En 2024, technologie biométrique et reconnaissance faciale seront utilisées pour permettre aux passagers de voler sans passeport ni carte d'embarquement au départ de Singapour. Une révolution pour toute l'industrie du transport aérien...
C’est un nouveau monde qui s’ouvre en 2024 aux voyageurs d’affaires. L’aéroport de Singapour Changi doit lancer cette année le contrôle des passagers par la technologie biométrique, notamment la reconnaissance faciale.
La combinaison des deux technologies éliminera pour les passagers la nécessité de présenter passeport et carte d’embarquement. Cette biométrie intégrale est une première étape vers un futur où le passage en aéroport deviendra presque aussi facile que de prendre le métro.
Le passage à la biométrie intégrale donnera ainsi à l’aéroport de Changi une nouvelle longueur d’avance sur les autres aéroports dans le monde. « La biométrie sera utilisée pour créer un point d’authentification unique. Ce dernier sera ensuite employé à différentes étapes de passage de contact automatisés, de la dépose des bagages à l’immigration et à l’embarquement », expliquait il y a quelques mois Josephine Teo, ministre des communications du pays. « Les passagers n’auront plus à présenter leurs documents de voyage à plusieurs reprises à ces points de contact. Ce qui permettra un traitement plus fluide et plus pratique » , a indiqué la ministre.
Plus de 5 millions de passagers transitent chaque mois par l’aéroport de Changi. Soit près de 60 millions de passagers en 2023. Le trafic de la plateforme reste cependant en retrait de 15% sur son record de 2019. A l’époque, Changi accueillait 68,3 millions de passagers.
La rapidité et l’efficacité sont donc essentielles à la fluidité de l’aéroport. Même si les temps d’enregistrement, de transit et de débarquement sont déjà parmi les plus courts au monde.
La ministre de la communication a ajouté que Singapour deviendra « l’un des premiers pays au monde » à introduire de tels changements. Le coup d’envoi prévu de cette véritable révolution du voyage est attendu dès le 1er semestre 2024…
Source : Voyages d'Affaires
Les tarifs des TGV Inoui devraient augmenter de l'ordre de 2,6% en 2024 en échange d'un gel des prix sur les trains Ouigo et Intercités. Les plateformes de distribution indépendantes demandent un accès équitable aux tarifs et à l'ensemble des produits commercialisés par les compagnies ferroviaires.
Après une hausse moyenne de 5% de ses tarifs en 2023, la SNCF devrait à nouveau augmenter celui des TGV Inoui l’année prochaine, hausse qui devra toutefois être limitée à hauteur de l’inflation, soit 2,6%, selon les désidératas du gouvernement. Cet encadrement ne devrait pas être du goût de la SNCF Voyageurs qui va devoir composer avec une nouvelle augmentation des tarifs des péages ferroviaires décidée par SNCF Réseaux pour 2024, de l’ordre de +8% pour les TER et +7,6% pour les TGV. Des péages qui représentent désormais près de 40% du prix d’un billet pour ces derniers trains. Cette nouvelle hausse va à l’encontre de la position de Roberto Rinaudo, le président France de Trenitalia, qui militait récemment dans nos colonnes pour une baisse des péages de l’ordre de 20% afin de proposer des billets à des tarifs plus attractifs qui permettraient de stimuler la demande. Une politique de volume choisie en Italie qui permettrait selon lui de toujours financer l’entretien du réseau ferroviaire dans l’Hexagone.
