Deux ans après avoir inauguré son premier vol sur l'aéroport de Beauvais au nord de Paris, Easyjet se retire totalement de la plateforme, faute de rentabilité...

C’était en fanfare et trompettes que l’aéroport de Paris-Beauvais avait accueilli en novembre 2022 la compagnie low-cost easyJet, avec le lancement de vols sur Lisbonne. Un ballon d’essai transformé en 2023 avec le lancement de vols vers Milan Malpensa et Nice.

Finalement, la compagnie orange jette l’éponge sur l’aéroport du nord de Paris. En plein exercice de restructuration (notamment avec l’arrêt de sa base de Toulouse), easyJet vient d’annoncer cesser ses trois lignes depuis Beauvais fin octobre. Le motif : l’impossibilité de rentabiliser ses vols sur la plateforme. Lesquels ont aussi généré de la concurrence à ses propres liaisons depuis Orly et Roissy CDG.

Les déboires d’easyJet font cependant le bonheur de Ryanair qui vient d’indiquer offrir des tarifs spéciaux de Beauvais vers Lisbonne et Milan, lignes sur lesquelles les deux compagnies étaient concurrentes.

 

L’aéroport de Beauvais attend ses nouveaux actionnaires pour voir plus grand

La direction de l'aéroport de Beauvais, porte d'entrée low-cost pour Paris et pour un grand quart Nord de la France, connaît les limites de la plateforme. Et espère que le nouvel actionnaire viendra avec un projet de modernisation.
 

L’aéroport de Beauvais à 90 km au nord de Paris doit gérer son succès. La plateforme, posée au milieu des champs de la plaine picarde, est de fait le seul aéroport français ayant réussi à dépasser en 2022 le trafic de l’année-clé 2019, la dernière avant la crise du Covid. L’an dernier, Beauvais a été le seul grand aéroport français à avoir connu en effet une croissance à deux chiffres comparée à 2019.

La hausse du trafic a été de 15,8%. Le volume passagers a ainsi atteint 4,61 millions en 2022. « C’est effectivement une très heureuse surprise. Et pour les passagers, elle se traduit par une baisse de la taxe aéroportuaire », raconte Oliver Dessertaine, Directeur financier et juridique de la Société aéroportuaire de gestion et d’exploitation de Beauvais (SAGEB). Cette dernière a reçu une concession d’une durée de 15 ans. Concession qui prendra d’ailleurs fin à l’été 2023.

Plusieurs sociétés d’exploitants aéroportuaires sont ainsi sur les rangs. Car le potentiel de l’aéroport est réel, aussi bien géographiquement que sur certains segments.

Géographiquement, l’aéroport est certes éloigné de Paris. Il faut compter une heure à une heure trente de route pour le rejoindre par une navette depuis la Porte Maillot. « Mais on a une zone de chalandise de 5 millions de passagers. Elle comprend dans un rayon d’une heure autour de l’aéroport le grand nord de Paris, la Picardie avec Amiens et même la Normandie », décrit Edo Friart, Directeur Commercial de l’aéroport.

Atouts low cost et Europe centrale

Un tel potentiel a par exemple attiré easyJet, qui, en quelques mois, a lancé trois lignes aériennes sur Lisbonne, Milan et Nice. « Il est certain que la ligne Nice-Beauvais attire une clientèle très régionale plus que purement parisienne où l’offre est déjà conséquente. On étudie déjà d’autres lignes potentielles », analyse Reginald Otten, Directeur adjoint France d’Easyjet.

Beauvais est par excellence un aéroport low-cost. Selon la DGAC, 99,4% de son trafic est généré par les compagnies low-cost, Ryanair et Wizzair étant les deux plus importants opérateurs. « Nous n’avons qu’une seule compagnie traditionnelle et c’est Air Moldova. C’est d’ailleurs le seul aéroport que cette compagnie dessert à Paris » , indique Edo Friart.

C’est sur ce marché de niche que Beauvais forge entre autres sa réputation, notamment pour les hommes d’affaires. La plateforme propose en région parisienne des lignes aériennes exclusives en Europe centrale et dans les Balkans. Comme par exemple Cluj Napoca ou Timisoara en Roumanie, Debrecen en Hongrie, Zadar en Croatie, Skopje en Macédoine, Tirana en Albanie ou encore Poznan et Gdansk en Pologne. « Nous étions aussi très fort sur l’Ukraine avant la guerre », précise encore le Directeur Commercial.

Beauvais est également relié à de nombreuses villes régionales italiennes, au Portugal, à l’Irlande, au Royaume-Uni ainsi qu’au Maroc ou encore la Jordanie. Au total plus de 80 villes sont ainsi desservies régulièrement cet été. « On souhaiterait développer davantage de vols vers le Royaume-Uni, la Turquie mais aussi l’Afrique du Nord. Mais pour l’Algérie ou la Tunisie, nous sommes tributaires de droits de trafic bilatéraux plus stricts », explique Edo Friart.

Dans ce contexte florissant pour l’aéroport, le futur opérateur de la plateforme devra procéder à des investissements importants. « Sur les 15 dernières années, la SAGEB a investi 47 millions d’euros. Mais il faudrait vraisemblablement de 200 à 400 millions euros dans les prochaines années pour que l’aéroport puisse gérer l’accroissement de son trafic », estime Olivier Dessertaine.

Avec un volume de 5 millions de passagers – vraisemblablement atteint cette année -, les deux aérogares de Beauvais seront à saturation. La SAGEB laissera donc au prochain concessionnaire le soin d’évaluer les investissements nécessaires.

Une série d’investissements pour les nouveaux propriétaires

Mais il est certain qu’il faudra, soit agrandir les deux terminaux existants, soit créer une nouvelle aérogare ou un bâtiment de jonction entre les deux structures. Sans parler de la nécessité de nouveaux parkings. Et l’agrandissement des zones de contrôle et de sûreté à l’embarquement. Les autorités reconnaissent que les aérogares doivent offrir un confort plus conforme à l’attente des passagers. « Tout en restant cependant un aéroport pour le low-cost », insiste Edo Friart.

Les améliorations pourraient comprendre un passage piéton couvert entre les parkings, la gare de bus et les aérogares. Plus de sièges et de prises USB dans les terminaux, ou encore des panneaux d’affichage des vols dès l’entrée sur le domaine aéroportuaire. « On réfléchit actuellement à installer des moniteurs avec les départs des vols dans les autocars qui font la navette depuis Paris », assure la direction. La desserte ferroviaire devra être aussi améliorée à terme. Mais c’est un domaine qui relève de l’Etat, la SNCF et la région…

Beauvais a de fait un bel avenir. « Bien évidemment, le trafic affaires reste encore marginal. Mais avec notre positionnement de niche sur certaines destinations et de nombreuses PME avec des budgets voyages restreints, Beauvais est une alternative crédible », souligne encore Edo Friart. Sur les deux premiers mois de 2023, Beauvais a déjà enregistré 760 000 passagers. Soit une hausse de 35,7% par rapport aux deux mêmes mois de 2019.

Source :  https://www.voyages-d-affaires.com/

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer l'ouverture d'une nouvelle ligne InterCités à partir du SA2025.

L'ouverture des ventes sera le 2 octobre 2024 pour les circulations du 15 décembre 2024 au 08 janvier 2025 (en même temps que l’ouverture des ventes de la période A 2025).

Carte des destinations

 SNCF NANCY LYON

Les horaires

La durée du parcours est de 4h30.

 

 SNCF NANCY LYON 2

Gamme Tarifaire et services à bord

  • Même gamme tarifaire que les Intercités de Jour
    • Bordeaux <> Nantes
    • Nantes <> Lyon-Perrache
    • Toulouse <> Hendaye
    • Clermont-Ferrand <> Béziers.
  • Les places assises de ces voitures sont numérotées afin de permettre la réservation des places.
  • 2nde classe uniquement (pas de voiture 1ère classe)
  • Prises électriques partagées
  • 2 places voyageurs en fauteuil roulant sont proposées (avec guide et accompagnateurs éventuels)
  • 3 places pour les vélos non démontés payants 5€ par vélo et train (à réserver en même temps que la place du voyageur)

Calendrier Prévisionnel

Jusqu'à fin 2025, il y aura 1 Aller/Retour par jour de Nancy à Lyon.

