People Mover, connectant l'aéroport au réseau de métro. Bien avant l'ouverture des JO 2028.

Alors que Paris 2024 focalise l’attention, la prochaine destination hôte des Jeux Olympiques d’été se prépare à accueillir l’événement dans les meilleures conditions. En témoigne l’annonce d’un calendrier de mise en service pour la liaison ferroviaire entre Los Angeles et son aéroport LAX.  Baptisé Automated People Mover (APM), ce nouveau trait d’union entre la destination et son hub fera ses grands débuts en janvier 2026. La fin de la construction a d’ailleurs été fixée au 8 décembre.

Concrètement, la nouvelle liaison ferroviaire raccordera l’aéroport de Los Angeles au réseau de métro, via trois stations intégrées à la zone du terminal central, raccordant notamment LAX aux lignes C et K.  Et ce 24h sur 24, sept jours sur sept, avec une fréquence d’un train toutes les deux minutes durant les heures de pointe.

Les responsables du projet tablent sur un trafic annuel de quelque 30 millions de passagers, notamment grâce à la gratuité du service pour les voyageurs et leurs accompagnants, ainsi qui pour l’ensemble des salariés de l’aéroport.

L’inauguration du service Automated People Mover se traduira logiquement par un report modal de la voiture vers les transports en commun. Plus de 65 millions de km parcourus habituellement en voiture devraient ainsi être économisés chaque année d’après la direction de LAX.

« Ce projet va changer la donne pour les millions de voyageurs de l’aéroport de Los Angeles, ainsi que pour les habitants et les entreprises des quartiers environnants », assure Karim Webb, président du Board of Airport Commissioners de l’aéroport. De son côté, la maire de Los Angeles Karen Bass prévoit que « Ce projet va réduire le trafic sur nos autoroutes et dans nos rues, tout en apportant à Los Angeles des emplois syndiqués bien rémunérés. Ce train sera directement relié au réseau métropolitain, ce qui permettra à l’aéroport de Los Angeles d’accueillir les Angelenos et les visiteurs du monde entier dans des conditions de classe mondiale » poursuit-elle.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Le transporteur national polonais LOT reprend à partir de septembre sa desserte Lyon-Varsovie, suspendue depuis 2008. Une bonne nouvelle pour l'aéroport rhodanien qui retrouve une de ses lignes traditionnelles.

C’était un des rares vols qui reliait Lyon à l’Europe Centrale et Orientale. Déjà dans les années 70, LOT Polish Airlines effectuait deux vols par semaine à destination de Varsovie dans un Tupolev 134. Avec l’ancienne compagnie yougoslave JAT, LOT assurait alors le lien entre Lyon et ce qui constituait à l’époque le « bloc soviétique ».

La liaison Lyon-Varsovie avait été suspendue en 2008. Elle reprend finalement le 30 septembre prochain. LOT offrira en effet six vols par semaine depuis Lyon avec des horaires différents selon les jours. L’appareil effectuant la ligne sera un Embraer 195 avec une classe affaires et économique. La durée du vol sera de deux heures et 20 minutes.

A Varsovie, le hub de la compagnie, les passagers auront accès aux nombreuses correspondances vers les lignes domestiques polonaises, l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient, les Etats-Unis ainsi que vers l’Asie. Le vol est prévu sur toute l’année. Lyon devient ainsi la troisième destination de la compagnie en France, après Paris-CDG et Nice.

La reprise de la ligne fait partie du plan stratégique d’expansion de la compagnie sur la période 2024-2028. Les réservations pour la nouvelle ligne sont déjà ouvertes à la vente.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

A quelques jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, un vol Perth-Paris de la compagnie australienne Qantas a atterri à Paris-CDG. Pour une première liaison directe entre la France et l'Australie.

17h20 pour 14 264 km. C’est le temps que dure le nouveau vol qui relie depuis le 14 juillet Perth à Paris, exploité par la compagnie australienne Qantas. Celle-ci n’est pas une inconnue en France. Dans les années 90, elle avait exploité une liaison aérienne entre Paris et Sydney avec escale à Singapour.

Autre temps, autre époque : c’est la première fois que Paris est relié sans escale à l’Australie. Et de plus, à la ville de Perth, capitale de l’Etat d’Australie Occidentale. La nouvelle ligne permet de réduire d’environ trois heures le temps de trajet le plus rapide entre les deux villes. Il constitue aussi le plus long vol sans escale de la France vers le reste du monde.

Trois vols hebdomadaires après les J.O.

