La Renfe renforce la concurrence sur l'axe Paris-Lyon. La compagnie espagnole se positionnera l'année prochaine sur cet axe stratégique dans le cadre du quadruplement de son offre en France.

Quelques mois après avoir fait ses débuts en France, la compagnie espagnole Renfe continue de tracer son sillon en France. Lancés sur l’axe Lyon-Barcelone le 13 juillet dernier, puis entre Marseille et Madrid quasiment dans la foulée, ses trains à grande vitesse AVE vont remonter jusqu’à Paris. Une extension de ses services qui s’inscrit dans un objectif clair : "quadrupler ses services en France d’ici 2024" . De quoi renforcer la concurrence avec la SNCF et Trenitalia sur l’axe stratégique Paris-Lyon.

Lors de la récente remise du prix de l’entreprise espagnole de l’année par par la Chambre de Commerce Espagnole en France, le président de Renfe, Raul Blanco, a envoyé un signal fort : "Nous sommes là pour rester". Après cinq mois d’exploitation, la compagnie espagnole se montre déjà satisfaite de ses débuts dans l’Hexagone avec 250 000 passagers transportés pour un taux d’occupation moyen de 80%. De quoi nourrir ses nouvelles ambitions avec la mise en service sur le territoire français de nouveaux trains AVE s-106 de grande capacité, dotés de plus de 500 sièges.

Alors que le transporteur espagnol peut aujourd’hui compter sur quatre trains pour un total de 28 circulations hebdomadaires, son plan opérationnel table sur 16 trains par jour pour l’année à venir. Dans ce cadre, tout en accroissant ses liaisons vers l’Espagne depuis Lyon et Marseille, la compagnie se mettra à proposer des dessertes Paris-Lyon, certaines prolongées vers Marseille voire Barcelone.

En outre, la compagnie étendra la liste des gares desservies en France avec trois nouveaux arrêts sur différentes lignes : Lyon Perrache, Montpellier Sud de France et Nîmes Port-du-Gard. Au total, l’AVE reliera 17 destinations de part et d’autre de la frontière et desservira 20 gares. En parallèle, son offre en sièges devrait atteindre les 2,7 millions par an.

Si la Renfe espère voir les sportifs et les spectateurs espagnols arriver en train à Paris – Gare de Lyon à l’occasion des Jeux Olympiques, la compagnie entend s’imposer comme un acteur clé sur la liaison la plus lucrative de France, et la plus fréquentée par les voyageurs d’affaires. Un axe qui a vu récemment Trenitalia étendre ses services avec cinq allers-retours quotidiens entre Paris et Lyon proposés depuis le 10 décembre.

Pour les voyageurs, cette nouvelle croissance de l’offre pourrait avoir un effet positif sur les tarifs des billets. Selon la plateforme de distribution Trainline, qui avait observé les réservations effectuées à la fin juin pour la dernière période estivale, l’arrivée de Trenitalia a entraîné un recul moyen de 44% des tarifs sur l’axe Paris-Lyon, comparé à la même période en 2019.

Source Voyages d'Affaires

Suite à un accord entre l’Etat et la région, la taxe de séjour en région parisienne devrait augmenter de 200% au 1er janvier 2024. Une mauvaise nouvelle pour les hôteliers et les voyageurs d’affaires…

 

Les professionnels de l’hôtellerie s’insurgent de cette forte hausse annoncée de la taxe de séjour qui concerne les nuits d’hôtel en Ile-de-France. L’argument évoqué pour justifier cette hausse : le financement des transports publics, notamment à l’approche des JO. « L’UMIH et le GNC condamnent fermement cette approche datée qui consiste à créer une taxe ou en alourdir une existante pour résoudre un problème de financement public », ont indiqué les deux organisations à travers un communiqué commun. « Si cette annonce devait se concrétiser dans le projet de loi de finances 2024, Paris deviendrait de loin la capitale la plus lourdement taxée en Europe devant Rome, Bruxelles, Berlin, Athènes, Madrid et Londres ».

Source Déplacements Pros

Début 2024, les compagnies aériennes vont devoir supprimer des dizaines de milliers de vols à Paris et Beauvais à cause d’une mise à jour logicielle concernant le contrôle aérien. 

Selon les informations publiées par l’Echo Touristique, de nombreux vols seront supprimés dans les aéroports parisiens du 9 janvier au 14 février 2024. La raison de ce changement de programme est à chercher du côté du contrôle aérien et de la mise en place d’un nouveau logiciel, indique Jean-Pierre Sauvage, le président du Board of Airlines Representatives – France (Bar). « Il faut savoir que depuis les années 70, le contrôle aérien est effectué de manière semi-automatisée. Ces procédures qui datent d’il y a plus de 50 ans sentent un peu le réchauffé. »

Un nouveau logiciel développé par Thalès et nommé 4-Flight va ainsi être utilisé pour un investissement total d’un milliard d’euros, cofinancé à hauteur de 10% par l’UE. Ce logiciel de nouvelle génération favorise, « un écoulement plus fluide des vols et une circulation aérienne plus respectueuse de l’environnement ». Il sera testé durant 6 semaines début 2024 au centre en route de la navigation aérienne à Athis-Mons (proche d’Orly), avant une mise en place définitive le 5 novembre 2024. 

Concernant les vols supprimés, 150 compagnies aériennes sont concernées et devront arbitrer entre vols domestiques ou intra-européens. « Il y a peu de chance que des vols long-courriers soient impactés. De nombreuses compagnies vont reprogrammer ailleurs », a indiqué Philippe Brieu, le secrétaire général du Bar. Les vols concernés devraient bientôt être connus et ne seront plus disponibles à la réservation.

Source l'Echo Touristique

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