La lente reprise du trafic aérien à Dubaï après les pluies torrentielles ainsi que l'attaque d'Israël sur l'Iran, non encore confirmée, déstabilisent la desserte aérienne du Moyen-Orient.

La desserte du Moyen-Orient continue d’être affectée par les évènements climatiques et géopolitiques. Deux jours après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur les Emirats Arabes Unis et Oman, la situation reste toujours chaotique à Dubaï (DXB en code IATA), le principal aéroport de la région et l’un des premiers hubs internationaux au monde. Entre mardi soir et jeudi matin, près de 1 500 vols ont été annulés, soit 30% de l’ensemble des vols. S’adressant au Khaleej Times, l’un des quotidiens de langue anglaise à Dubaï, Majid Al Joker, vice-Président en charge des opérations sur l’aéroport, indiquait que Dubaï allait revenir à la normale sous 24 heures. « La situation revient graduellement à la normale dans les Terminaux 1 et 3« , indiquait-il.

Son constat était probablement trop optimiste. La situation vendredi restait encore très tendue et elle devrait le rester jusqu’au dimanche 21 avril. Un message posté sur le site internet de l’aéroport indique désormais qu’ « en raison des perturbations en cours et pour contribuer à l’efficacité du rétablissement, DXB limite temporairement le nombre de vols entrants à partir de 12h00, le 19 avril, pour une durée de 48 heures. Les départs continueront cependant d’être assurés. »

Sur Paris CDG, Emirates assurait son vol EK075. Cependant, la compagnie retarde de quatre heures le départ du vol EK072 de CDG à Dubaï. Le vol atterrira vers minuit au lieu de 20h00. La compagnie indique aussi ne pas assurer pour le moment de correspondances afin de réguler la situation sur place. Air France en revanche prévoit une arrivée à l’heure de son vol sur Dubaï. Il en est de même pour ses deux vols sur Abu Dhabi. Les pluies n’ont en effet pas affecté le trafic sur l’aéroport de la capitale des E.A.U.

A Dubaï même, la plupart des vols retardés ou annulés concernent des fréquences vers le reste du Moyen-Orient – en particulier l’Arabie Saoudite -, mais aussi vers l’Inde.

La riposte d’Israël envers l’Iran dérègle un peu plus le transport aérien

Autre source de perturbations, la riposte d’Israël du vendredi 19 avril sur l’Iran, non encore officiellement confirmée mais qui suit le lancement de drones et missiles le week-dernier par la République Islamique, a eu des conséquences sur le trafic aérien de la région. Les compagnies aériennes ont rapidement modifié leurs trajectoires de vol au-dessus de l’Iran ou se sont déroutées vers d’autres aéroports. Et ce, pour répondre à la fermeture de l’espace aérien et des aéroports de Téhéran, Shiraz et Ispahan après l’attaque. Les autorités aériennes ont également interdit durant quelques heures le passage des avions dans la partie occidentale de son espace aérien.

La situation est depuis redevenue normale, mais elle a généré de nombreux retards. Tandis qu’une douzaine de compagnies aériennes évitent totalement l’espace aérien iranien depuis l’attaque de l’Iran sur Israël le 15 avril dernier. Comme par exemple l’Australien Qantas. Le transporteur supprime son vol sans escale entre Londres et Perth. Et le remplace par un vol avec escale technique à Singapour.

Source de l'article publié le 19 avril : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

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