Dans un premier temps, les vols seront assurés quatre fois par semaine pendant l’été européen et les Jeux olympiques et paralympiques, avant de passer à trois vols hebdomadaires à partir de la mi-août. Il s’agit de la troisième ligne sans escale entre l’Australie et l’Europe, Qantas desservant déjà Perth depuis Londres Heathrow et Rome Fiumicino. « Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation significative du nombre de clients souhaitant des vols directs sur des itinéraires long-courriers et évitant autant que possible les escales », a souligné Vanessa Hudson, PDG du groupe Qantas

Les passagers désireux de se rendre à Perth sur le vol sans escale devront pourtant prendre leur mal en patience. Sur les premières semaines, ce sont essentiellement les délégations olympiques australiennes qui rempliront les appareils. « Avec des liaisons fluides depuis Sydney, Melbourne, Brisbane et d’autres grandes villes, Perth sera la porte d’entrée de Paris sur l’Australie, a assuré Rita Saffioti, vice-premier ministre et ministre du tourisme de l’Australie-Occidentale. Qantas propose des liaisons vers plus de 60 destinations à travers le pays ».

Un service de bord d’exception

Un Boeing 787-9 Dreamliner assure le service. Spécialement conçu pour les voyages long-courriers, il offre aux passagers de larges fenêtres, un taux d’humidité élevé dans la cabine – ce qui permet d’atténuer l’effet jet-lag -, de même qu’un éclairage d’ambiance relaxant. Pour marquer le début des vols directs vers Paris, Qantas a lancé un certain nombre d’initiatives pour ses clients, notamment des pyjamas Martin Grant en édition limitée avec des trousses assorties et des menus élaborés par le chef Neil Perry pour la cabine Business. Les menus incluent des plats français classiques.

Qantas ne souhaite pas s’arrêter là et continuera d’investir à Perth. Le transporteur australien vient ainsi de conclure un accord avec l’aéroport afin d’y renforcer ses capacités, Qantas prévoyant d’ajouter 4,4 millions de sièges supplémentaires au départ et à destination de Perth d’ici à 2031.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

La cérémonie World Airline Awards du consultant aérien Skytrax a révélé quelles sont les meilleures compagnies aériennes au monde. Si les trois meilleures compagnies restent Qatar Airways, Singapore Airlines et Emirates, la compagnie Air France reste au top 10 et se classe même en seconde position en Europe derrière Turkish Airlines.

 

Comme chaque année, le consultant Skytrax, qui juge la qualité de toute la chaîne du voyage aérien allant des aéroports aux compagnies, révèle le résultat des meilleurs prestataires du secteur. Une classification établie grâce aux votes de voyageurs du monde entier. Pour cette édition 2024, plus de 21 millions d’avis provenant de passagers d’une centaine de nationalités ont participé à l’enquête Skytrax entre septembre 2023 et mai 2024.

On retrouve certes dans le top 10 un trio devenu classique et qui alterne chaque année leur position : Qatar Airways, Singapore Airlines et Emirates. De la quatrième à la dixième place se succèdent compagnies asiatiques et européennes : All Nippon Airways, Cathay Pacific, Japan Airlines, Turkish Airlines, EVA Air, Air France et Swiss. Plus loin dans le classement, British Airways est 13e, Iberia 15e et Lufthansa 18e. Parmi les compagnies nord-américaines, la meilleure reste Delta Air Lines, en 21e position. Elle est suivie par Air Canada (29e au classement).

Air France reste au top

Air France se distingue, même si la compagnie a perdu deux places entre 2023 et 2024, passant de la 7e à la 9e place. La compagnie a été cependant récompensée par trois premiers prix venant saluer l’excellence de son offre de produits et services. Pour la quatrième année consécutive, Air France est ainsi élue meilleure compagnie aérienne pour la région Europe de l’Ouest. La compagnie obtient par ailleurs la première place dans deux catégories liées à son offre La Première : meilleure offre gastronomique proposée dans un salon de première classe et meilleure restauration à bord dans cette cabine de voyage.

« Nous sommes très fiers d’obtenir ces prestigieuses distinctions qui viennent à nouveau saluer l’excellence de notre savoir-faire à chaque étape du voyage et notre rôle d’ambassadeur de la gastronomie française. Nous maintenir parmi les dix meilleures compagnies au monde de ce classement de référence est également un encouragement à poursuivre nos efforts pour toujours mieux satisfaire nos clients. » Fabien Pelous, directeur de l’expérience client Air France.

Air France entend d’ailleurs poursuivre l’amélioration de son offre La Première. Cet été, la compagnie inaugure un nouveau parcours exclusif et privatif en aéroport, grâce à la création d’un nouveau vestibule et de vastes suites. L’hiver prochain, elle dévoilera une toute nouvelle cabine La Première totalement repensée. Côté transporteurs low-cost, un autre cocorico : Transavia est arrivée en 5e position, derrière Air Asia, Scoot, Volotea et Flynas.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

L’été est là et avec lui les envies de voyager. Cette année, nous prévoyons une saison estivale très animée. Aussi pour vous aider, ainsi que vos clients, à bien préparer les voyages d’été, nous avons rassemblé ici les informations les plus importantes : cela va des conseils d’initiés jusqu’aux rappels importants concernant les aéroports.