Puis, de 2026 à 2028, il y aura 2 Allers/Retours par jour de Nancy à Lyon avec un départ possible de Metz.

Et à partir de 2029, il y aura 4 Allers/Retours par jour de Metz/Nancy à Bordeaux (Prolongement jusqu'à Bordeaux).

Source : https://www.feria.sncf.com/

À partir du 16 décembre 2024, les deux capitales Paris et Berlin seront directement reliées de centre-ville à centre-ville, à grande vitesse et ce pour la première fois de l’histoire ferroviaire entre les deux pays.

Cette nouvelle ligne quotidienne exploitée en coopération par SNCF Voyageurs et DB sera assurée en ICE, le train à grande vitesse de DB. L’ICE 3, de la série 407, déjà en circulation entre la France et l’Allemagne, propose 444 places dont 111 en 1ère classe et atteint la vitesse de 320km/h sur la ligne à grande vitesse française.


Elle desservira Paris Gare de l’Est, Strasbourg, Karlsruhe, Francfort Sud et Berlin, en 8 heures environ.

SNCF PARIS BERLIN

 

Les billets seront mis en vente à partir de 59€ en 2nde classe et 69€ en 1ère classe.

La gamme tarifaire DB SNCF Voyageurs en coopération s'applique sur ces trains.

Les réservations ouvriront le 16 octobre.

 

SNCF PARIS BERLIN 2

 

UNE COOPÉRATION DEPUIS 2007

Cette ligne est une nouvelle étape dans l’histoire de la coopération entre SNCF Voyageurs et DB qui dure depuis 2007.

Ainsi, plus de 32 millions de clients internationaux ont déjà voyagé avec DB SNCF Voyageurs en coopération sur les lignes Paris-Stuttgart/Munich, Paris-Francfort, Francfort-Marseille. Par ailleurs, une ligne saisonnière estivale a également été lancée en 2023 le samedi entre Francfort et Bordeaux.
Avec cette nouvelle offre entre Paris et Berlin, le nombre de liaisons quotidiennes entre l'Allemagne et la France passe de 24 à 26, représentant plus de 320 000 places supplémentaires par an proposées aux clients.

Source : https://www.feria.sncf.com/

Le gouvernement britannique a annoncé cette semaine que les citoyens des pays européens devraient payer pour entrer au Royaume-Uni à partir du printemps 2025. Il devrait en coûter une douzaine d'euros aux voyageurs.

Les ressortissants de l'Union européenne pourront demander l'autorisation électronique de voyage à partir du 5 mars 2025 pour se rendre au Royaume-Uni avec cette autorisation, qui devient obligatoire à compter du 2 avril 2025.

Toute personne souhaitant se rendre au Royaume-Uni, à l'exception des citoyens britanniques et irlandais, devra obtenir une autorisation de voyage avant de venir ici. Cette autorisation pourra être délivrée par le biais d'une autorisation électronique ou d'un visa électronique.

10 £, soit 12 €

L'ETA (Electronic travel authorisation) est un permis de voyage lié numériquement au passeport du voyageur et destiné aux personnes entrant ou transitant au Royaume-Uni et qui ne sont pas titulaires d'un visa. Ce dernier permet à un voyageur de se rendre plusieurs fois au Royaume-Uni pour des séjours allant jusqu'à six mois, sur une période de deux ans ou jusqu'à l'expiration du passeport du titulaire.

Sont concernées, les personnes qui viennent au Royaume-Uni pour faire du tourisme ou rendre visite à leur famille. La demande se fait en ligne. Elle coûte 10 £ soit 12 € approximativement.

Entre 48 h et 72 h de traitement

Il faudra renseigner les motivations de son voyage, ses destinations et des informations de votre passeport. Votre enregistrement demandera entre 48 h et 72 heures de traitement donc, pensez à anticiper votre démarche. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement britannique pour numériser son système de gestion des frontières. Le ministère de l'Intérieur affirme que cela garantira "des contrôles de sécurité plus robustes". La réforme est en partie une conséquence du Brexit, qui a mis fin à la liberté de circulation vers le Royaume-Uni des ressortissants européens.

L'Union européenne prévoit la mise en place, à la mi-2025, d'un système similaire baptisé ETIAS (European Travel Information and Authorisation System). Seront concernés une soixantaine de pays, dont les Etats-Unis, le Canada, le Brésil et le Royaume-Uni. Cette autorisation coûtera 7 euros et sera valable trois ans.

Avec AFP

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Air France va inaugurer un vol Paris CDG-Manille. Une liaison qui devrait faciliter les déplacements professionnels sur un axe franco-asiatique qui se densifie.

L’Asie du Sud-Est a le vent en poupe sur le marché français. Et lors du salon IFTM qui approche à grands pas, les allées de la zone Asie pourraient bien vibrer encore davantage que lors des précédentes éditions, surfant sur des bonnes nouvelles qui se succèdent à la fois pour les voyageurs d’affaires et pour les acteurs du MICE. La dernière en date concerne les Philippines – un pavillon qui malheureusement ne sera pas hissé Porte de Versailles – avec l’annonce par Air France d’un nouveau vol Paris-Manille. Son inauguration est prévue pour le 7 décembre prochain. La compagnie tricolore assurera trois vols directs chaque semaine. Le départ de Paris-CDG (vol AF208) est fixé à 23h20 les lundis, mercredis et samedis, pour une arrivée à Manille à 19h30 le lendemain. Le vol retour (AF209) quittera Manille à 21h50 les mardis, jeudis et dimanches. Il ralliera le hub de CDG à 5h50 le lendemain matin. Air France assurera cette liaison en Airbus A350-900. L’appareil sera configuré en trois classes, avec 34 sièges en cabine Business, 24 en Premium et 266 en Economy.

Voilà deux décennies que la France et les Philippines n’étaient plus reliées par un vol direct. Les vols assurés par Air France vers Manille – via Bangkok en Boeing 747 -avaient cessé en 2004. L’annonce d’Air France devrait donc changer la donne, non seulement pour fluidifier les voyages d’affaires entre les deux marchés, mais aussi pour donner un nouvel argument de poids aux acteurs du MICE au sein de l’archipel.

« Une opportunité majeure pour booster non seulement le tourisme et les voyages d’affaires à destination des Philippines mais aussi pour renforcer les liens économiques et culturels entre la France et les Philippine » Dakila F. Gonzales, Philippine Department of Tourism

« Le lancement de ce vol direct entre Paris et Manille représente une opportunité majeure pour booster non seulement le tourisme et les voyages d’affaires à destination des Philippines mais aussi pour renforcer les liens économiques et culturels entre la France et les Philippines » se félicite Dakila F. Gonzales. L’attachée au tourisme au sein du Philippine Department of Tourism poursuit : « Nous sommes impatients de collaborer avec les professionnels du tourisme français pour offrir aux voyageurs des expériences uniques et immersives qui capturent la magie de notre archipel. Ce projet marque une nouvelle ère de collaboration entre nos deux pays ».

L’annonce d’Air France intervient quelques jours après celle de Malaysia Airlines, qui a officialisé début septembre son grand retour à Paris. La ligne Paris CDG-Kuala Lumpur, inaugurée en 1976 puis interrompue en 2016, va reprendre du service. A la fin du mois de mars, la compagnie malaisienne reliera quotidiennement Paris et Kuala Lumpur. Rapprochant encore davantage la France de l’Asie.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

Transavia densifie encore son réseau de vols entre la France et l’Algérie, en dévoilant de nouvelles lignes depuis trois aéroports français : Toulouse, Nice et Marseille.

En cette rentrée 2024, les nouveautés se succèdent au sein du catalogue des compagnies aériennes. Et les destinations du Sud-Est asiatique n’ont pas le monopole des grandes annonces – même si le retour des vols directs depuis Paris vers Manille ou Kuala Lumpur a de quoi intéresser les voyageurs d’affaires… Ces derniers devraient être particulièrement sensibles aux récentes annonces de Transavia. Pendant que sa grande sœur Air France prépare son retour aux Philippines, la low-cost qui monte fait les yeux doux au marché algérien. Et notamment aux nombreux voyageurs d’affaires qui survolent la Méditerranée tout au long de l’année.

