14/08/2024

MOTS DE PASSE : UNE NOUVELLE RECOMMANDATION POUR MAITRISER SA SECURITE

Dans un contexte de multiplication des compromissions de bases de mots de passe, la CNIL met à jour sa recommandation de 2017 pour tenir compte de l’évolution des connaissances et permettre aux organismes de garantir un niveau de sécurité minimal pour cette méthode d’authentification.

Une actualisation nécessaire

Des menaces accrues sur la sécurité des données

Basée sur la connaissance d’un secret, l’authentification par mots de passe est le moyen le plus simple et le moins coûteux à déployer pour contrôler un accès, et éventuellement prouver son identité. Toutefois, cette méthode d’authentification présente un niveau de sécurité faible bien que généralement acceptable. Les solutions d’authentification forte ou à plusieurs facteurs fournissent une meilleure protection, et sont nécessaires dans certains cas.

En pratique, l’accès à de nombreux services numériques continue de reposer sur l’utilisation de mots de passe. D’après une étude de Verizon de 2021, 81 % des notifications de violations de données mondiales seraient liées à une problématique de mots de passe. En France, environ 60 % des notifications reçues par la CNIL depuis le début de l’année 2021 sont liées à du piratage et un grand nombre aurait pu être évité par le respect de bonnes pratiques en matière de mots de passe.

C’est pourquoi, dans un contexte de menace accrue sur la sécurité des données, la CNIL a mis à jour sa recommandation de 2017 sur les mots de passe afin de permettre aux professionnels et aux particuliers de disposer d’outils pratiques et à l’état de l’art.

En effet, au cours des quatre dernières années, les précédentes recommandations de la CNIL ont été a de multiples reprises confrontées à des situations d’usage concrètes et éprouvées par un grand nombre de professionnels. La CNIL a donc disposé d’un recul suffisant lui permettant de renouveler ses recommandations, en redéfinissant les mesures de base constituant le socle minimal applicable à l’ensemble des organismes afin de prendre en compte l’évolution des connaissances et des pratiques.

Cette recommandation n’est pas une norme mais correspond à l’état de l’art sur lequel tout responsable de traitement peut s’appuyer dans le cadre des obligations prévues aux articles 5-1-f) et 32 du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu’il utilise une authentification par mot de passe pour protéger un traitement de données personnelles. Les acteurs peuvent également mettre en œuvre d’autres mesures de sécurité que celles décrites dans cette recommandation ; dans ce cas, ils devront être en capacité de démontrer qu’elles garantissent un niveau de sécurité au moins équivalent.

Les autres mesures de sécurité à mettre en place

La CNIL a notamment toujours considéré que d'autres moyens d’authentification, comme par exemple l'authentification à double facteur ou les certificats électroniques, offrent davantage de sécurité que le mot de passe. Pour aller plus loin et, notamment, si le niveau minimal décrit est insuffisant, cette recommandation sera utilement complétée par le guide de l’ANSSI « Recommandations relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe », pour lequel la CNIL a élaboré un tableau de correspondance entre les recommandations.

De plus, si des opérations relatives à la gestion des mots de passe sont confiées, pour tout ou partie, à un sous-traitant, il est nécessaire de s’assurer du respect des conditions posées à l’article 28 du RGPD. Dans ces cas de figure, les rôles et responsabilités doivent être précisément définis et formalisés, le niveau de sécurité requis et les objectifs de sécurité assignés au sous-traitant clairement définis, compte tenu de la nature du traitement et des risques qu’il est susceptible d’engendrer. En particulier, la répartition de mise en œuvre des différents éléments de la recommandation devrait être formalisée.

Enfin, si les simples éditeurs de logiciels ne sont pas soumis au cadre juridique relatif à la protection des données, les utilisateurs doivent se mettre en conformité. En ce sens, la documentation des logiciels de gestion de mots de passe précise de façon détaillée les modalités de génération, stockage et transmission des mots de passe.