  • Enregistrement des coordonnées


Aidez-nous à contacter vos clients facilement en cas d’irrégularités de vols : pour cela entrez systématiquement les coordonnées du client dans le PNR à l’aide du format « SSR CTC ». Portable et mail à communiquer à votre agence UVET France

  • Réservation d’un créneau horaire aux postes de contrôle de sécurité


Dans de nombreux aéroports, les passagers ont la possibilité de réserver un créneau horaire pour le passage aux contrôles de sécurité, ce qui leur permet de réduire le temps d'attente à l’aéroport et de rejoindre sereinement la porte d'embarquement.

https://www.lufthansa.com/fr/fr/security-check-time-slot

  • Enregistrement en ligne


Recommandé (en ligne via l’application ou le site Internet de la compagnie effectuant le vol).
Notre conseil : munissez-vous du code de réservation du vol réservé ou le numéro de billet, car ces informations serviront d'identifiant lors de l’enregistrement en ligne.

  • Prévoir suffisamment de temps à l’aéroport


Les voyageurs devraient prévoir suffisamment de temps à l'aéroport, en particulier s'ils ont des bagages à enregistrer.

Et pour obtenir encore plus d’informations et de conseils pratiques, nous vous invitons à consulter la page suivante :
Nos conseils et services pour des voyages sans stress

https://business.lufthansagroup.com/fr/fr/news/tips-and-services.html?utm_medium=email&utm_source=nl-experts

Source : https://www.lufthansaexperts.com/

À compter du 26 juin 2024 (date d’émission du billet), les compagnies de Lufthansa Group introduiront un nouveau supplément pour tous les vols au départ d’un pays de l’Union européenne, de Grande-Bretagne, de Norvège et de Suisse, pour des voyages à partir du 1er janvier 2025.*

L’Environmental Cost Surcharge (supplément environnemental) s’applique :

  • à chaque segment de vol Austrian Airlines / Brussels Airlines / Eurowings / Lufthansa / SWISS / Air Dolomiti / Discover Airlines / Edelweiss / Lufthansa City Airlines / Lufthansa CityLine (opéré et commercialisé par OS/SN/EW/LH/LX/EN/WK/4Y/VL/CL ou des partenaires de wet lease)**
  • aux billets OS/SN/LH/LX/EN (257/082/220/724/101)
  • à tous les canaux de distribution


Le supplément sera automatiquement calculé avec un code de taxe YQ (YQ-F) et inclus dans le prix du billet à son émission.

Ce supplément est destiné à couvrir les coûts additionnels issus des réglementations environnementales telles que le mandat SAF (carburant d’aviation durable) de l’Union européenne (« ReFuelEU Aviation »), les adaptations du système d’échange de quotas d’émission (SEQE-UE) ainsi que d'autres coûts liés à la réglementation.

*Le supplément s’applique à tous les points de vente, à l’exception des billets vendus en Iran (POS : IR), des voyages ayant pour point de départ Hong Kong (POC : HK) et des séjours débutant ou prenant fin au Japon.

**Les réservations Eurowings sans billet ne sont pas soumises à ce supplément.

 

Source : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Accor réunit les représentants de 17 entreprises internationales autour d'un conseil consultatif chargé de penser au futur du MICE et du voyage d'affaires.

Depuis la pandémie, la direction Europe du Nord du groupe Accor avait pris l’habitude de réunir ses clients grands comptes lors de l’événement Masters of Travel. Une façon de prendre le pouls des évolutions d’un voyage d’affaires encore chancelant auprès d’acteurs de nombreux secteurs venus entre autres d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Suède ou de Pologne.

L’hôtelier français va aujourd’hui plus loin en lançant un conseil consultatif international visant à redéfinir le voyage et les réunions d’affaires : le Global Leadership Council (GLC). Une instance de réflexion qui a pour objectif, selon Accor, « de tirer des enseignements précieux qui permettront de définir des stratégies exploitables visant à stimuler et à transformer le voyage d’affaires à l’échelle mondiale« .

Dans ce cadre, ce conseil réunit la direction du groupe et des responsables et acheteurs de déplacements professionnels de 17 multinationales représentant différents secteurs tels que les services financiers, l’ingénierie, l’industrie manufacturière, les transports, l’énergie, les services professionnels ou encore les technologies. Un ensemble qui pèse pour plus de 2,7 millions de voyageurs professionnels. « Le GLC est un forum essentiel où partager des idées et collaborer à l’élaboration de solutions répondant aux besoins évolutifs des voyageurs d’affaires et de ses membres« , a commenté Sophie Hulgard, directrice des ventes de Accor et coordinatrice du GLC.