Plus de Méditerranée avec Transavia depuis les régions françaises

Nicolas Henin n’en fait d’ailleurs pas mystère : « L’Algérie est plus que jamais un marché clé pour Transavia ». Directeur Général Adjoint Commercial & Marketing de Transavia France, il poursuit : « La demande est très forte de la part de notre clientèle, c’est pourquoi nous sommes très heureux de proposer de nouvelles opportunités de voyages au départ de Toulouse, Nice et Marseille. Nous avons hâte d’accueillir nos premiers clients à bord ».

L’aéroport de Marseille est aux premières loges de cette montée en puissance de Transavia sur l’axe France-Algérie. La Cité Phocéenne sera reliée à Alger à compter du 21 octobre. Le programme Transavia prévoit cinq vols par semaine – des fréquences assez denses pour répondre aux besoins de la clientèle affaires – avec des vols chaque lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. Transavia viendra concurrencer Air Algérie et Vueling sur cette liaison Marseille-Alger.

Autre nouvelle option entre la région Sud et la capitale algérienne : Transavia lancera le vol Nice-Alger le 27 octobre, à raison de deux vols par semaine, chaque jeudi et dimanche. Quant à Toulouse, Transavia fera même coup double. La filiale low-cost d’Air France inaugurera successivement le vol Toulouse-Oran le 23 octobre, puis Toulouse-Alger dès le lendemain. Les opérations vers Alger auront lieu les mercredis et samedis, celles vers Oran les lundis et vendredis.

A plus long terme, notons que Transavia prévoit également de s’élancer vers le Caire au départ de Marseille. A l’été 2025, la compagnie lancera un vol hebdomadaire chaque samedi. Le premier vol doit avoir lieu en avril 2025.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Easyjet fermera sa base de Toulouse au printemps prochain. Une annonce qui suit la fermeture programmée de la base Ryanair à Bordeaux... Et qui entraîne un préavis de grève nationale chez easyJet.

Après Ryanair à Bordeaux, voici qu’easyJet vient d’annoncer qu’elle allait fermer sa base de Toulouse au printemps prochain. Cependant, avec des motifs différents de sa concurrente. Le transporteur britannique ne blâme pas réellement les charges sur l’aéroport de Blagnac. Easyjet évoque plutôt une restructuration générale de ses activités en France due à un ralentissement marqué dans la reprise du trafic.

Les deux avions basés à Toulouse vont être réaffectés le printemps prochain à Nantes et Lyon. Easyjet continuera donc d’entretenir six bases en France, à Bordeaux, Lyon, Nantes, Nice, Paris Charles de Gaulle et Paris Orly.

Malgré la fermeture, easyJet affirme qu’elle poursuivra sa desserte de Toulouse à partir d’autres aéroports, ajoutant qu’elle «continuera de relier la ville aux principales destinations en France et à l’international ». Les 20 liaisons déjà prévues pour la saison d’hiver 2024-25 ne sont pas affectées par cette décision.

Easyjet propose actuellement 17 lignes depuis la métropole occitane vers six destinations domestiques et 11 destinations internationales. Dont des lignes en exclusivité comme Bâle-Mulhouse, Berlin, Bruxelles, Genève, Londres-Gatwick, Milan-Malpensa et Rhodes. La compagnie occupe la troisième place en nombre de sièges offerts derrière Air France et Ryanair. Soit un peu plus de 18% de l’offre sur l’aéroport.

Peu de bouleversements importants du réseau Easyjet à Toulouse?

Il est vraisemblable que l’aéroport ne sera que relativement peu affecté par la fermeture de cette base. Easyjet indique en effet qu’elle discute avec les autorités aéroportuaires pour maintenir un réseau « attractif ». Par exemple, il est probable que ce soit des avions des bases de Bâle, Berlin, Genève, Londres et Milan qui reprennent les lignes exploitées par les avions de la base de Toulouse.

Le ralentissement de la croissance aérienne se manifeste également par une réduction de l’offre à RoissyEasyjet va en effet déplacer un des avions de cette base vers Orly. La compagnie prévoit néanmoins une croissance de 5% de ses capacités en sièges cet hiver.

Dans la foulée de cette annonce, l’Union des navigants de l’aviation civile (Unac) a déposé un préavis de grève, illimité et d’ampleur nationale. Le mouvement devrait débuter le 16 septembre. On ignore encore quel sera l’impact du mouvement sur les déplacements en France et au-delà pour les voyageurs.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

La DGAC souligne une accélération de la baisse des tarifs aériens en France en juillet. Seuls les prix sur les lignes domestiques métropole ont continué d'augmenter.

C’est toujours une bonne nouvelle pour les voyageurs d’affaires comme loisirs. Les tarifs aériens en France continuent de baisserune tendance constatée depuis plusieurs mois. Elle s’est même accélérée pour le mois de juillet.

Alors que les tarifs aériens avaient augmenté de 8,6% en cumul sur l’année 2023ils n’ont pas du tout bougé (0%) entre janvier et juillet 2024 pour l’ensemble du territoire français (métropole et DOM). Si l’on tient compte de la seule métropole, les prix sont en légère baisse (-0,3%).

L’accélération de la chute des tarifs est évidente selon la DGAC. En juillet, l’indice a enregistré un recul de -5,4% par rapport au même mois de 2023. Ce même indice s’établissait à -2,9% en juin et -1,4% en mai.

Pas de baisse sur les lignes intérieures françaises

Au départ de métropole, la baisse est observée sur tous les faisceaux géographiques (- 5,5 %), mais reste plus accentuée sur le réseau international (- 6,2 %).

Sur le réseau domestique, les prix des billets d’avion baissent de 1,5 % entre juillet 2023 et juillet 2024. Mais cette chute des tarifs est trompeuse. En fait, elle tient exclusivement au recul des prix sur les lignes ultramarines. Sur le réseau intérieur métropoleles prix augmentent de 1,4 %, portés notamment par des hausses tarifaires des transporteurs à bas coûts. En 2023, les tarifs aériens intérieurs en métropole avaient bondi de 14,5% !

Sur le réseau international, les prix des billets diminuent de – 6,2 % en juillet, soit la plus forte diminution observée depuis le début de l’année. Cette baisse est plus soutenue sur le réseau international moyen-courrier (- 6,9 %) que pour le réseau international long-courrier (- 6,2 %). Cependant, les tarifs moyen-courrier ont progressé de 1,5% sur les sept premiers mois de l’année. La hausse reste particulièrement forte vers des destinations Europe hors UE (+4,6%) et sur l’Afrique du Nord/Proche-Orient (+3,1%).

Se rendre en Asie coûte moins cher

Au sein du segment long-courrier, l’Asie-Pacifique enregistre la plus forte baisse des tarifs. Ces derniers sont en recul en cumul de 7,8% et même de 12,3% en juillet. Suit l’Amérique latine : le sous-continent affiche une baisse des prix de 5,7% sur sept mois et de 5,2% en juillet 2024. La baisse est plus modérée sur l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient en cumul (respectivement -2,9% et -2,5%). Elle n’est que de -0,9% sur l’Afrique pour les sept premiers mois, une situation liée à une compétition moindre sur ce segment.

L’indice des prix du transport aérien passagers publié par la DGAC est construit sur une base de tarifs aériens relevés sur 535 lignes aériennes (origine, destination, transporteur) directes et indirectes, assurées par plus de 70 transporteurs. Tous les prix collectés concernent des voyages aller-retour au départ de France (métropole ou DOM). Ils incluent toutes les taxes, redevances et surcharges applicables.

La DGAC relève plus de 230 000 tarifs aériens chaque mois auprès du système de réservation Travelport et des sites Internet des compagnies aériennes.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

A Amsterdam, l’aéroport de Schiphol vient de dévoiler un investissement de 6 milliards d'euros sur cinq ans pour améliorer une expérience voyageurs jugée qualitativement insuffisante.

L’annonce d’un ambitieux plan de modernisation de Schiphol officialisée le 30 août par la direction de l’aéroport part d’un constat simple et honnête : le hub néerlandais n’est pas – ou plus – à la hauteur des attentes des voyageurs. « Chaque jour, nos collègues font tout leur possible pour les passagers. Ils font la différence, comme en témoignent les vacances de mai et d’été qui ont été couronnées de succès. Malheureusement, ils ne sont pas aidés par l’état de notre infrastructure. Notre infrastructure est la base de notre service, mais elle est actuellement loin de ce que nous voulons offrir à nos passagers en tant qu’aéroport de qualité aux Pays-Bas ». Tel est le message envoyé par Pieter van Oord, PDG de l’aéroport.