Quels sont les risques liés à une mauvaise gestion des mots de passe ?

Pour rappel, une mauvaise gestion des mots de passe fait courir des risques aux utilisateurs sur leurs données personnelles.

Quatre facteurs de risque sont à prendre en compte :

  1. la simplicité du mot de passe ;
  2. l’écoute sur le réseau afin de collecter les mots de passe transmis ;
  3. la conservation en clair du mot de passe ;
  4. la faiblesse des modalités de renouvellement du mot de passe en cas d’oubli (cas des questions « secrètes »).

Il n’existe pas de définition universelle d’un bon mot de passe mais il faut qu’il soit difficile à deviner. Pour cela, on peut jouer sur sa complexité et sa longueur pour diminuer le risque de réussite d’une attaque informatique qui consisterait à tester successivement de nombreux mots de passe (attaque dite par force brute).

Évolutions de la recommandation depuis 2017

Par rapport à la précédente recommandation de 2017, la nouvelle recommandation apporte notamment les modifications suivantes :

  • Les recommandations visent le degré de complexité du mot de passe (l’entropie) et non une longueur minimale, afin d’offrir plus de liberté dans la définition de politiques de mots de passe robustes et adaptées aux cas d’usage.
  • Le retrait du cas d’usage reposant sur une information secrète comme mesure permettant de baisser les exigences de sécurité sur le mot de passe (cas 3 de la recommandation de 2017).
  • L’abandon de l’obligation de renouvellement des mots de passe pour les comptes utilisateurs classiques (le renouvellement reste requis pour les comptes à « privilèges », c’est-à-dire du type administrateur ou avec des droits étendus).
  • L'introduction d’une liste de mots de passe complexes mais connus et donc à éviter compte tenu des nouveaux schémas d’attaque.
  • Des précisions sur les règles concernant la création et le renouvellement de mots de passe pour garantir un niveau de sécurité constant tout au long du cycle de vie du mot de passe, sous la forme de bonnes pratiques (gestionnaire de mot de passe, non recours à des informations évidentes).

Des contributions précieuses des professionnels et du grand public

La CNIL avait lancé, en octobre 2021, une consultation publique sur son projet de nouvelle recommandation sur les mots de passe.

Les réponses reçues, d’une grande qualité, ont confirmé les grandes orientations du projet, qui était considéré comme pertinent (pour 96 % des répondants). Le niveau de sécurité proposé a également été considéré comme satisfaisant pour 84,3 % des répondants.

Les retours ont surtout permis de clarifier et d’expliciter les recommandations de la CNIL mais aussi de compléter le projet avec des bonnes pratiques supplémentaires. Enfin, ils ont amené la CNIL à ne plus recommander un cas d’usage, considéré comme trop faible.

Source : https://www.cnil.fr/fr/mots-de-passe-une-nouvelle-recommandation-pour-maitriser-sa-securite

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      Groupe LH

     

    Source : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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    Depuis le 1er septembre 2025, tous les voyageurs doivent remplir en ligne une Arrival Card digitale "All Indonesia" avant leur arrivée en Indonésie.

     

    La démarche est gratuite, en anglais uniquement, et doit être effectuée dans les 48h avant l’arrivée sur le site officiel : https://allindonesia.imigrasi.go.id/

     

    Un QR code sera généré et devra être présenté à l’arrivée.

    Ce qui change :

    Cette nouvelle carte remplace la déclaration de santé Satusehat et la déclaration de douane e-CD.

    Pour Bali, la taxe touristique de 9 € reste à payer en ligne sur le site Love Bali.

     

    Source : La lettre hebdonadaire Emirates

  • IATA CONFIRME L’IRRESISTIBLE ENVOLEE DES CLASSES PREMIUM EN AVION
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    L'Association du transport aérien international (IATA) a publié l'édition 2024 du World Air Transport Statistics (WATS). Cette référence dans le monde du transport aérien propose des données statistiques complètes pour l’année 2024. Et met en exergue une tendance de fond de la branche: l'envolée des classes Premium. 