Ce conseil consultatif s’est réuni pour la première début juin à Paris avec des échanges axés autour de l’évolution des attentes des entreprises et des voyageurs et des tendances montantes du voyage, de l’intérêt grandissant pour le développement durable ou encore du rôle « significatif » de la distribution et de la tarification. Une rencontre qui a aussi donné à Accor de mettre en valeur ses atouts, notamment son programme de fidélité B2B ou la marque Sofitel, hôte de l’évènement.

Si le groupe français devrait publier un rapport plus détaillé plus tard dans l’année, l’ensemble des membres du conseil se sont accordés sur les trois principales priorités en matière de voyages d’affaires à leurs yeux. Tout d’abord l’expérience des voyageurs à travers une bonne communication entre les collaborateurs des entreprises clientes et Accor, l’efficacité numérique de même que leur bien-être et leur sécurité. Sans surprise, les deux autres priorités concernent, l’une la gestion et l’optimisation des coûts – à travers le respect des programmes et des conditions tarifaires et la prévention des frais -, et l’autre la RSE, entre réduction des émissions de CO2, initiatives durables, diversité et inclusion.

« Les voyages d’affaires connaissent actuellement une profonde transformation, décrit Karelle Lamouche, directrice générale de la division Premium, Milieu de gamme & Economique de Accor. En effet, les voyageurs d’affaires recherchent aujourd’hui plus que l’efficacité et le confort : ils privilégient l’éco-responsabilité, les expériences personnalisées et une intégration harmonieuse des technologies ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Le Terminal 1 de l'aéroport de Marseille Provence, qui accueille l'ensemble des compagnies aériennes traditionnelles, bénéficie d'une aérogare rénovée et agrandie qui intègre l'élégante bâtisse historique de l'architecte Fernand Pouillon.

Un bâtiment unique intégrant désormais les halls A et B avec un parcours simplifié pour le passager ; une aérogare qui a gagné 22 000 m2 de plus : voici ce à quoi ressemble le Terminal 1 de l’aéroport de Marseille-Provence, inauguré ce 19 juin. Trois ans de travaux ont été nécessaires pour transformer l’aérogare historique de 1961, dessinée par l’architecte Fernand Pouillon qui reconstruisit également le quartier du Vieux-Port autour de la mairie de Marseille, suite aux destructions de la seconde guerre mondiale.

Conçue par les architectes du cabinet Foster + Partners et de Rougerie + Tangram, la nouvelle aérogare, avec son bâtiment central, a coûté 210 millions d’euros. Elle s’étend désormais sur 50 000 m² et a été conçue pour simplifier le parcours du passager. Par exemple avec un système central de contrôle de sécurité doté de 18 postes d’inspection. S’appuyant sur une technologie nouvelle, ceux-ci permettent aux voyageurs de laisser tout leur matériel électronique ou des liquides dans un bagage. Une réelle économie de temps donc.

 

 

De la même manière, les bornes en libre-service dans le hall des départs permettent d’enregistrer ses bagages plusieurs heures à l’avance. Au total, les autorités estiment qu’un passager peut effectuer ces démarches d’enregistrement en 10 minutes.

A l’arrivée, un nouveau tri des bagages entièrement automatisé offre une capacité de 4 000 bagages traités par heure. Soit deux fois plus qu’avant les travaux. Ce qui lui laissera tout loisir de découvrir une zone commerciale rénovée et qui évoque la Provence par ses couleurs, les matériaux employés et des marques locales.

Les travaux ne s’arrêteront pas là. Le prochain chantier sera la rénovation du terminal MP2, dédié aux vols low-cost. Avec à terme, une capacité de traitement pour 12 à 13 millions de passagers contre plus de 10 millions de passagers accueillis en 2023.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Depuis le 4 juin, Air France et KLM proposent une nouvelle grille de tarifs pour les excédents bagage, avec une augmentation tarifaire en trois étapes.

Les bagages sont une source de juteux revenus pour les compagnies aériennes. Depuis plusieurs années, leur transport en soute revient de plus en plus cher pour le passager. Commençons cependant par une bonne nouvelle, assez rare dans le transport aérien actuel. Air France-KLM a de fait décidé de réviser le montant des excédents à payer en aéroport sur un bagage trop lourd. Au lieu d’un montant forfaitaire, une augmentation tarifaire en trois étapes sera appliquée. Chaque étape correspond à trois kilogrammes d’excédent bagages : 24-26 kg, 27-29 kg et 30-32 kg. Cette augmentation s’applique sur la franchise bagages standard mentionnée sur le billet.