Il en coûtera donc six milliards d’euros aux responsables de Schiphol pour faire entrer l’infrastructure dans une nouvelle ère. Le plan de modernisation s’étalera de 2024 à 2029. Il a même déjà commencé avec l’ouverture de nouvelles boutiques et de restaurants au cours des derniers mois. Mais, comme le précise la direction de l’aéroport, « il reste encore beaucoup à faire ». La feuille de route concerne notamment la jetée C, le sous-sol bagages, les systèmes de contrôle climatique, les escaliers roulants, les postes de stationnement des avions et les voies de circulation.

« Bien qu’il soit encourageant de constater que nos résultats financiers s’améliorent et que notre bilan est solide, notre performance financière globale n’est pas encore satisfaisante », prévient Robert Carsouw, directeur financier de l’aéroport. « L’augmentation des coûts opérationnels et du portefeuille d’investissements pèse lourdement sur nos flux de trésorerie actuels et à long terme. Il est dans l’intérêt de tous que Schiphol redevienne un aéroport de grande qualité, doté d’une infrastructure solide et offrant d’excellents services aux passagers et aux compagnies aériennes. Nos plans d’investissement de 6 milliards d’euros pour les cinq prochaines années sont plus importants que jamais » précise Robert Carsouw.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Nous vous informons qu'une mise à jour tarifaire a été faite le 02 septembre sur l'ensemble du réseau Court et Moyen-Courrier des vols Air France et KLM au départ du Marché France.

Cette nouvelle mise à jour concerne les notes tarifaires du "Minimum Stay" (durée minimum de séjour) avec l'introduction d'une nouvelle règle autorisant un aller-retour journée le samedi (SD).

Conditions du "Minimum Stay" (MN) avant la mise à jour:

Durée minimum du séjour sur les tarifs de la gamme Stay :

  • 3 jours (3D) ou 
  • séjour incluant 1 nuit du samedi au dimanche (SU) ou
  • séjour incluant 1 nuit du vendredi au samedi (SA).

Conditions du "Minimum Stay" (MN) après la mise à jour:

Durée minimum du séjour sur les tarifs de la gamme Stay :

  • 3 jours (3D) ou
  • séjour incluant 1 nuit du samedi au dimanche (SU) ou
  • séjour incluant 1 nuit du vendredi au samedi (SA) ou
  • un aller-retour journée le samedi (SD).

Auparavant, un client qui souhaitait faire un aller-retour dans la journée du samedi devait s’acquitter d’un tarif dans la gamme Time (tarif supérieur à la gamme Stay sans condition de minimum de séjour).

Désormais, le nouveau schéma permettra un assouplissement avec l’accès aux tarifs de la gamme Stay pour un aller-retour journée le samedi.

Aucune période de grâce n’est mise en place suite à cette mise à jour plus favorable pour nos clients: il n'y aura pas d’impact sur les dossiers non émis avant la mise à jour des systèmes.

 

Source : AIR FRANCE EQUIPE POLITIQUE DISTRIBUTION

Suite à la mise en place d'un nouvel outil informatique pour le Contrôle Aérien appelé "4Flight", la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’adapter leur programme de vols entre le 5 novembre et le 10 décembre 2024.

La compagnie Air France est donc contrainte d’annuler certains vols courts et moyen-courriers sur cette période.

Les clients concernés sont notifiés directement avec une proposition de report automatique sur un autre vol disponible.

Les consignes générales de modification de programme s'appliquent pour tous les clients dont le vol est annulé et dont la solution de report ne conviendrait pas.

 

Votre équipe UVET France habituelle est à votre disposition.

Source : AIR FRANCE EQUIPE POLITIQUE DISTRIBUTION

Les nouvelles règles d’acceptation des bagages à bord sont entrées en vigueur depuis le 15 février 2024, sur TGV INOUI et sur l'ensemble du périmètre INTERCITÉS (ARO et SRO, jour et nuit).

Une période de pédagogie et de tolérance a été mise en place jusqu'au 15 septembre 2024. Attention, à compter du 16 septembre 2024, les voyageurs avec un nombre de bagages supérieur et/ou non-conforme aux dimensions autorisées seront verbalisés.

 

Nous vous rappellons :

  • L’obligation d’étiqueter tous les bagages
  • Le type de bagages acceptés à bord
  • Le nombre de bagages acceptés par personne (ex : 2 valises + 1 bagage à main)
  • Les dimensions maximales autorisées
  • Que seuls les bagages que les voyageurs sont en capacité de porter eux-mêmes et en une seule fois sont admis à bord des trains (sauf Assist’enGare/Accès Plus et client sensible)

VOYAGER AVEC DES BAGAGES

CLIENT VOYAGEANT AVEC DES BAGAGES ORDINAIRES

Le client peut emporter :

  • Jusqu’à 2 bagages étiquetés de type valise, sac de voyage,sac de sport, gros sac à dos… aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm
  • Ainsi qu'un bagage à main étiqueté (petit sac à dos, sac cabas, sacoche d’ordinateur) aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm

Les clients doivent être en mesure de porter et ranger seuls et en une seule fois, leurs sacs et valises dans les différents espaces bagages disponibles à bord

  • Bagage cabine ou autre sac peu encombrant : aux pieds des clients (sans gêner les clients devant ou derrière), sous ou au-dessus de leur siège.
  • Autres bagages : au niveau de l’entrée ou au centre de votre voiture, ainsi que dans les espaces libres au sol entre certains sièges disposés dos à dos

CLIENT VOYAGEANT AVEC UN BAGAGE SPÉCIAL (poussette, trottinette, instrument de musique, skis, planche nautique…)

Le client peut emporter :

  • 1 bagage ordinaire étiqueté de type valise, sac de voyage, sac de sport, gros sac à dos… aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm
  • 1 bagage spécial étiqueté de type poussette, trottinette pliée, instrument de musique dans un étui, paire de skis sous housse, planche nautique ou snowboard sous housse aux dimensions maximales de 90 x 130 cm
  • 1 bagage à main étiqueté (petit sac à dos, cabas, sacoche d’ordinateur) aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm

Conditions d’acceptation des bagages spéciaux :

Poussette:

• Doit être pliée et étiquetée avant de
monter à bord, et rangée dans les espaces
bagages

 

Planche nautique ou snowboard :

• Doit être transporté dans une housse étiquetée prévue à cet effet et mesurer
au maximum 130 x 90 cm

 

Instrument de musique:

• Doit être transporté dans un étui étiqueté prévu à cet effet, de préférence rigide
• L’étui doit mesurer au maximum 130 x90 cm (violoncelle accepté ;contrebasse exclue)

 

Trottinette:

• Doit être pliée, étiquetée et rangée dans les espaces à bagages ou glissées sous le siège du client sans gêner les autres voyageurs ni
entraver le cheminement dans les couloirs de circulation.
• elle ne doit en aucun cas être rangée dans les compartiments bagages au-dessus des têtes

 

Skis:

• Doivent être transportés dans une housse étiquetée prévue à cet effet.
• Il n’y a pas de limite de taille pour les skis, toutefois chaque voyageur ne peut voyager qu’avec une seule paire de skis.
• Les clients doivent vigiler à ne pas entraver le cheminement dans les couloirs de circulation entre les rangées de sièges, et s'assurer de bien stabiliser leurs skis de façon à ne pas tomber et blesser un voyageur à bord.

 

Le bagage mesure plus de 130 x 90 cm ?

Cas spécifique des fauteuils roulants et autres matériels PSH. Pour les UFR transférables voyageant sur un siège TGV, leur fauteuil doit impérativement être plié et rangé dans les espaces à bagages. Il doit mesurer au maximum 130 x 90 cm une fois plié. Son étiquetage n’est pas obligatoire.
Si un passager voyage avec un fauteuil roulant non utilisé, il est considéré comme un bagage et doit être obligatoirement étiqueté (mise sous housse non obligatoire).
Certains matériels comme les béquilles, cane, matériel respiratoire, bouteille oxygène peuvent rester à proximité du client.

Le client est éligible à la prestation Assist'enGare ?

Le port d'un seul bagage de 15 kg maximum est inclus dans la prestation.

