Malgré la grève de ce week-end, le directeur TGV-Intercités de SNCF Voyageurs s’est engagé à ce que tous les voyageurs arrivent à destination. La compagnie va compenser tous les voyageurs impactés.
« Notre objectif, pour ce week-end, est de faire circuler un maximum de voyageurs et d’offrir à tous nos clients une solution », s’est engagé Alain Krakovitch devant la gare Montparnasse, à Paris. Plusieurs catégories de personnels de la SNCF sont appelés à faire grève depuis le lundi 5 mai. Pour autant, le directeur TGV-Intercités assure que 9 TGV sur 10 circuleront ce week-end et que, jusqu’à jeudi, le trafic Ouigo et InOui serait « normal. Tous les enfants qui circulent dans le cadre de Junior et Compagnie auront leur trajet garanti. Tous les trains internationaux circulent normalement », assure également Alain Krakovitch.
« Le deuxième objectif est de donner l’information le plus tôt possible », selon le directeur. « Si votre TGV circule, vous recevez depuis hier et pendant toute la journée un SMS ou un mail confirmant cette circulation », détaille-t-il. En cas de suppression d’un TGV, les clients recevront « également aujourd’hui et, au maximum jusqu’à demain matin, un SMS ou un mail. » Les voyageurs qui verraient leur train supprimés auront la possibilité de se repositionner « sur un autre TGV, gratuitement, et pour la même destination », comme l’avait promis Christophe Fanichet.
Alain Krakovitch a par ailleurs annoncé ce mardi que tous les voyageurs dont le trajet serait impacté par la grève lors de ce week-end prolongé bénéficieront d’une « mesure de compensation exceptionnelle. Même s’ils ont choisi de se repositionner sur un autre train, ils recevront, dans les 30 jours, un bon de réduction de 50% sur un prochain trajet TGV, valable sur toute la période de ventes actuelle – soit jusqu’au 29 août. »
Une mesure singulière, qui trahit peut-être une crainte. Celle de voir les clients, fatigués des remous de la SNCF, partir chez la concurrence. Cette inquiétude, le directeur la concède : cette grève, « c’est une aubaine pour Trenitalia ». « La tentation des voyageurs, c’est de se repositionner sur d’autres modes de transport. »
Afin d’assurer un service « presque normal », la SNCF a fait appel à ceux que Alain Krakovitch appelle les « réservistes. » Ces volontaires, parmi les cadres de la compagnie, ont été formés pour pallier le manque de personnel, « sur les missions de chef de bord. » Une mesure que le responsable défend, malgré les critiques des syndicats, pour qui il « paraît normal que des cadres puissent aussi mesurer ce que c’est d’être en contact avec des clients. »
Pour le moment, Alain Krakovitch refuse de s’avancer sur les week-ends à venir, et déclare n’avoir reçu aucune information des syndicats, malgré l’échec des négociations. Rien que la grève de ce week-end devrait coûter « plusieurs millions d’euros » à la SNCF, a-t-il déclaré.
Source : https://www.lechotouristique.com/