Cette nouvelle grille de tarifs d’excédent bagages s’applique aux clients qui voyagent en classe Economy, Premium Economy et Premium Comfort sur des vols commercialisés et opérés par Air France ou KLM. Et uniquement en dernière minute. Cela signifie que ce tarif s’applique uniquement au comptoir d’enregistrement de l’aéroport. Si le vol est commercialisé par Air France-KLM, mais néanmoins opéré par une autre compagnie aérienne, ce même forfait s’applique.

Grâce à cette nouvelle grille tarifaire, le montant sur les excédents bagages à payer pour les trois premiers kilos est environ 70 % moins cher que le forfait traditionnel.

Les bagages en soute coûtent plus chers

Cependant, le groupe aérien a également modifié les tarifs bagages achetés plus de 24h avant le départ. Et il en coûtera plus cher pour le passager. Les deux compagnies appliquent une augmentation comprise entre 5 et 10 euros sur les vols court- et moyen-courriers. Sur les lignes Air France et KLM long-courriers (hors les liaisons sur l’Amérique du Nord et Tahiti), le passager s’acquittera d’un tarif majoré de 10 euros.

Les clients achetant un bagage supplémentaire en plus de leur franchise standard paient le « meilleur prix », de 365 jours jusqu’à 8 jours avant le départ. Un bagage supplémentaire acheté entre sept jours et 24H avant le départ coûte cependant 5 euros de plus. En haute saison, les deux compagnies facturent 5 euros supplémentaires.

Les clients SkyTeam Elite et Elite Plus, dont les membres de Flying Blue aux statuts Elite et Elite Plus, peuvent toujours mettre gratuitement en soute un bagage supplémentaire. Les membres Flying Blue Explorer continuent de bénéficier de 10% de réduction sur leur premier bagage en soute acheté plus de 24H avant le départ sur des vols commercialisés et opérés par Air France et/ou KLM. Malheureusement, il est impossible de donner ici une grille tarifaire des différents forfaits bagages. En effet, le prix varie selon la destination et le type de classe. Il n’apparaît que sur une réservation individuelle.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

DÉSACTIVATION DE L'URL GARANTIE G30 

Lors de son évolution dans la gestion du Rail Passenger Rights Regulation (PRR), SNCF Voyageurs a mis en place une première évolution relative à l’indemnisation.

Cette évolution modifie le parcours client de façon à permettre le dépôt d’une demande d’indemnisation avec un billet direct par le client lui-même et son traitement par le Service Client SNCF Voyageurs, en automatique ou en manuel pour les cas complexes (Éligibilité puis remboursement).

L’ancien lien G30 est maintenant désactivé et renvoie les clients vers le BOT TOUTOUI à l’URL suivante : https//tout-oui.sncf.com

 

BONNES PRATIQUES 


ANTICIPER LES DÉPLACEMENTS PENDANT LES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024

Afin de voyager dans les meilleures conditions possibles durant la période des JO et JOP de Paris 2024, nous vous informons des précautions à prendre durant cette période, au départ ou à l'arrivée des gares parisiennes :

  • De privilégier les transports en commun ferrés (métro, RER) pour se rendre en gare
  • De prévoir un temps de parcours supplémentaire par rapport au temps de trajet habituel pour se rendre en gare
  • De prévoir un temps de correspondance* entre deux trains dans une même gare ou entre deux gares parisiennes suffisamment long étant donné l’affluence dans les transports en IDF et les conditions de circulation difficiles dans Paris durant la période*Conformément à cette préconisation, des allongements de temps de correspondance ont été mis en place sur les outils de distribution : +20 minutes pour les gares parisiennes et +30 minutes pour les correspondances concernant le dernier train de chaque relation au départ de Paris chaque soir.
  • De consulter les informations utiles à leurs déplacements, en consultant le site du Gouvernement L'important, c'est d'anticiper | Anticiper les Jeux https://anticiperlesjeux.gouv.fr/
  • De vérifier systématiquement les conditions d'accès aux gares situées dans Paris et en Ile de France
  • De renseigner impérativement les coordonnées clients (afin que les recontacts puissent se faire en cas de situation perturbée).

Source :  https://www.feria.sncf.com/

60 nouvelles lignes, dont plus de la moitié entre le Royaume-Uni, l'Europe et l'Afrique du Nord. C'est ce qu'annonce easyJet pour son programme d'hiver. Avec, notamment, un retour à Strasbourg.

EasyJet fait de nouveau le buzz en annonçant 60 nouvelles lignes aériennes cet hiver. Dont la moitié reliera le Royaume-Uni au reste de l’Europe et l’Afrique du Nord. Parmi les innombrables nouvelles lignes, on peut retenir le lancement de cinq routes vers l’Europe francophone. A commencer par Bâle-Mulhouse qui bénéficiera dès le 7 novembre de cinq fréquences hebdomadaires vers l’aéroport de Luton, au nord de Londres, les lundi, mardi, jeudi, samedi et dimanche.

