Vueling continue d'éliminer des lignes au départ d'Orly sous la pression de la concurrence. La compagnie low-cost ne propose plus que 32 destinations cet été contre plus de 50 en 2022.

Le réseau de la compagnie aérienne Vueling continue de se réduire comme peau de chagrin d’une saison l’autre. Le programme de la low-cost espagnole, filiale d’IAG, perd en effet près d’une dizaine de lignes pour l’été 2024, revenant à 32 destinations desservies depuis la base d’Orly. Le transporteur est désormais loin derrière Transavia (plus de 110 destinations) mais devance encore easyJet (22 destinations).

De fait, Vueling recentre – à de rares exceptions – toute son activité autour du bassin méditerranéen et au sud de l’Europe. Exit donc par exemple cet été Hambourg et Copenhague. Depuis 2022, et un « pic » de 50 destinations au départ d’Orly, Vueling a fermé des lignes dans le nord de l’Europe. C’est le cas sur l’Allemagne avec Hambourg, Leipzig, Nuremberg. Mais aussi de Billund, Copenhague et Stockholm au Danemark et en Suède. 

Quelques destinations iconiques ont également disparu en Europe du sud comme Jerez (Cadix), Naples, Séville ou encore Venise. Sur les 32 lignes opérées par Vueling cet été, seuls Dublin, Londres Gatwick et Heathrow (la grande nouveauté 2024) ainsi que Prague rappellent que le transporteur a exploité un réseau couvrant toute l’Europe au départ de sa base d’Orly dans le passé…

Source https://www.voyages-d-affaires.com/

Ce dimanche 21 janvier, Augustin de Romanet, PDG d'ADP, a annoncé un plan "anti-voiture" à Orly durant les prochaines années.

"Pour que les générations suivantes puissent continuer à prendre l'avion, le transport aérien doit considérablement diminuer son volume d'émissions de CO2. Notre objectif consiste à atteindre le seuil de zéro émission nette de CO2 au sol en 2030 pour Paris-Orly et en 2035 pour Paris-Charles-de-Gaulle". C’est ainsi que, auprès de La Tribune, ce dimanche 21 janvier, Augustin de Romanet, PDG d’Aéroport de Paris (ADP), justifie une profonde refonte de l’accès à Orly, au détriment des véhicules thermiques.

Le “zéro émission nette de CO2 au sol” dont il est question concerne les émissions de toutes les activités aéroportuaires qui ne sont pas liées aux avions en vol. Cet objectif était déjà connu. La nouveauté réside dans une meilleure visibilité dans les moyens déployés pour l’atteindre. Et l’accès à l’aéroport val-de-marnais en véhicule thermique va devoir y apporter un écot important.

33% d'automobilistes

Où en est-on aujourd’hui ? "Les accès à Paris-Orly représentent 40 % des émissions au sol", assure Augustin de Romanet, dans l’interview déjà citée. Selon le patron d'ADP, 33% des passagers utilisent aujourd'hui un véhicule individuel pour se rendre à Orly et 35% ont recours aux services des taxis et des VTC. Les 32% restants utilisent les transports en commun, par les bus pour la moitié d'entre eux. L’objectif est, évidemment, d’augmenter ce dernier ratio, ce à quoi l’inauguration de la station “Orly” de la ligne 14 du métro parisien en juin prochain devrait grandement contribuer. 

En outre, les déplacements au sein de l’espace aéroportuaire seront effectués par "des véhicules et des transports en commun propres", "non thermiques", et un "système de transport spécifique" sera créé pour relier les nouveaux parkings, qui seront construits à près d'un kilomètre de l'aéroport. S’agit-il là de déplacer d’un kilomètre les émissions - en d’autres termes de “tricher” pour atteindre en trompe-l'œil les objectifs ADP ? On imagine (car la question n’a pas été posée par nos confrères) que la stratégie est autre : ce dernier kilomètre devrait dissuader une partie des accros à la voiture individuelle de trouver d’autres solutions. 

Exceptions

Toutes les voitures individuelles ne seront cependant pas exclues d'Orly : les taxis et les VTC "pourront continuer à déposer leurs clients au pied des terminaux, a nuancé le PDG d'ADP. Des passerelles pour accéder directement aux avions, plutôt que des bus, seront aussi mises en place". 

Reprenons les chiffres. Sachant que près de 100.000 voyageurs se rendent à Orly chaque jour, ce sont donc 33.000 déplacements quotidiens (33%) qui seraient directement impactées par la série de mesures “anti-voiture”. Et même davantage : 90% des employés d’Orly se rendent à leur travail en véhicule individuel. Ils sont 25.000 en tout. Pour eux, un “plan vélo” est dans les tuyaux…

Pour Augustin de Romanet, les objectifs sont, en substance, les suivants : à partir de 2025, la part des transports publics devrait passer de 32 à 39 % et celle des véhicules particuliers de 68 à 61 %. Notons que le mode indicatif (et non conditionnel) employé dans cet article fait écho à celui utilisé par le PDG d'ADP. Or, une concertation avec une quarantaine d'acteurs - dont des compagnies aériennes - doit avoir lieu, durant trois mois, sur ces sujets. Mais comme leurs conclusions n'ont aucun caractère contraignant pour ADP, l'indicatif se justifie.

