A travers des cartes sur les risques en matière de santé et de sécurité, mais aussi de changement climatique et de santé mentale, International SOS dresse un état d'un monde confronté à des crises multiples.

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Acteur clé de l’assistance santé et sûreté, International SOS est bien placé pour observer les désordres du monde. Son rapport Perspectives des risques 2025, dévoilé en fin d’année dernière, avait mis en lumière un monde fragmenté sur fond de multipolarité croissante et d’emploi de la violence de plus en plus désinhibé, autant de la part d’états que de milices. Une planète en permacrise, secouée par des tensions conjuguées d’ordre géopolitiques, sociales, climatiques ou sanitaires.

Sa carte des risques 2025, réactualisée chaque année, ne montre pas le contraire. « Tout porte à croise que l’année sera dans la lignée de 2024, remarque Beatrix Renaut, responsable régionale Sécurité chez International SOS. C’est pourquoi nous n’avons baissé les niveaux de risque de sécurité d’aucun pays » . A l’inverse, le Soudan et le Liban sont passés de risques élevés à extrêmes, tandis que la zone proche de la frontière israélo-libanaise est devenue à risque élevé depuis l’été dernier.

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Ces prévisions demandent cependant une adaptation permanente au changement. Un audit prévu fin janvier en Israël pourrait conduire à y revoir à la baisse les préconisations en matière de voyages. Jusqu’ici, ISOS invitait à éviter tout déplacement en Israël sur une profondeur d’une dizaine de kilomètres à proximité de la frontière libanaise comme de la bande de Gaza ou de la Syrie. Et plus largement, pour l’ensemble du pays, International SOS conseille encore aujourd’hui d’évacuer les salariés non essentiels et d’éviter tout déplacement non stratégique, les autres pouvant se poursuivre avec des mesures de sûreté adaptées au contexte. En attendant sans doute un éventuel relâchement.

En parallèle, alors que la Syrie est aujourd’hui l’un des rares pays dans le monde avec l’Iran et la Corée du Nord où International SOS n’a aucune présence, l’évolution de la situation suite au départ de Bachar El Assad entrouvre la porte d’un retour sur place à moyen terme, selon Christophe Suptil, directeur général Stratégie d’ International SOS : « Nous suivons la situation de très près et restons prudents. Il n’y a pas de changement immédiat et le pays reste à risques extrêmes. Cela pourrait changer une fois qu’on aura pu retourner sur le terrain et faire un audit du pays et des prestataires ».

Elections, pièges à risques

Sans apparaître directement sur la carte des risques, 2025 sera aussi marquée par un autre facteur de troubles potentiels avec une année électorale quasiment aussi chargée qu’en 2024. Deux grandes échéances sont notamment prévues en Afrique, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, et pourraient faire vaciller des présidents en place depuis des lustres, Alassane Ouattara et Paul Byia. Autres scrutins sensibles sur fond de relations avec l’OTAN et la Russie, des élections présidentielles sont aussi programmées en Pologne et Moldavie.

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International SOS : quels risques anticiper en 2025 ?

A côté des conflits qui agitent le monde, un autre élément le bouleverse en profondeur, et de manière de plus en plus visible : le climat, intégré pour la deuxième année dans la carte des risques d’International SOS à travers des données compilées pour l’indice INFORM Climate Change, fruit de la collaboration entre le Centre euro-méditerranéen sur le changement climatique et le Centre commun de recherche de la Commission européenne. « Nous sommes malheureusement bien placés pour l’observer, remarque le directeur médical Philippe Guibert. Les alertes que nous transmettons pour des événements liés au changement climatique ont connu une croissance de 80% en 2023 vs 2022 ».

Outre des catastrophes naturelles aux conséquences dramatiques, le changement climatique se couple souvent, aux yeux d’International SOS, d’une composante sanitaire et sécuritaire face à la vulnérabilité de certains territoires, quand la pollution de l’air ou des environnements de plus en plus chauds peut peser sur les conditions de travail des salariés dans les pays les plus concernés.

Si les inondations en Espagne ou les récents incendies à Los Angeles ont montré que les pays au nord du monde n’étaient pas à l’abri, les pays aux risques les plus élevés en matière de changement climatique se trouvent dans les régions intertropicales. Des zones où se concentrent aussi les pays où les risques de santé sont les plus grands, que ce soit en raison d’épidémies, mais aussi de difficultés d’accès aux soins ou de leur qualité. Dans ce cadre, le Soudan est passé en « risques très élevés », mais en parallèle, ISOS constate une évolution favorable en Lybie et en Côte d’Ivoire « où les politiques de santé publique portent leurs fruits, d’où une notation redescendue à élevé », remarque le docteur Philippe Guibert.

