Source de galères à répétition pour les voyageurs, la ligne Paris-Clermont va voir la mise en place par la SNCF d'un vaste plan d'actions.

Mieux qu’un exemple des problèmes récurrents rencontrés par les voyageurs préférant le train à l’avion entre Paris et Clermont Ferrand. Deux jours à peine après l’annonce d’un vaste plan d’amélioration pour cette ligne, l’Intercités partant de la capitale en fin de journée est arrivé à destination en Auvergne au milieu de la nuit, avec plus de trois heures de retard. En raison, un nouveau dysfonctionnement entraînant un changement de train à Nevers pour les 247 passagers. Pour autant, ceux-ci pourraient s’estimer presque chanceux par rapport aux 700 voyageurs ayant pris le même train le le 19 janvier dernier. Plus malchanceux, ceux-ci se sont retrouvés bloqués plus de deux heures en rase campagne, dans le noir et sans chauffage, en raison d’une panne électrique sur la locomotive. Partis de Paris à 18h57, ils sont arrivés à Clermont-Ferrand au petit matin après 11h de galère pour un parcours qui se fait en temps normal autour de 3h30.

L’incident de trop sans doute pour l’Etat. Le 23 février dernier, la direction de la SNCF, Jean-Pierre Farandou en tête, ont accompagné les ministres en charge de la transition écologique et des transports, Christophe Béchu et Patrice Vergriete, dans la capitale auvergnate pour présenter un plan d’actions en vue d’éviter ces dysfonctionnements à répétition. «Je veux leur rendre compte, ainsi qu’aux élus locaux et aux clients voyageurs, de la pleine mobilisation des équipes de la SNCF», a déclaré à cette occasion le PDG de SNCF. «Je suis déterminé à améliorer la situation de la ligne Paris-Clermont» .

 

Locomotive de réserve en guise de voiture-balai

En parallèle, la compagnie explique s’atteler à une meilleure gestion des incidents, notamment à travers la réduction du temps d’intervention des équipes et le positionnement, dès mars, d’une locomotive électrique de réserve à Nevers. Une sorte de voiture-balai qui circulera en soirée entre Montargis et Nevers afin de pouvoir, le cas échéant, porter secours aux derniers trains, ce dispositif devant voir son périmètre d’actions étendu à partir de septembre. La SNCF a également conclu une convention d’assistance avec la Préfecture de la Nièvre qui prendra effet dès mars et facilitera l’intervention des services de la Sécurité Civile ou de la Croix Rouge.

Mais le pire étant toujours à prévoir, en plus des remboursements offerts aux voyageurs, la SNCF assure qu’un approvisionnement en bouteilles d’eau et en coffrets repas sera systématique dès qu’un retard dépasse 2h, tout en mettant des moyens supplémentaires dédiés à l’information voyageur. De quoi faire le gros dos en attendant l’arrivée des nouvelles rames automotrices qui remplaceront progressivement les trains Corail d’ici à 2026 sur les lignes Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Limoges-Toulouse. Une modernisation du réseau dans laquelle l’État investit 800 millions d’euros dans le cadre du projet « Oxygène ». Une bouffée d’air frais sans doute pour les voyageurs d’affaires d’une grande société française spécialisée dans les pneumatiques.

Source : www.voyages-d-affaires.com

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