Client voyageant avec un vélo (pliant ou démontable)

Le client peut emporter :

  • 1 vélo plié ou démonté sous housse étiquetée aux dimensions maximales de 90 x 130 cm
  • 1 double sacoche vélo étiquetée
  • et 1 bagage à main étiqueté (petit sac à dos, cabas, sacoche d’ordinateur) aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm

Tous les vélos ne sont pas acceptés à bord des trains TGV INOUI et INTERCITÉS. Les vélos couchés, tricycles, tandems, cargos et les remorques ne sont pas autorisés.

(Vélo ni pliant ni démontable)

La réservation d’une place pour le vélo est obligatoire au moment de l’achat du billet voyageur. Le coût est de 10€ par vélo et par segment/train proposant
l’espace vélo*.

Outre son vélo placé dans l’espace dédié réservé, le client peut emporter :

  • 1 bagage ordinaire étiqueté de type valise, sac de voyage, sac de sport, de randonnée ou gros sac à dos aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm
  • 1 double sacoche vélo étiquetée
  • et 1 bagage à main étiqueté (petit sac à dos, cabas, sacoche d’ordinateur) aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm

Une fois à bord, le vélo doit être rangé dans l’espace dédié (espace vélo dans la voiture indiquée sur le billet) et un siège à proximité du vélo est attribué au client lors de la réservation. Pour cette raison, les cyclistes ne peuvent pas voyager avec des non-cyclistes, ou alors il est nécessaire d’effectuer des réservations séparées.

*la réservation d’une place pour un vélo non démonté n’est disponible que sur certains trains. Si la recherche du client n’affiche aucun résultat au moment de la réservation, cela veut dire que le train choisi ne dispose pas d’espace vélo ou qu’il n’y a plus de places disponibles.

 

CONDITIONS GENERALES DE RANGEMENT DES BAGAGES À BORD

  • Les bagages sont sous la responsabilité des clients et doivent être impérativement étiquetés avec le nom et le numéro de téléphone du propriétaire
  • Les clients doivent être en capacité de porter eux-mêmes leurs bagages, et en une seule fois (sauf prestation Assit'enGare) : après les portes d’embarquement, seuls les titulaires d’un titre de transport sont autorisés à circuler sur le quai (sauf personnes sensibles pour lesquelles un aidant est également autorisé à accéder au quai)
  • A bord, pour assurer une bonne circulation de tous les passagers et par mesure de sécurité (notamment en cas d’incendie, d’évacuation, de prise en charge médicale à bord…), il est impératif de veiller à ne pas obstruer les couloirs et les portes d’accès des trains avec bagages et effets personnels.
  •  Ces règles s’appliquent à l’ensemble des bagages et autres effets personnels

LES BAGAGES NON AUTORISÉS À BORD

Sont concernés, tous les bagages :

  • Non-conformes aux règles détaillées ci-dessus
  •  Et/ou renfermant des produits :

Dangereux : Armes, explosifs, liquides inflammables ou tout produit dangereux (chimique, biologique, etc.)

Inhabituels : Comme des denrées périssables dégageant une odeur désagréable, des plantes ou des meubles

Proscrits : Produits proscrits par les douanes ou toute autre autorité administrative.

Destinés au commerce : Produits dont la quantité et/ou le conditionnement démontrent sans équivoque que le titre de transport voyageur est détourné dans un but de transport de marchandises qui aurait dû faire l'objet d'une prestation d'un opérateur spécialisé dans ce domaine

 Bagages SNCF

Source : https://www.feria.sncf.com/

Air Canada pourrait être confrontée à un mouvement de grève des pilotes en septembre. La compagnie anticipe en assouplissant ses conditions d’annulation et d’échange.

Il reste trois semaines à Air Canada pour trouver un accord avec la Air Line Pilots Association. Faute de quoi les pilotes de la compagnie canadienne pourraient bien mettre leur menace à exécution au travers d’un mouvement de grève à compter du 17 septembre prochain.

La période de réflexion de trois semaines laisse amplement de temps aux parties pour régler les questions en suspens

Pour autant, la direction d’Air Canada se veut optimiste : « Air Canada reste déterminée à conclure avec ses pilotes un accord équitable qui reconnaît leur professionnalisme et leur contribution à la société aérienne » indique-t-elle dans un communiqué publié le 27 août. « Des progrès importants ont été réalisés pendant les pourparlers, et la période de réflexion de trois semaines laisse amplement de temps aux parties pour régler les questions en suspens. Air Canada s’engage pleinement à mener des négociations fructueuses tout au long de cette période » assure la direction de la compagnie.

Reste que les voyageurs d’affaires et la clientèle loisirs ont besoin de garanties pendant cette période de turbulences. Air Canada vient donc de revoir sa politique d’annulation et d’échange. La compagnie évoque « une politique de bonne volonté qui offre plus de souplesse à tous les clients qui ont un voyage imminent ». Et de préciser : « À compter d’aujourd’hui [le 27 août, ndlr], les clients qui ont acheté un billet pour un voyage à bord d’un vol d’Air Canada devant être assuré immédiatement avant ou après la date de fin de la période de réflexion, le 17 septembre 2024, pourront apporter sans frais supplémentaires des modifications à tout voyage déjà acheté ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

L'interdiction de survol de la Russie pour les compagnies d'Europe occidentale combinée à la faiblesse du tourisme émetteur chinois rendent l'exploitation de lignes aériennes vers la Chine de moins en moins attractive.

Quelque chose ne tourne pas rond pour les transporteurs aériens européens se rendant en Chine. Le coup de semonce est intervenu début août avec l’annonce par British Airways de la suspension de sa ligne Londres Heathrow-Pékin le 26 octobre. La compagnie avait repris cette ligne en juin 2023 à raison de quatre fréquences par semaine. Elle explique sa décision par des coûts d’exploitation trop élevés en raison de l’interdiction de survol du territoire russe. Ce qui rallonge en moyenne le temps de vol de deux heures. Avec pour conséquence évidente une hausse de consommation de carburant, estimée à 15%.

Le transporteur a indiqué que cette décision était certes « temporaire » et qu’elle sera réévaluée en 2025. British Airways conserve néanmoins ses lignes sur Shanghai et Hong Kong.

Les compagnies européennes se concentrent sur Pékin et Shanghai
 

La compagnie nationale britannique n’est pas la seule à revoir son réseau vers la Chine. Ainsi, quelques semaines avant l’annonce de BA, Virgin Atlantic indiquait suspendre définitivement sa ligne Londres Heathrow-Shanghai, qu’elle exploitait depuis quelque 25 ans. Elle était la dernière ligne du transporteur en Chine après avoir fermé sa liaison sur Hong Kong en 2022.

Généralement, les programmes de vols des compagnies aériennes d’Europe de l’Ouest sur la Chine ont subi un véritable dégraissage par rapport à l’avant-Covid. Plusieurs facteurs affectent une reprise plus solide de l’axe aérien Europe-Chine. Outre l’interdiction russe, on peut citer la faible reprise du tourisme chinois vers l’Europe en raison de difficultés économiques. Ainsi qu’un climat de défiance entre l’occident et la Chine, qui se traduit par des courants d’affaires moindres. La simplification des visas pour se rendre en Chine pour les Occidentaux n’aura que peu influencé cette évolution.

Côté transport aérien, on s’aperçoit que la plupart des compagnies aériennes d’Europe de l’Ouest ont ainsi réduit leur réseau aux seules dessertes de Pékin et de Shanghai en Chine Populaire.

Finnair et Lufthansa exploitaient avant le Covid le plus grand nombre de lignes sur la Chine. La compagnie finlandaise se posait ainsi à Canton, Chongqing, Nanjing, Pékin, Shanghai et Xian. Elle n’exploite plus qu’une unique ligne vers Shanghai.

Lufthansa exploitait également un réseau d’une dizaine de lignes sur la Chine avant la pandémie de Covid. Le transporteur allemand desservait notamment des destinations uniques pour une compagnie européenne comme Shenyang ou Qingdao. Cet été, Lufthansa ne se pose plus qu’à Pékin et Shanghai. Même si elle offre la plus grande capacité en sièges de toutes les compagnies européennes, à raison de quatre vols quotidiens – deux au départ de Francfort comme au départ de Munich.

Le PDG de Lufthansa Carsten Spohr, a récemment évoqué davantage de liaisons à l’avenir. Mais elles n’ont aucune chance de se concrétiser aussi longtemps que l’espace aérien russe reste fermé.