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Plus globalement, le directeur médical d’International SOS s’inquiète de voir la résurgence de maladies comme la tuberculose ou la rougeole, d’une moindre couverture vaccinale et de questions qui se posent, y compris en France, sur l’accès aux soins. Alors que le Covid n’est pas loin dans le passé, International SOS est en alerte au regard des nouvelles pandémies qui pourraient apparaître sur les radars à l’image des cas humains de grippe aviaire H5N1 apparus aux Etats-Unis ou le développement du virus Mpox.

Pandémie, changement climatique, conflits mondiaux, mais aussi immixtion de l’IA dans le monde professionnel : le monde n’est pas seulement plus fragmenté, il est aussi plus anxiogène. Dans ce cadre, International SOS ajoute un dernier filtre à sa carte des risques, axé celui-ci sur la santé mentale. Avec, là, un diagnostic plus défavorable aux pays des continents européen et américain. « Le stress, les burn out affectent un million et demi de personnes en France chaque année. Cette réalité va perdurer », souligne Philippe Guibert. Comme, malheureusement, tous les autres facteurs de risques, à n’en pas douter.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

 

La SNCF justifie cette augmentation des tarifs, équivalente à celle de l'inflation prévue en 2025, par les investissements qu'elle doit réaliser notamment dans l'entretien du réseau. Les hausses de certains abonnements utilisés par les voyageurs professionnels sont en revanche beaucoup plus élevées.

Comme chaque année début janvier, SNCF Voyageurs vient d’annoncer le montant des augmentations pour ses services TGV Inoui et Ouigo, soit +1,5% en moyenne en 2025, après une hausse de +2,6% en 2024 et de +7% en 2023. Si le ralentissement de cette croissance tarifaire peut être imputable à de meilleurs chiffres de l’inflation (+1,3% en 2024 après 5,7% en 2023), la compagnie justifie cette progression par les investissements qu’elle doit réaliser, et notamment en matière d’entretien du réseau ferré national. En parallèle, les hausses seront d’un niveau comparable pour les lignes internationales même si le transporteur précise que des différences pourraient exister « en fonction des pays et des contextes ». Elles seront en revanche légèrement supérieures, de +1,9%, pour les trains Intercités.

Face aux habituelles critiques concernant le coût des billets de train, jugé excessif par une majorité de Français, la SNCF souligne que « 1 billet loisir sur 2 devrait être acheté à moins de 47 €, toute classe et tarif confondus ». Et que « 3 clients grande vitesse sur 4 continueront à bénéficier d’un prix réduit » grâce aux offres Ouigo, à la carte Avantage ou aux diverses offres promotionnelles proposées au fil de l’année. Et SNCF Voyageurs de souligner dans son analyse que « comparé à 2019, la progression du prix moyen pour un billet grande vitesse est inférieure à 8%, à comparer avec une évolution de l’ordre de 18% de l’indice des prix ».

 

Pour les voyageurs professionnels, le prix et les avantages de la carte Liberté sont maintenus, permettant de bénéficier de tarifs fixes par destination. Son prix reste ainsi inchangé en 2025, soit 349€ (299€ avec le Contrat Pro), accompagné de réductions de 45% en 1ère classe de 60% en 2nde. Des avantages sont en outre ajoutés concernant les déplacements en Ouigo, comme la possibilité d’échanger son billet à la dernière minute.

Mauvaise nouvelle en revanche pour les utilisateurs des Forfaits Ligne à Grande Vitesse hebdo et mensuel, rebaptisés au passage Pass Hebdo TGV Inoui et Pass Mensuel TGV Inoui : leur prix va s’envoler de 10% dès le 29 janvier prochain. Petite consolation, le coût de chaque réservation, actuellement de 1,5€, passera à zéro, inclus désormais dans le prix mensuel du pass dont l’utilisation s’étend du lundi au dimanche pour sa version hebdomadaire et du 1er au 30/31 du mois pour le pass mensuel. Second avantage, les abonnés pourront désormais réaliser deux réservations par jour pour leurs déplacements.

Hausse des abonnements Max Actif/Max Actif+

La facture sera également plus salée, de +4% en moyenne, à compter du 1er avril prochain pour les 2000 voyageurs (sur 20 000 abonnés) qui se déplacent chaque mois grâce à l’offre Max Actif ou Max Actif +. Et ce, « quelle que soit la date d’anniversaire de l’abonnement », précise SNCF Voyageurs. En échange, ils bénéficieront également de la possibilité d’effectuer deux réservations quotidiennement. La SNCF précise que ces nouvelles dispositions « faciliteront la réservation en dernière minute sur certains trains complets pour l’ensemble des clients ».

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

La Renfe prévoit d'ouvrir une desserte saisonnière Barcelone-Toulouse, du deuxième trimestre 2025 à mi-septembre. Soit la 3e ligne en France de la compagnie espagnole après Marseille-Madrid et Lyon-Barcelone.