 

Toujours en Alsace, easyJet annonce pour l’hiver son grand retour à Strasbourg, après plusieurs années d’absence. La compagnie lancera le 11 novembre trois vols par semaine vers Londres Gatwick (lundi,  vendredi et dimanche). Hors Royaume-Uni, le transporteur low-cost y desservira également Barcelone (2 x semaine à partir du 28 octobre), Nice (5 x semaine à partir du 28 octobre) et Naples (2 x semaine à partir du 9 décembre). EasyJet se positionne ainsi comme un concurrent redoutable à Volotea, déjà présente sur Barcelone, Londres Gatwick et Nice.

 

La SNCF va réserver 15 TGV M à sa filiale italienne qui exploitera les lignes Turin-Venise et Turin-Naples via Milan et Rome.

Après l’Espagne avec son offre low cost Ouigo, la SNCF va-t-elle dynamiter le marché de la grande vitesse ferroviaire en Italie ? Son conseil d’administration a en effet confirmé son projet d’implantation sur le sol italien à partir de 2026. Quinze rames des 115 TGV M commandés à Alstom seront dédiées à ce marché afin d’opérer 9 A/R quotidiens sur l’axe Turin-Milan-Rome-Naples via Florence et Bologne, et 4 A/R pour une ligne Turin-Venise via Brescia, Vérone et Padoue. L’opérateur français est déjà présent sur le Paris-Milan, ligne actuellement suspendue depuis des éboulements survenus dans la vallée de la Maurienne.

 

Avec ce futur service qui sera opéré par SNCF Italia, le groupe ferroviaire vise 15% de parts de marché dès 2030. Cela en faisant progresser le trafic global dans un pays où la grande vitesse ferroviaire ne pèse que 56 millions de voyageurs par an, contre 120 millions en France. La SNCF n’a pas dévoilé le type d’offre avec laquelle elle compte attaquer ce marché, mais on peut supposer que cette conquête s’effectuera à nouveau avec des trains Ouigo, ce segment étant non représenté à ce jour en Italie et le seul capable d’acquérir rapidement des parts de marché.

Fort de prix cassés, elle s’élève ainsi déjà à 20% pour Ouigo Espagne en 3 ans avec un taux d’occupation proche de 90%. L’équilibre financier de la branche espagnole est même attendu pour cette année. En Italie, la SNCF profitera de tarifs des péages ferroviaires inférieurs de 30% comparé au sol français. De quoi commercialiser des billets aux tarifs canons pour un lancement en fanfare en 2026…

Un retour pour la SNCF en Italie

En 2026, la SNCF effectuera ainsi son grand retour en Italie, sous ses propres couleurs cette fois. En effet, la compagnie ferroviaire française a été actionnaire à hauteur de 20% de Nuovo Trasporto Viaggiatori (NTV) dont elle était ressortie dès 2015 à la faveur d’une augmentation de capital. Unique concurrent à ce jour de Trenitalia, la cinquantaine de TGV Italo opérés par NTV font désormais voyager quelque 20 millions de passagers par an. L’armateur maritime italo-suisse MSC y a fait une entrée fracassante en 2023 en acquérant la moitié du capital.

Attaquée sur son sol par l’italienne Trenitalia, l’espagnole Renfe et demain par Le TrainProxima ou Kevin Speed, la SNCF trouve son salut à l’international dans le cadre de cette ouverture à la concurrence. Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, vise ainsi les 50 millions de passagers transportés en Europe à l’horizon 2030 contre 30 millions aujourd’hui avec principalement les compagnies Eurostar (pour l’Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne), Lyria (vers la Suisse) Ouigo Espagne et Alleo (Allemagne).

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

Le groupe de luxe LVMH apporte son soutien à Accor, à travers un investissement stratégique, pour accélérer la renaissance d'Orient Express.

Le groupe Accor peut compter sur un renfort de poids pour accélérer le développement de l’emblématique marque Orient Express : LVMH. Le leader mondial du luxe vient en effet de s’associer au renouveau de ce nom mythique du monde du voyage, relancé par l’hôtelier français à travers la création d’hôtels de prestige, d’une nouvelle génération de trains de luxe et de voiliers ultra VIP, baptisés Orient Express Silentseas.

Déjà amorcée, cette renaissance va se traduire par l’ouverture de deux premiers hôtels à Rome et à Venise dans les années à venir, la mise à l’eau en 2026 d’un premier voilier, actuellement en construction aux Chantiers de l’Atlantique, et le lancement sur les rails en 2025 des trains Dolce Vita en Italie. Avant de réécrire l’histoire de l’Orient Express sur la ligne Paris-Istanbul à partir de voitures originelles repensées par l’architecte Maxime d’Angeac.

