Si une grève affecte le ciel français le 20 novembre, une loi va limiter les conséquences des mouvements sociaux dans le contrôle aérien.
 
Le ciel français est perturbé ce lundi 20 novembre en raison d’un préavis de grève déposé par plusieurs syndicats des contrôleurs aériens. En conséquence, la direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire leur programme de vols de 25% à Paris-Orly et Toulouse-Blagnac et de 20% sur les aéroports de Bordeaux-Mérignac et Marseille-Provence.

Une grève en forme de chant du cygne ? Ce mouvement social est en effet liée à l’adoption par l’Assemblée Nationale d’une loi visant à mieux anticiper l’ampleur des grèves et ainsi d’éviter des annulations de vols à titre préventif. Une proposition de loi avait été déposée en ce sens le 1er mai 2023 – une date sans doute symbolique – par le sénateur Vincent Capo-Canellas, du groupe Union Centriste. Passée en première lecture au Sénat à la mi juin, elle vient d’être adoptée par la chambre basse le 15 novembre dernier. D’où l’ire de certains syndicats comme la CGT ou Force Ouvrière, qui sont minoritaires au sein des contrôleurs aériens, mais à la source d’importantes perturbations.

« Entre les grèves à répétition ne comportant qu’un très faible nombre de grévistes et la gestion irresponsable de la journée du 11 février 2023, l’exposition de la profession fut sans précédent » en 2023, a commenté le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien. Un syndicat majoritaire qui juge que « le système actuel, instrumentalisé par d’autres organisations syndicales, est à bout de souffle ». « Un système asymétrique » facteur de « désorganisation du service public », a déclaré le ministre des Transports Clément Beaune devant l’Assemblée.

En effet, jusqu’à maintenant, les syndicats des contrôleurs aériens avaient l’obligation de déposer un préavis de grève cinq jours à l’avance, sans que les grévistes n’aient à faire part individuellement de leur participation au mouvement. A la différence des autres professions du transport aérien – personnel navigant, assistants d’escale – qui sont tenus de se déclarer gréviste au regard de la loi Diard de mars 2012. De ce fait, sans pouvoir évaluer le nombre exact de grévistes, la DGAC était conduite à annuler des vols de façon massive et préventive, en décalage avec le nombre réel de grévistes au final.

D’autant que ces perturbations du contrôle aérien ne touchent pas seulement les vols domestiques mais également les lignes aériennes survolant la France. Eurocontrol note ainsi que « 30 % des vols quotidiens en Europe ont été potentiellement impactés par les mouvements sociaux en France cette année ».

Une fois la loi entrée en vigueur, la DGAC pourra adapter ces annulations à l’ampleur réelle de la grève tout en informant les compagnies aériennes et les passagers plus précisément sur le nombre de vols touchés. La France y perdra-t-elle son titre de championne d’Europe pour les retards dus aux grèves du contrôle aérien ? A l’approche des Jeux Olympiques, les compagnies comme les voyageurs en acceptent certainement l’augure.

 
Source Voyages d'Affaires

Un préavis de grève nationale interprofessionnelle dans l’ensemble de la fonction publique et le secteur privé a été déposé par plusieurs organisations syndicales couvrant la journée du vendredi 13 octobre 2023, en France métropolitaine et outre-mer. Ce préavis a été relayé par un syndicat des contrôleurs aériens.

Afin de limiter les perturbations du trafic, la direction générale de l’Aviation civile (DGAC) appliquera les dispositions du service minimum dans certains centres en route de la navigation aérienne et dans certains services de navigation aérienne des aéroports où les dispositions réglementaires le permettent.

Pour la journée du vendredi 13 octobre 2023, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 40% sur l’aéroport de Paris-Orly, de 20% sur l’aéroport de Marseille-Provence et de 15% sur l’aéroport de Beauvais. En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir.

La DGAC invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.

Le trafic SNCF sera « quasi-normal sur les trains à grande vitesse » mais perturbé sur les lignes régionales et Intercités. Les prévisions détaillées de la SNCF seront dévoilées aujourd'hui à 17h. De son côté, la RATP n’annonce pas de perturbation à ce stade.

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Source Déplacements Pros

septembre 11, 2023

KLM : MENACE DE GRÈVE

KLM : MENACE DE GRÈVE DU PERSONNEL AU SOL

Le personnel au sol de KLM menace de se mettre en grève si la direction ne répond pas à l’ultimatum lancé par le syndicat FNV concernant la nouvelle convention collective.

Les salariés réclament une augmentation des salaires de 14,3% pour compenser l’inflation sur 2023 et une compensation automatique pour 2024. L’ultimatum posé par le expirera syndicat FNV le 14 septembre.

La compagnie aérienne néerlandaise KLM, partenaire stratégique d’Air France, avait précédemment proposé au personnel au sol une augmentation de salaire de 9% sur deux ans, avec la possibilité d’une correction de l’inflation allant jusqu’à 2% d’ici le 1er janvier 2025.

Mais le syndicat FNV a rejeté cette proposition de nouvelle convention collective, estimant qu’elle « est tout à fait inadéquate » et « totalement insuffisante sur de nombreux points». Le syndicat exige à la place une augmentation des salaires de 14,3%, sans quoi il appellera ses adhérents à la grève.

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