A défaut d’obtenir son autorisation pour rouler vers l’Espagne depuis Paris Gare de Lyon, la Renfe vient d’annoncer l’ouverture au deuxième trimestre 2025 d’une liaison en train AVE entre Toulouse et Barcelone. Sur ce parcours, les trains à grande vitesse de la compagnie espagnole marqueront des arrêts à Carcassonne, Perpignan, Figueras et Gérone. Les rames rouleront à vitesse normale en France mais à grande vitesse sur la ligne TGV espagnole. La liaison d’une durée de 3h30 entre la Ville Rose et la capitale catalane sera opérée de façon saisonnière jusque mi-septembre à raison d’un train quotidien dans chaque sens. Toutefois, la Renfe se réserve la possibilité d’étendre ce service sur une base annuelle.

La Renfe annoncera prochainement les dates de lancement de cette liaison et de commercialisation des billets dès qu’elle aura reçu les certification de sécurité de l’Agence ferroviaire de l’Union européenne (EUAR). En gare de Barcelona Sants, les voyageurs d’affaires auront la possibilité de sauter rapidement dans un autre AVE pour rejoindre les villes de Madrid, Saragosse, Madrid Valence, Lleida ou Castellón. Les horaires seront également optimisés afin d’offrir de bonnes correspondances en gare de Toulouse Matabiau, selon la compagnie.

A quand une desserte directe entre Paris et Barcelone ?

C’est à l’été 2023 que la Renfe est entrée en concurrence en France avec la SNCF avec ses liaisons Lyon-Barcelone, puis Marseille-Barcelone-Madrid. Sur un an, le transporteur revendique 620 000 passagers et un taux d’occupation de 80%. Grâce à cette troisième ligne en 2025, 11 villes françaises seront connectées avec l’Espagne en AVE. La Renfe n’a en revanche toujours pas obtenu de feu vert pour débuter un service entre la gare de Lyon et Barcelone, axe sur lequel elle entrerait en concurrence frontale avec la SNCF. La compagnie nationale espagnole espérait pouvoir se lancer cet été, à l’occasion des Jeux olympiques de Paris, mais aucune date n’est à ce jour annoncée.

La Renfe, nouveau concurrent sur l’axe Paris-Lyon

En septembre dernier, le ministre espagnol des Transports Oscar Puente avait accusé les autorités françaises de freiner le développement de la Renfe dans l’Hexagone. « Il est clair pour tout le monde que la France met tout en œuvre pour empêcher un véritable processus de libéralisation de son marché ferroviaire », avait-il déclaré dans le quotidien espagnol El Pais, alors que la SNCF a déjà grignoté 20% de parts de marché de la grande vitesse espagnole avec son offre low cost Ouigo, lancée en 2021. Le ministre estimait même être sceptique sur la possibilité que ce dossier aboutisse en 2025.

Source : https://www.voyages-d-affaires.com/

La Région Grand Est et les élus locaux militaient depuis des années pour la remise en service de cette desserte qui avait été supprimée en 2018 à l'occasion de travaux dans la gare de Lyon Part-Dieu, obligeant les passagers à faire un long détour via Strasbourg.

Le ministère des Transports dirigé par Clément Beaune l’a confirmé le 26 octobre dernier lors d’un comité de pilotage organisé par la Préfecture du Grand Est : la ligne Metz-Nancy-Dijon-Lyon rouvrira d’ici début 2025, vraisemblablement à l’occasion de la mise en place du service d’hiver de la SNCF en décembre 2024. C’est un véritable ouf de soulagement pour les collectivités territoriales de cette entité, qui militaient depuis des années pour la remise en service de cette desserte qui avait été supprimée en 2018 à l’occasion de travaux dans la gare de Lyon Part-Dieu, obligeant les passagers à faire un long voyage de 5h30 via Strasbourg. "C’est une attente des habitants et des acteurs économiques" , s’est ainsi félicité Mathieu Klein sur le réseau X (ex-Twitter).

Deux allers-retours par jour

Concrètement deux allers-retours quotidiens seront programmés en 4h15 ou 4h30 entre Metz et Lyon avec des arrêts à Nancy, Toul, Culmont-Chalindrey et Dijon. La liaison ne sera pas opérée par la SNCF en TGV mais avec des rames TER de type Coradia Liner d’Alstom prêtées par la région Grand Est. Elles seront utilisées jusqu’en 2029 date à laquelle la mise en place d’un Train d’équilibre du territoire (TET) est prévue avec de nouvelles rames qui seront commandées pour ce projet.

La réouverture de cette ligne a été rendue possible en raison de l’engagement de la Région Grand Est de prendre à sa charge 50% du déficit d’exploitation aux côtés de l’Etat. Comme expliqué, c’est elle aussi qui mettra à disposition de la SNCF les rames pendant ces quatre années.

Source Voyages d'Affaires

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