Suite à un accord entre l’Etat et la région, la taxe de séjour en région parisienne devrait augmenter de 200% au 1er janvier 2024. Une mauvaise nouvelle pour les hôteliers et les voyageurs d’affaires…
Les professionnels de l’hôtellerie s’insurgent de cette forte hausse annoncée de la taxe de séjour qui concerne les nuits d’hôtel en Ile-de-France. L’argument évoqué pour justifier cette hausse : le financement des transports publics, notamment à l’approche des JO. « L’UMIH et le GNC condamnent fermement cette approche datée qui consiste à créer une taxe ou en alourdir une existante pour résoudre un problème de financement public », ont indiqué les deux organisations à travers un communiqué commun. « Si cette annonce devait se concrétiser dans le projet de loi de finances 2024, Paris deviendrait de loin la capitale la plus lourdement taxée en Europe devant Rome, Bruxelles, Berlin, Athènes, Madrid et Londres ».
Source Déplacements Pros
Début 2024, les compagnies aériennes vont devoir supprimer des dizaines de milliers de vols à Paris et Beauvais à cause d’une mise à jour logicielle concernant le contrôle aérien.
Selon les informations publiées par l’Echo Touristique, de nombreux vols seront supprimés dans les aéroports parisiens du 9 janvier au 14 février 2024. La raison de ce changement de programme est à chercher du côté du contrôle aérien et de la mise en place d’un nouveau logiciel, indique Jean-Pierre Sauvage, le président du Board of Airlines Representatives – France (Bar). « Il faut savoir que depuis les années 70, le contrôle aérien est effectué de manière semi-automatisée. Ces procédures qui datent d’il y a plus de 50 ans sentent un peu le réchauffé. »
Un nouveau logiciel développé par Thalès et nommé 4-Flight va ainsi être utilisé pour un investissement total d’un milliard d’euros, cofinancé à hauteur de 10% par l’UE. Ce logiciel de nouvelle génération favorise, « un écoulement plus fluide des vols et une circulation aérienne plus respectueuse de l’environnement ». Il sera testé durant 6 semaines début 2024 au centre en route de la navigation aérienne à Athis-Mons (proche d’Orly), avant une mise en place définitive le 5 novembre 2024.
Concernant les vols supprimés, 150 compagnies aériennes sont concernées et devront arbitrer entre vols domestiques ou intra-européens. « Il y a peu de chance que des vols long-courriers soient impactés. De nombreuses compagnies vont reprogrammer ailleurs », a indiqué Philippe Brieu, le secrétaire général du Bar. Les vols concernés devraient bientôt être connus et ne seront plus disponibles à la réservation.
Source l'Echo Touristique