Pour aller plus loin, LVMH a conclu avec Accor un investissement stratégique – dont le montant n’a pas été dévoilé – dans la marque Orient Express, la société opérant les futurs hôtels et trains ainsi que dans l’entité propriétaire des deux voiliers. Pour cette dernière activité, un troisième partenaire est également recherché en parallèle. « Aujourd’hui, avec LVMH, Orient Express ouvre un nouveau chapitre de cette formidable aventure avec l’ambition d’explorer de nouveaux horizons et d’incarner, l’audace et la passion créative qui nous animent », a déclaré Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor, Bernard Arnault, le patron de LVMH assurant de son côté que « chacun de nos groupes apportera le meilleur de ses savoir-faire pour porter Orient Express au sommet de l’art de recevoir ».

Outre des moyens financiers, LVMH apporte son savoir-faire unique dans les produits et services de haute qualité, notamment dans l’univers du voyage. Car LVMH dispose aussi d’une offre similaire depuis l’acquisition en 2018 du groupe Belmond, comptant des trains de luxe, notamment le Venise Simplon-Orient-Express et le Royal Scotsman, et une trentaine d’hôtels parmi les plus luxueux au monde tels le Cipriani à Venise ou le Copacabana Palace à Rio. Un groupe Belmond connu jusqu’en 2014 sous le nom… d’Orient Express ! Il disposait en effet d’un accord de licence de long terme avec la SNCF, avant que la compagnie ferroviaire ne reprenne ses droits, se tourne vers Accor en 2017 pour relancer la marque, qui sera définitivement rachetée par l’hôtelier français en 2022.

L’accélération du développement d’Orient Express passera-t-elle par le retour dans son giron d’hôtels qui ont autrefois arboré ce label prestigieux ? Visiblement non puisque, selon la communication de Accor, « les deux groupes continueront à développer leurs marques respectives, les deux entités étant gérées de manière indépendante ». Plus que vers le passé, LVMH et Accor regardent ensemble vers l’avenir. Pour de nouveaux horizons luxueux.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Le Département des Transports américain a forcé la main aux compagnies aériennes refusant de rembourser les passagers pour des vols annulés durant le Covid.

Depuis quelque temps, l’administration américaine a durci le ton envers les compagnies aériennes – américaines ou internationales – qui traînent des pieds depuis des mois, voire des années, pour rembourser les passagers des vols annulés pendant la période Covid. Une démarche des transporteurs d’autant plus surprenante qu’ils engrangent des bénéfices records depuis la fin de la pandémie.

Le Department of Transportation (DOT) a, selon l’administration Biden, infligé un niveau d’amendes historique aux compagnies aériennes, supervisant le retour de près de 4 milliards de dollars de remboursements dus aux passagers, dont plus de 600 millions de dollars pour les voyageurs touchés par la débâcle de Southwest Airlines pendant l’été 2022. Dans le même temps, le DOT a infligé plus de 166 millions de dollars de pénalités aux compagnies aériennes pour violation des règles de protection des consommateurs.

 
 

Et les actions punitives contre les compagnies qui ne respectent pas leurs engagements continuent. Cloués récemment au pilori, on trouve les compagnies KLM, Lufthansa et South African Airways. Les trois transporteurs doivent toujours quelque 900 millions de dollars de remboursement et sont condamnées à des amendes de 2,5 millions de dollars. Dans le détail, Lufthansa doit 775 millions de dollars de remboursements aux passagers et 1,1 million de dollars d’amende. KLM a 113,3 millions d’arriérés en suspens, plus une amende de 1,1 million. Enfin, SAA fait traîner le remboursement de 15,2 millions de dollars et doit s’acquitter d’une amende de 300 000 dollars.

La bataille du DOT pour les droits des voyageurs sur le sol américain continue de prendre de l’ampleur. Le lancement d’une grille des droits des passagers et des compensations accordées est accessible sous le site FlightRights.gov. Ce site a eu des résultats.  Aujourd’hui, les dix principales compagnies aériennes américaines garantissent le changement de réservation et les repas gratuits. Neuf d’entre elles garantissent un hébergement à l’hôtel lors d’un retard ou d’une annulation importants. Le taux d’annulation est ainsi tombé l’an passé à 1,2%. Le chiffre le plus bas depuis une décennie.