Quant à Air France-KLMle réseau s’est également réduit aux dessertes de Pékin et Shanghai. Le binôme n’a pour l’instant toujours pas repris ses lignes vers Canton, Chengdu, Hangzhou, Tianjin, Wuhan et Xian depuis la crise sanitaire.

Les compagnies chinoises en profitent

La fermeture de l’espace aérien russe aux compagnies occidentales ne fait cependant pas que des malheureuses. Dans une récente étude parue début août, le consultant aérien OAG faisait une analyse de la situation aérienne entre la Chine et l’Europe. Avec ce constat que les compagnies chinoises avaient très fortement augmenté leur présence. OAG indique que les compagnies chinoises offraient ainsi en août plus de 7 millions de sièges à l’international, en hausse de 54% par rapport au même mois de 2023.

Sur un axe Chine/Europe occidentale, le nombre de fréquences sur la saison d’été est passée de 6 568 vols en 2023 à 11 317 vols en 2024. Soit une augmentation de 72,3% sur un an. Et une augmentation de 13,2% par rapport à l’été 2019 ( 9 997 vols).

Pour cette saison d’été, le nombre de fréquences des compagnies chinoises par destination est même supérieure de 120% à 2023 pour Istanbul, Madrid, Budapest et Paris. La capitale française bénéficie ainsi de 1 065 fréquences avec la Chine contre 482 sur la saison précédente.

Cependant, Paris n’a toujours pas retrouvé son niveau de 2019. Le nombre de fréquences reste en effet en retrait de 41,5% par rapport à 2019. La capitale française est ainsi la seule ville d’Europe à avoir moins de vols qu’en 2019.

Fréquences des compagnies aériennes chinoises en été vers l’Europe

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Nouvelles destinations en Europe

Les transporteurs chinois avec la plus forte augmentation de vols cet été sont, selon OAG, Juneyao Airlines, Shanghai Airlines et Xiamen Airlines. Ces trois transporteurs enregistrent une augmentation de plus de 100% de leurs fréquences d’un été à l’autre. Et même proche de 200% pour Juneyao. OAG indique que cette dernière compagnie a lancé 254 vols vers de nouvelles destinations telles que Athènes, Bruxelles ou Manchester. Tandis que Shanghai Airlines s’est distinguée en devenant le premier transporteur chinois à se poser à Marseille.

OAG constate encore que les trois géants chinois, Air China, China Eastern et China Southern, ont également fortement augmenté le nombre de leurs vols. Air China offre cet été 5 011 fréquences sur l’Europe (+7,3% par rapport à 2019 et +63,7% par rapport à 2023). Avec 2 075 fréquences, China Eastern offre 14,3% de fréquences en plus qu’en 2019 et 83,6% en plus qu’en 2023. Avec notamment le lancement en septembre de vols entre Venise et Shanghai. Enfin, China Southern a stimulé son offre de 16,7% par rapport à 2019 et de 83,8% par rapport à 2023 avec un total de 1 917 fréquences.

Reste maintenant à savoir si le marché aura bien absorbé cette énorme capacité aérienne chinoise. Rien n’est moins sûr dans le contexte géopolitique et économique actuel.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Transports publics, aéroports, hôtels : l'accueil des Jeux paralympiques a permis des avancées pour l'accessibilité des voyageurs en situation de handicap.

Bien sûr, tout ne sera pas parfait pour accueillir les athlètes et spectateurs en situation de handicap lors des prochains Jeux paralympiques. L’accessibilité du métro parisien reste évidemment le gros point noir de la capitale française pour les voyageurs à mobilité réduite. Hormis la ligne 14 et les stations nouvelles ou récemment rénovées - 24 stations ont été rendues accessibles entre 2017 et 2024 -, il sera toujours difficile, aujourd’hui comme demain, d’aboutir sur les quais en fauteuil roulant. À la différence des gares desservant les sites olympiques, dont la SNCF assure que 100% d’entre elles sont entièrement accessibles en vue de l’événement.

A cet effet, côté maintenance, la SNCF assure que « des renforts exceptionnels ont été mis en place afin d’éviter les pannes d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques et de réduire les délais d’intervention au maximum ». Quant aux gares RER, le service d’assistance Assist’enGare – récemment repensé pour offrir un guichet unique pour la réservation tout-en-un, pour toutes les étapes de leur voyage, qu’il soit régional, national, avec correspondance, ou international – y est proposé dans l’ensemble d’entre elles.

C’est, entre autres, un des héritages dont pourront à l’avenir profiter les voyageurs d’affaires PMR ou malvoyants dans une destination auparavant peu connue pour simplifier leurs déplacements. Parmi les autres avancées qui auront un effet pérenne, la ville de Paris a par exemple investi une vingtaine de millions d’euros dans des reprises de chaussée pour accroître le nombre d’arrêts de bus organisés pour permettre la dépose des personnes en fauteuil. Un chiffre passé de 53% à 70%, alors que l’intégralité des lignes de bus et de tramways sont désormais accessibles en fauteuil.

D’autre part, que ce soit dans la ville, dans ses gares comme dans ses aéroports, l’accueil des JO se traduit par une évolution de la signalétique et la mise en place d’éléments sonores, par exemple des automates de ventes à interface vocale à Paris. Du côté de la RATP, l’annonce des stations desservies à bord des rames est en train d’être déployée sur six lignes de métro – les 3b, 7, 7b, 8, 10 et 12 – afin de faciliter les déplacements des voyageurs déficients visuels, et plus largement de tous les usagers. Dans le même ordre d’idées, les aéroports parisiens ont vu le déploiement du langage FALC (Facile à Lire et à Comprendre), en particulier aux postes d’inspection filtrage et près des ascenseurs.

Mobilité réduite : le handicap à la traîne du voyage d’affaires

Alors que Paris-CDG et Paris-Orly vont voir transiter un plus grande nombre de voyageurs en situation de handicap cet été, le groupe ADP a réalisé près de 150 aménagements, entre autres des espaces canins pour les chiens guides ou encore des salles – 6 à CDG et 2 à Orly – équipées de table de change à hauteur variable et de lève-malade plafonnier ou mobile. Une solution que Roissy et Orly sont les premiers aéroports en France à proposer.

Alors que près de 1,4 million de prestations d’assistance sont réalisées chaque année dans les aéroports parisiens, 42 espaces d’Assistance Mobilité ont été également totalement renouvelés pour certains et pour d’autres nouvellement créés. Le groupe ADP s’est intéressé à un autre point, présenté comme « clé pour l’autonomie et le confort » des voyageurs à mobilité réduite : la conservation de leur fauteuil tout au long du parcours.

ADP : portes d’entrée obligées des JO de Paris

Les voyageurs accrédités des Jeux Paralympiques auront ainsi droit à la mise à disposition systématique de leur fauteuil roulant personnel depuis et jusqu’à la passerelle de l’avion. A ces fins, le nombre de véhicules élévateurs destinés aux avions au large a été augmenté pour un total de 24 « ambulifts », dont 6 supplémentaires à Paris-CDG et 10 disponibles à Paris-Orly. « Un processus que nous généralisons progressivement à l’ensemble des passagers au plus tard à la mi-2025 », précise le groupe ADP.

Le développement de cette solution viendra d’autant renforcer le service d’Air France SAPHIR (Service dédié à l’Assistance aux Personnes Handicapées pour les Informations et les Réservations), lancé il y a plus de 20 ans. La compagnie compte capitaliser sur cet héritage pour faire qu’un maximum de passagers puissent récupérer leur propre fauteuil à la sortie de l’avion, et non celui proposé par l’assistance. Selon la compagnie, ce service est une des raisons pour lesquelles 35% des personnes en situation de handicap accréditées pour les JO ont choisi Air France pour venir à Paris cet été.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Les liaisons SNCF et Trenitalia entre Paris et Milan ne pourront pas rouvrir à l’automne 2024 en raison de travaux compliqués pour sécuriser la zone de circulation des trains près de Modane. Une nouvelle date est annoncée pour le premier trimestre 2025 si tout va bien.