Source Déplacements Pros

Chalair a annoncé l’arrêt de sa liaison entre Brest-Bretagne et Paris-Orly à cause d’une fréquentation insuffisante, tout en dénonçant «certaines institutions locales de privilégier une autre solution» en accordant leur soutien financier à une autre compagnie.

«La compagnie Chalair a pris la décision de suspendre l’exploitation de la liaison entre Brest et Orly à compter du 11 novembre 2023», a indiqué hier la compagnie aérienne dans un communiqué. «Malgré une régularité exemplaire, avec plus de 98% des vols programmés réalisés, le niveau insuffisant de fréquentation de la ligne depuis sa reprise, et la volonté affichée de certaines institutions locales de privilégier une autre solution, sont les principales motivations de cette décision», a-t-elle ajouté. Chalair avait repris cette ligne en novembre 2022, opérée jusqu’alors par Transavia et visait essentiellement une clientèle d’affaires.

Une nouvelle compagnie aérienne, Céleste, basée à Morlaix (Finistère), s’est positionnée il y a quelques mois pour assurer la liaison Brest-Paris, avec le soutien financier de plusieurs collectivités locales, la communauté d’agglomération de Morlaix, la région Bretagne et Brest Métropole via des avances remboursables d’un total de 3,5 millions d’euros. Le soutien de la Bretagne s’inscrit «dans le cadre du soutien apporté au développement économique des entreprises bretonnes», expliquait alors la région.

Chalair est une compagnie d’origine normande, basée à l’aéroport de Caen-Carpiquet, mais elle opère également à Morlaix, Quimper, Toulouse, La Rochelle et Limoges.

Source Air Journal

Air France a officialisé sa décision de quitter Orly pour se focaliser sur Paris CDG. La filiale Transavia montera elle en puissance sur l'aéroport du Sud parisien.
 

La nouvelle est tombée mercredi, dans un communiqué tout à fait officiel émanant de la compagnie : Air France va bel et bien quitter Orly. Le calendrier défini par la direction d’Air France a fait de 2026 l’année pivot pour tourner cette page d’histoire. A cet horizon, la compagnie prévoit d’assurer l’ensemble de ses vols domestiques et internationaux depuis son hub de Paris-Charles de Gaulle. Les vols depuis et vers la Corse échapperont néanmoins à ce déménagement, dans le cadre de la Délégation de Service Public (DSP) qu’Air France et Air Corsica espèrent voir renouvelée l’an prochain.

Ce projet a pour objectif de maintenir une présence forte d’Air France sur l’ensemble des territoires qu’elle dessert, tout en répondant à l’évolution rapide de la demande de voyage” indique la compagnie. “Il permettrait une optimisation de l’utilisation des moyens de chaque compagnie, une plus grande lisibilité de l’offre pour les clients, et l’amélioration de la compétitivité d’Air France”.

 

Cette « évolution rapide de la demande« , la direction la décrit comme “une chute structurelle (…) sur le réseau domestique point-à-point d’Air France“. Chiffre à l’appui, le transporteur estime que “entre 2019 et 2023, le trafic sur les liaisons domestiques au départ d’Orly a baissé de 40%, et même de 60% pour les allers-retours journée”. Une dégringolade qui s’explique par “le développement de la visioconférence, la réduction des déplacements professionnels sur le domestique et le report vers le train (sous l’effet conjugué des recommandations de sobriété et des politiques RSE des entreprises)”.

Transavia désignée opérateur de référence à Orly

Quant à “l’optimisation de l’utilisation des moyens de chaque compagnie”, la stratégie s’appuiera une nouvelle fois sur la montée en puissance de Transavia à Orly. la filiale d’Air France est même désignée “opérateur de référence” du groupe sur l’aéroport du Sud parisien. Transavia se positionnera d’ailleurs sur les liaisons domestiques entre Orly et ToulouseMarseille et Nice, et ce à partir de l’été 2026. Air France promet en outre que les fréquences des vols entre Paris CDG et ces trois aéroports en régions vont être renforcées. Quant aux capacités du groupe entre la capitale et ces plateformes, elles seront “maintenues à hauteur de 90% de leur niveau actuel, et à 100% pour les liaisons entre Paris et les Outre-mer”, indique la direction.

 

Source Voyages d'Affaires

 

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