Interview : Roberto Rinaudo, Président de Trenitalia France
Un « bouclier tarifaire » sur les Ouigo et Intercités
Après une hausse de 5% cette année, les abonnements Max Actif seront également augmentés de 10% au 1er février 2024, une augmentation justifiée par SNCF Voyageurs par l’essor important du télétravail. En échange de ces augmentations concernant les TGV Inoui, le ministre des Transports Clément Beaune a annoncé un gel des prix sur les Ouigo, les TGV low-cost du groupe ferroviaire qui représentent déjà 25% de son offre à grande vitesse, et les Intercités qui transportent quelques 12 millions de Français par an. Il a également été décidé un maintien des plafonds de prix des billets pour les porteurs de cartes Avantages détenus par 4,5 millions de Français, ceux-ci ayant déjà été relevés de 10€ cette année. Le ministre a enfin confirmé la mise en place avant l’été d’un passe Rail qui permettra pour un prix d’environ 49 euros de circuler en illimité sur les TER et Intercités dans toute la France. Des négociations sont en effet encore en cours avec les régions afin de définir le prix final. Le gouvernement entend ainsi copier une offre mensuelle sur les TER lancée en Allemagne par la Deutsche Bahn en mai 2023 à un prix similaire. Ce produit avait rencontré un large succès outre-Rhin durant toute la période estivale.
Source Voyages d'Affaires
Début 2024, les compagnies aériennes vont devoir supprimer des dizaines de milliers de vols à Paris et Beauvais à cause d’une mise à jour logicielle concernant le contrôle aérien.
Selon les informations publiées par l’Echo Touristique, de nombreux vols seront supprimés dans les aéroports parisiens du 9 janvier au 14 février 2024. La raison de ce changement de programme est à chercher du côté du contrôle aérien et de la mise en place d’un nouveau logiciel, indique Jean-Pierre Sauvage, le président du Board of Airlines Representatives – France (Bar). « Il faut savoir que depuis les années 70, le contrôle aérien est effectué de manière semi-automatisée. Ces procédures qui datent d’il y a plus de 50 ans sentent un peu le réchauffé. »
Un nouveau logiciel développé par Thalès et nommé 4-Flight va ainsi être utilisé pour un investissement total d’un milliard d’euros, cofinancé à hauteur de 10% par l’UE. Ce logiciel de nouvelle génération favorise, « un écoulement plus fluide des vols et une circulation aérienne plus respectueuse de l’environnement ». Il sera testé durant 6 semaines début 2024 au centre en route de la navigation aérienne à Athis-Mons (proche d’Orly), avant une mise en place définitive le 5 novembre 2024.
Concernant les vols supprimés, 150 compagnies aériennes sont concernées et devront arbitrer entre vols domestiques ou intra-européens. « Il y a peu de chance que des vols long-courriers soient impactés. De nombreuses compagnies vont reprogrammer ailleurs », a indiqué Philippe Brieu, le secrétaire général du Bar. Les vols concernés devraient bientôt être connus et ne seront plus disponibles à la réservation.
Source l'Echo Touristique
Effet JO oblige, les hôtels parisiens devraient connaître une nouvelle augmentation de + 11% l’an prochain. Et encore, les équipes d’American Express n’ont-elles pas eu le temps de prendre en compte un possible triplement de la taxe de séjour, tout juste annoncé. Et les grandes agglomérations françaises sont sur une même dynamique avec + 9,5% attendus à Lyon, + 8,5% à Bordeaux, +7,8% à Toulouse et +6% à Marseille.
Mais les voyageurs peuvent s’attendre au même phénomène partout ailleurs avec une hausse de +10,8% prévue à Amsterdam et comprise entre +9% et +10% à Dublin, Berlin, Londres et Barcelone. Quant à Genève, Glasgow, Hambourg, Madrid ou Zurich, la hausse devrait y être plus modérée – entre 4% et 5% -, tandis qu’à Turin et Milan, les chambres devraient rester à des niveaux de prix assez proches de ceux pratiqués actuellement.
Les voyageurs amenés à se rendre aux Etats-Unis doivent s’attendre à des augmentations de 11% à Boston à près de 13% à Chicago, et des hausses autour de +6%/+7% à New York, San Francisco ou encore Toronto. Panorama identique en Asie, avec +15% attendu à Mumbai et +8,4% à Shanghai, tandis que la hausse à Pékin, Tokyo et Sydney devrait être comprise entre 4% et 5%. Pour ce qui en est du Caire (+14,6%), Casablanca (+9,5%), Johannesburg (+7,3%), Dubaï (+9,6%), Sao Paulo (+5,8%) ou Mexico (+4,8%).
Source Tourmag.com