Mauvaise nouvelle : la ligne ferroviaire France-Italie touchée par un éboulement il y a presque un an en vallée de la Maurienne connait un nouveau délai dans sa réouverture. Alors que cette dernière était programmée cet automne pour les trafics de passagers et de fret, sa remise en service est à nouveau décalée au premier trimestre 2025. La préfecture de la Savoie et SNCF Réseau ont justifié ce retard dans un communiqué commun expliquant que des « cavités instables découvertes dans la zone centrale du versant [….] se révèlent beaucoup plus étendues que prévu » et « vont nécessiter des travaux supplémentaires de purges, d’ancrage et de pose de grillages ». Ils précisent également que la réouverture de la ligne ferroviaire ne pourra intervenir au 1er trimestre 2025 si aucun nouvel aléa géologique sérieux ne survient » d’ici là.

Une coupure qui impacte la SNCF et Trenitalia

C’est le 27 août 2023 que quelque 15 000 m3 de pierres se sont décrochées près de Modane en Savoie, ensevelissant une route départementale, l’autoroute A43 (rouvert rapidement après l’éboulement) et une galerie ferroviaire longue de 300 mètres par laquelle transitaient les TGV de la SNCF et les Frecciarossa de Trenitalia entre Paris et Milan (via Turin) ainsi que les TER. Le chantier actuel s’avère particulièrement technique avec une vingtaine de cordistes qui travaillent à plus de 200 mètres de hauteur pour stabiliser la falaise avec « à tout moment des pierres ou des blocs peuvent se détacher et chuter en contrebas », précise le communiqué. Cette coupure de la ligne a obligé la SNCF à proposer des solutions de remplacement aux voyageurs avec un voyage en TGV jusqu’à Saint-Michel-de-Maurienne puis des liaisons en autocar. Comme l’an dernier, la compagnie ferroviaire planche déjà sur les solutions de substitution pour l’accès aux stations de ski de Maurienne (Aussois, La Norma, Valfréjus , Valloire, Valmeinier…) pour la prochaine saison hiver 2024-2025. Trenitalia s’est depuis concentrée sur ses seules liaisons entre Paris et Lyon proposées jusqu’à 5 fois par jour. Cet évènement géologique conforte par ailleurs les professionnels favorables à l’ouverture à l’horizon 2032 de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin dont le tunnel de 57 km sous les Alpes permettra de relier les deux villes en moins de 2 heures.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Quels sont les aéroports français et les compagnies aériennes les plus ponctuels, et à l’inverse les mauvais élèves en matière de perturbations depuis le début de l’année ? Eléments de réponse avec le palmarès dévoilé le 7 août par AirHelp.

Alors que des athlètes du monde entier se voient quotidiennement récompensés par les podiums de Paris 2024, AirHelp se prête à son tour à l’exercice, dans le domaine du transport aérien. Le spécialiste des indemnités aériennes partage aujourd’hui ses données concernant le 1er semestre 2024. Soit près de 355 000 vols au départ du sol français, avec un taux de retard ou d’annulation de 29,5%. L’occasion de mettre à l’honneur les compagnies et les aéroports qui ont géré au mieux les éventuelles turbulences depuis le début de l’année. Et de pointer du doigt les acteurs les plus affectés…

Rennes, Nantes et Toulouse en tête

Du côté des compagnies aériennes, ce palmarès AirHelp met à l’honneur la ponctualité de Vueling. Le taux de perturbation est estimé à 18%, pour un trafic France de quelque 10 000 vols assurés par la compagnie. Quant aux aéroports français – en se focalisant sur les plateformes accueillant plus de 200 vols réguliers par mois, c’est l’aéroport de Rennes qui se distingue par son efficacité. Près de huit voyageurs sur dix (79,5%) ont pu prendre leur vol à l’heure, sur un total de 135 000 passagers. Les aéroports de Nantes (2e) et de Toulouse Blagnac (3e) complètent le podium établi par AirHelp. Leur taux de ponctualité atteint respectivement 77,64% et 77,07%.

A l’inverse, les grandes plateformes françaises ont connu un premier semestre compliqué. Les aéroports de Côte d’Azur (Nice), Paris CDG et Beauvais-Tille sont les moins performants d’après les données publiées par AirHelp, avec des taux de ponctualité respectifs de 63,79%, 66,72% et 70,38%.

Au-delà de ces cas particuliers, il est à noter que le rapport publié par AirHelp témoigne d’une amélioration globale de la situation dans le ciel français. « Bien que le nombre total de voyages aériens au premier semestre ait baissé d’environ 2,5% par rapport à l’année précédente (53,3 millions de passagers), les chiffres de la ponctualité se sont améliorés » pointent les auteurs du rapport. « En 2023, au cours de la même période, 35,2% des vols ont été retardés au départ de leur aéroport d’origine ; en 2024, le taux de perturbation s’est amélioré de 5,75%, les vols retardés ou annulés tombant à 29,50% ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

Pas moins de 10 nouvelles lignes sont inaugurées entre septembre et novembre par Volotea au départ de huit villes françaises. Le nouveau hub de Brest en profite particulièrement ainsi qu'Orly qui retrouve une ligne sur Rodez.

Le transporteur régional Volotea continue de densifier son réseau français proposant de nouvelles lignes au départ de 8 villes, incluant notamment Paris. La capitale française va bénéficier de nouveau de deux liaisons quotidiennes entre Orly et RodezCes vols débutent dès le 2 septembre.

Le plus grand nombre de liaisons nouvelles concernent cependant Brest avec 4 nouvelles liaisons.

Les nouvelles lignes de Volotea débuteront début novembre et incluent les vols suivants, tous effectués en Airbus A319 ou A320.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

Dans un contexte de multiplication des compromissions de bases de mots de passe, la CNIL met à jour sa recommandation de 2017 pour tenir compte de l’évolution des connaissances et permettre aux organismes de garantir un niveau de sécurité minimal pour cette méthode d’authentification.

Une actualisation nécessaire

Des menaces accrues sur la sécurité des données

Basée sur la connaissance d’un secret, l’authentification par mots de passe est le moyen le plus simple et le moins coûteux à déployer pour contrôler un accès, et éventuellement prouver son identité. Toutefois, cette méthode d’authentification présente un niveau de sécurité faible bien que généralement acceptable. Les solutions d’authentification forte ou à plusieurs facteurs fournissent une meilleure protection, et sont nécessaires dans certains cas.

En pratique, l’accès à de nombreux services numériques continue de reposer sur l’utilisation de mots de passe. D’après une étude de Verizon de 2021, 81 % des notifications de violations de données mondiales seraient liées à une problématique de mots de passe. En France, environ 60 % des notifications reçues par la CNIL depuis le début de l’année 2021 sont liées à du piratage et un grand nombre aurait pu être évité par le respect de bonnes pratiques en matière de mots de passe.

C’est pourquoi, dans un contexte de menace accrue sur la sécurité des données, la CNIL a mis à jour sa recommandation de 2017 sur les mots de passe afin de permettre aux professionnels et aux particuliers de disposer d’outils pratiques et à l’état de l’art.

En effet, au cours des quatre dernières années, les précédentes recommandations de la CNIL ont été a de multiples reprises confrontées à des situations d’usage concrètes et éprouvées par un grand nombre de professionnels. La CNIL a donc disposé d’un recul suffisant lui permettant de renouveler ses recommandations, en redéfinissant les mesures de base constituant le socle minimal applicable à l’ensemble des organismes afin de prendre en compte l’évolution des connaissances et des pratiques.

Cette recommandation n’est pas une norme mais correspond à l’état de l’art sur lequel tout responsable de traitement peut s’appuyer dans le cadre des obligations prévues aux articles 5-1-f) et 32 du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu’il utilise une authentification par mot de passe pour protéger un traitement de données personnelles. Les acteurs peuvent également mettre en œuvre d’autres mesures de sécurité que celles décrites dans cette recommandation ; dans ce cas, ils devront être en capacité de démontrer qu’elles garantissent un niveau de sécurité au moins équivalent.

Les autres mesures de sécurité à mettre en place

La CNIL a notamment toujours considéré que d'autres moyens d’authentification, comme par exemple l'authentification à double facteur ou les certificats électroniques, offrent davantage de sécurité que le mot de passe. Pour aller plus loin et, notamment, si le niveau minimal décrit est insuffisant, cette recommandation sera utilement complétée par le guide de l’ANSSI « Recommandations relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe », pour lequel la CNIL a élaboré un tableau de correspondance entre les recommandations.