Enfin, le DOT vient d’annoncer durcir les mesures contre les frais surprises des compagnies. Il exige des compagnies aériennes qu’elles remboursent automatiquement les passagers affectés par des taxes surprises et qu’elles les démantèlent. Des règles qui permettront aux consommateurs d’économiser plus d’un demi-milliard de dollars chaque année en frais cachés. Ces dispositions sur les remboursements des compagnies aériennes sont devenues loi en 2024 et promulguées le 16 mai dernier.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Un des principaux syndicats des contrôleurs aériens a lancé un appel à la grève samedi 25 mai 2024. Conséquences : 70 % des vols sont annulés à Paris - Orly.

Le trafic aérien sera très perturbé samedi 25 mai 2024. En raison d’une grève lancée par le syndicat des contrôleurs aériens Unsa-Icna, la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement 70% des vols à Paris-Orly, a annoncé l’AFP.

D’après les informations de BFM TV, les vols à destination des outre-mer ne sont pas concernés en raison de la « continuité territoriale ». De son côté, les Aéroports de Paris invitent les voyageurs à vérifier « l’actualité » de leur vol auprès de leur compagnie aérienne avant de venir à l’aéroport.

À travers ce mouvement social, le syndicat souhaite obtenir l’augmentation du nombre d’aiguilleurs du ciel. Une revendication qui n’avait pas été prise en compte lors de la signature d’un accord pris à la fin du mois d’avril entre la DGAC et le SNCTA, un autre syndicat.

Source : https://actu.fr/

Eurostar, qui a dépassé pour la première fois les 2Md€ de chiffre d'affaires, entend renforcer son offre dans les cinq pays desservis actuellement, voire au-delà, via des rames plus capacitaires et un parc unifié technologiquement.

 

C’est une accélération importante de la croissance de son activité ferroviaire que projette Eurostar avec l’annonce de son intention de commander jusqu’à 50 trains à grande vitesse. Ce nouveau parc permettra aux passagers de bénéficier de plus de confort durant leur voyage, à la compagnie ferroviaire de disposer de rames plus capacitaires capables de rouler sur les différents réseaux européens, et notamment vers Londres via le tunnel sous la Manche. Outre les cinq pays desservis (France, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas et Allemagne) sur lesquels les liaisons seront augmentées et développées, Eurostar envisage d’aller « au-delà » en Europe. Cette commande intègre ainsi la hausse anticipée de voyages en train et sa volonté de transporter 30 millions de passagers par an d’ici 2030, contre 18,6 millions en 2023 (+22%).

Cette mesure a été rendue possible par le retour de bons résultats financiers avec un chiffre d’affaires qui atteint pour la première fois les 2 milliards d’euros (+26%) depuis la fusion d’Eurostar avec Thalys et un Ebitda de 423 millions d’euros (+8%). La dette, qui avait explosée pendant la période du Covid, a, elle, été refinancée, passant de 963,7 M€ en avril 2024 à 650M€ aujourd’hui « sous la forme d’un prêt à terme vert de 5 ans » . « Sept mois seulement après le lancement du nouvel Eurostar, nous confirmons notre trajectoire avec de nouveaux records de croissance du trafic et de performance financière », s’est ainsi félicitée Gwendoline Cazenave, CEO d’Eurostar.

Les nouvelles rames remplaceront progressivement les trains Alstom

 

Les futurs TGV, qui seront livrés progressivement à partir du début des années 2030, viendront rejoindre la flotte de 17 e320 livrés par Siemens entre 2015 et 2018, d’une capacité de près de 900 passagers (222 places de type 1ère et 672 en 2nde). A l’achèvement du contrat, Eurostar disposera d’un total de 67 trains, soit « une augmentation de 30% par rapport aux 51 trains exploités aujourd’hui », précise la compagnie dans un communiqué. Ce qui laisse supposer que ces nouvelles rames remplaceront les 8 rames e300 et surtout les 26 anciens TGV Thalys d’Alstom qui ne peuvent circuler sur les liaisons transmanche. En attendant, ces trains rouges sont toujours en cours de rénovation selon le projet lancé en 2019, avant la fusion avec Eurostar. Un chantier qui a pris un sérieux retard avec la pandémie et l’envolée du coût des matériaux.

Des trains aux meilleures performances énergétiques

Comme pour les nouveaux TGV M commandés par la SNCF, l’actionnaire principal d’Eurostar avec près de 56% du capital, ces trains à grande vitesse seront plus écologiques fort d’une meilleure performance énergétique : moins de consommation d’énergie, moins de rejets carbone, meilleure recyclabilité… L’ambition de Gwendoline Cazenave est en effet qu’Eurostar devienne « l’épine dorsale du voyage durable en Europe ». Ces 50 rames seront-elles construites par Alstom ou plutôt par Siemens pour des questions d’uniformité avec les e320 ? La bataille s’annonce d’ores et déjà féroce entre les deux constructeurs, Alstom venant de perdre au profit de l’Allemand le contrat de construction des TGV de la future ligne Los Angeles-Las Vegas.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

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