    Mis à jour chaque année avec les données de plus de 240 compagnies aériennes internationales, le rapport WATS de l’association internationale du transport aérien IATA permet de mieux appréhender l’évolution du transport aérien. IATA analyse des éléments géographiques, l’offre et la demande, les mouvements d’avions mais aussi les tendances produits.

    Le rapport comprend ainsi une ventilation détaillée du trafic passagers, des capacités disponibles, un aperçu de la flotte mondiale et des principales liaisons aéroportuaires.

    Forte croissance des classes premium

    Une des principales conclusions du rapport de cette année est la croissance des voyages internationaux en classes premium — classe affaires et première classe. La fréquentation de ces classes a de fait augmenté de 11,8 %. Elle dépasse ainsi la croissance du trafic en classe économique, qui s’établit à 11,5 %.

    Le nombre total de passagers internationaux voyageant en classe premium en 2024 s’est élevé à 116,9 millions, soit 6 % du total des passagers internationaux.

    La région Asie-Pacifique a enregistré la plus forte croissance en pourcentage avec une hausse de 22,8 % des passagers premium. Soit un total de 21 millions. Cependant, ce chiffre a été dépassé par la croissance du nombre de passagers en classe économique. Les classes économiques en Asie affichent en effet une hausse de 28,6 % à 500,8 millions.

    La croissance des voyages en classe premium a dépassé celle des classes économiques en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. L’Europe reste le plus grand marché de voyages internationaux en classe premium avec 39,3 millions de passagers. Cependant, c’est au Moyen-Orient que la proportion de voyageurs premium est la plus élevée, représentant 14,7 % de l’ensemble des passagers.

     

     IATA 1

    Principales liaisons aériennes et avions utilisés

    La région Asie-Pacifique écrase le classement des routes aériennes les plus fréquentées au monde. Jeju–Séoul Kimpo (CJU–GMP) se classe en tête, comptant 13,2 millions de passagers en 2024. Parmi les 10 premières, seule la liaison Djeddah–Riyad (JED–RUH) ne se situe pas en Asie-Pacifique.

    La route Bogota–Medellin (BOG–MDE) a été la plus fréquentée d’Amérique latine avec 3,8 millions de passagers. Il faut chercher en Afrique du Sud la ligne la plus importante du continent: Le Cap–Johannesburg (JNB–CPT) a enregistré 3,3 millions de passagers en 2024.

    En Amérique du Nord, c’est sans surprise New York JFK–Los Angeles (JFK–LAX) qui affiche la plus forte fréquentation avec 2,2 millions de passagers. Tandis qu’en EuropeBarcelone–Palma de Majorque (BCN–PMI) est numéro 1 avec 2 millions de voyageurs

    Les avions mono-couloirs de Boeing et Airbus ont été les plus utilisés en 2024. Les différents modèles de Boeing 737 ont effectué 10 millions de vols, représentant 2,4 milliards de sièges-kilomètres disponibles (ASK). Ils sont suivis par l’Airbus A320 avec 7,9 millions de vols et 1,7 billion d’ASK. Arrive en troisième position l’Airbus A321 avec 3,4 millions de vols et 1,1 billion d’ASK.

    Pays avec le plus grand nombre de passagers

    Les États-Unis restent le plus grand marché aérien mondial avec 876 millions de passagers en 2024, soutenus par un marché domestique robuste ayant connu une croissance de 5,2 % sur un an. La Chine arrive en deuxième position avec 741 millions de passagers, en hausse de 18,7 % par rapport à 2023. Vient loin derrière en troisième position le Royaume-Uni avec 261 millions de voyageurs aériens, en hausse de 7,3%.

     

    IATA 2

     

    Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

     

     

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