De plus, si des opérations relatives à la gestion des mots de passe sont confiées, pour tout ou partie, à un sous-traitant, il est nécessaire de s’assurer du respect des conditions posées à l’article 28 du RGPD. Dans ces cas de figure, les rôles et responsabilités doivent être précisément définis et formalisés, le niveau de sécurité requis et les objectifs de sécurité assignés au sous-traitant clairement définis, compte tenu de la nature du traitement et des risques qu’il est susceptible d’engendrer. En particulier, la répartition de mise en œuvre des différents éléments de la recommandation devrait être formalisée.

Enfin, si les simples éditeurs de logiciels ne sont pas soumis au cadre juridique relatif à la protection des données, les utilisateurs doivent se mettre en conformité. En ce sens, la documentation des logiciels de gestion de mots de passe précise de façon détaillée les modalités de génération, stockage et transmission des mots de passe.

Quels sont les risques liés à une mauvaise gestion des mots de passe ?

Pour rappel, une mauvaise gestion des mots de passe fait courir des risques aux utilisateurs sur leurs données personnelles.

Quatre facteurs de risque sont à prendre en compte :

  1. la simplicité du mot de passe ;
  2. l’écoute sur le réseau afin de collecter les mots de passe transmis ;
  3. la conservation en clair du mot de passe ;
  4. la faiblesse des modalités de renouvellement du mot de passe en cas d’oubli (cas des questions « secrètes »).

Il n’existe pas de définition universelle d’un bon mot de passe mais il faut qu’il soit difficile à deviner. Pour cela, on peut jouer sur sa complexité et sa longueur pour diminuer le risque de réussite d’une attaque informatique qui consisterait à tester successivement de nombreux mots de passe (attaque dite par force brute).

Évolutions de la recommandation depuis 2017

Par rapport à la précédente recommandation de 2017, la nouvelle recommandation apporte notamment les modifications suivantes :

  • Les recommandations visent le degré de complexité du mot de passe (l’entropie) et non une longueur minimale, afin d’offrir plus de liberté dans la définition de politiques de mots de passe robustes et adaptées aux cas d’usage.
  • Le retrait du cas d’usage reposant sur une information secrète comme mesure permettant de baisser les exigences de sécurité sur le mot de passe (cas 3 de la recommandation de 2017).
  • L’abandon de l’obligation de renouvellement des mots de passe pour les comptes utilisateurs classiques (le renouvellement reste requis pour les comptes à « privilèges », c’est-à-dire du type administrateur ou avec des droits étendus).
  • L'introduction d’une liste de mots de passe complexes mais connus et donc à éviter compte tenu des nouveaux schémas d’attaque.
  • Des précisions sur les règles concernant la création et le renouvellement de mots de passe pour garantir un niveau de sécurité constant tout au long du cycle de vie du mot de passe, sous la forme de bonnes pratiques (gestionnaire de mot de passe, non recours à des informations évidentes).

Des contributions précieuses des professionnels et du grand public

La CNIL avait lancé, en octobre 2021, une consultation publique sur son projet de nouvelle recommandation sur les mots de passe.

Les réponses reçues, d’une grande qualité, ont confirmé les grandes orientations du projet, qui était considéré comme pertinent (pour 96 % des répondants). Le niveau de sécurité proposé a également été considéré comme satisfaisant pour 84,3 % des répondants.

Les retours ont surtout permis de clarifier et d’expliciter les recommandations de la CNIL mais aussi de compléter le projet avec des bonnes pratiques supplémentaires. Enfin, ils ont amené la CNIL à ne plus recommander un cas d’usage, considéré comme trop faible.

Source : https://www.cnil.fr/fr/mots-de-passe-une-nouvelle-recommandation-pour-maitriser-sa-securite

Depuis le début de l'année 2024, les passagers des aéroports équipés de nouveaux scanners C3 pouvaient passer les contrôles de sûreté sans aucune limitation pour les liquides. La Commission Européenne réintroduit temporairement les restrictions à 100 ml par flacon à partir du 1er septembre.

Les passagers s’y étaient (presque) tous habitués. Depuis 2006, obligation est faite de mettre sous pochette plastique des contenants liquides de 100 ml maximum. Ainsi que de sortir ordinateurs portables de leur sac lors du passage des contrôles de sûreté en aéroport. Depuis quelques mois pourtant, on assistait à un allègement des mesures de sûreté sur certains aéroports de l’Union Européenne. Ceux dotés des nouveaux scanners C3.

Les grands hubs européens déploient les scanners C3

Ces machines sont similaires à celles utilisées dans les hôpitaux pour des examens. Ils permettent de voir le bagage en 3D, offrant une détection complète. Tout cela au bénéfice du passager, qui n’est plus obligé de vider son sac. Les contrôles se réduisent ainsi à quelques minutes, parfois à tout juste une minute. Selon les experts, l’installation d’une telle technologie permettrait ainsi d’augmenter de 30% la capacité de contrôle.

De nombreux aéroports en Europe utilisent en partie ce nouveau système. Comme à Paris-Orly, Francfort, Munich, Amsterdam, Malte, Rome-Fiumicino, Stockholm-Arlanda ou tout récemment Paris-CDG, Dublin, Madrid, Barcelone et Zurich. D’autres comme Copenhague, Vienne ou encore Genève annoncent s’en équiper d’ici 2026.

Y-aurait-il cependant une faille dans le système? Au Royaume-Uni, le ministère des transports a réintroduit en juin la restriction à 100 ml pour les liquides sur les six aéroports équipés de scanners en 3D. Soit Londres City Airport, Aberdeen, Leeds-Bradford, Newcastle, Southend et Teeside.

Le retour de la norme des 100 ml

A son tour, l’Union Européenne vient d’édicter la même restriction temporaire pour les aéroports équipés. Dans un communiqué, la Commission Européenne va appliquer des restrictions temporaires à l’inspection filtrage des liquides à partir du 1er septembre. Le retour des anciennes règles affecte les aéroports de l’UE, ainsi que d’Islande, de Suisse et de Norvège.

La taille maximale autorisée pour les contenants individuels de liquides reviendra donc à la norme précédente de 100 ml pour tous les aéroports. La Commission Européenne indique que « cette mesure de précaution ne répond pas à une nouvelle menace, mais à un problème technique temporaire, en accord avec les partenaires internationaux de l’UE » .

La Commission indique collaborer étroitement avec les États membres et la Conférence européenne de l’aviation civile pour mettre au point des solutions techniques rapides, garantissant les normes les plus élevées de sécurité et de sûreté dans les transports aériens.

L’ACI Europe enrage

La décision indigne évidemment l’ACI Europe, qui représente les aéroports du continent. L’association indique que ce nouveau changement va entraîner des contraintes opérationnelles importantes. Notamment le déploiement de personnel supplémentaire. Ainsi qu’une potentielle reconfiguration des points de contrôle de sécurité.

L’ACI se plaint aussi que cette mesure dévalue l’investissement des aéroports. L’association souligne que le coût des machines est en moyenne 8 fois plus élevé que les machines de contrôle à rayons X conventionnelles.

Pour Olivier Jankovec, directeur général de l’ACI Europe: « La sécurité n’est pas négociable, tous les aéroports se conformeront pleinement à la nouvelle restriction. Il n’en reste pas moins que les aéroports qui ont été les premiers à adopter cette nouvelle technologie sont lourdement pénalisés, tant sur le plan opérationnel que financier » .

Et de poursuivre. « Ces aéroports avaient pris la décision d’investir et de déployer des scanners C3 en toute bonne foi, en se basant sur le fait que l’UE avait donné son feu vert à cet équipement sans aucune restriction. La décision d’imposer maintenant d’importantes restrictions à leur utilisation remet en question la confiance que l’industrie peut accorder au système actuel de certification de l’UE. Nous devons veiller à ce que le système de certification de l’UE offre la sécurité juridique et la stabilité opérationnelle nécessaires à l’avenir » .

L’urgence d’un calendrier de levée des restrictions

L’ACI Europe appelle de ses vœux une feuille de route donnant des dates sur un retour à la normale. Et surtout de préciser si les liquides limités à 100ml peuvent rester à l’intérieur des bagages de cabine lors des contrôles par scanners C3.

L’ACI Europe noircit quelque peu le tableau. En effet, il semble que la restriction édictée par la Commission ne concerne en effet que les liquides supérieurs à 100 ml. Les passagers devraient continuer à laisser ordinateurs portables, téléphones et autres objets électroniques dans leurs sacs. Ce qui contribuera malgré tout à une meilleure fluidité des passages aux contrôles de sûreté.

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