La Région Grand Est et les élus locaux militaient depuis des années pour la remise en service de cette desserte qui avait été supprimée en 2018 à l'occasion de travaux dans la gare de Lyon Part-Dieu, obligeant les passagers à faire un long détour via Strasbourg.
Le ministère des Transports dirigé par Clément Beaune l’a confirmé le 26 octobre dernier lors d’un comité de pilotage organisé par la Préfecture du Grand Est : la ligne Metz-Nancy-Dijon-Lyon rouvrira d’ici début 2025, vraisemblablement à l’occasion de la mise en place du service d’hiver de la SNCF en décembre 2024. C’est un véritable ouf de soulagement pour les collectivités territoriales de cette entité, qui militaient depuis des années pour la remise en service de cette desserte qui avait été supprimée en 2018 à l’occasion de travaux dans la gare de Lyon Part-Dieu, obligeant les passagers à faire un long voyage de 5h30 via Strasbourg. "C’est une attente des habitants et des acteurs économiques" , s’est ainsi félicité Mathieu Klein sur le réseau X (ex-Twitter).
Concrètement deux allers-retours quotidiens seront programmés en 4h15 ou 4h30 entre Metz et Lyon avec des arrêts à Nancy, Toul, Culmont-Chalindrey et Dijon. La liaison ne sera pas opérée par la SNCF en TGV mais avec des rames TER de type Coradia Liner d’Alstom prêtées par la région Grand Est. Elles seront utilisées jusqu’en 2029 date à laquelle la mise en place d’un Train d’équilibre du territoire (TET) est prévue avec de nouvelles rames qui seront commandées pour ce projet.
La réouverture de cette ligne a été rendue possible en raison de l’engagement de la Région Grand Est de prendre à sa charge 50% du déficit d’exploitation aux côtés de l’Etat. Comme expliqué, c’est elle aussi qui mettra à disposition de la SNCF les rames pendant ces quatre années.
Source Voyages d'Affaires
Non, l'automatisation n'est pas à même de remplacer l'Account management.
Avec l’avènement de l’automatisation et de l’IA, de nombreux secteurs, comme la tech, le retail ou le e-commerce, ne proposent peu ou plus de service d’account management. On constate en effet, que le mode de consommation évolue vers le libre-service et l’intervention de l’humain peut sembler de moins en moins nécessaire. Mais qu’en est-il de l’industrie du voyage : avons-nous encore besoin d’un accompagnement humain dans ce secteur ?
Si l’automation est de plus en plus présente et joue un rôle clé dans notre secteur en permettant à nos clients d’être les plus autonomes possibles, le rôle de l’account management reste crucial.
Il s’agit d’un rôle central. L’account manager a une compréhension globale du secteur et de son écosystème. Il s’intéresse aux besoins spécifiques de ses clients et à leurs enjeux. Cette vision à 360° lui permet d’aider ses clients dans l’optimisation de leurs programmes voyage tout en leur fournissant les outils dont ils ont besoin pour y parvenir. Ainsi, l’account management doit davantage être perçu comme un accompagnement stratégique à valeur ajoutée pour les clients. Il faut donc accepter que tous les clients n’en aient pas forcément besoin.
Pour les clients qui sont à la recherche d’un accompagnement personnalisé et de l’optimisation stratégique de leur programme voyage, l’account manager va pouvoir apporter une vraie valeur ajoutée. En effet grâce à son expertise, l’account manager va interpréter les données, challenger la pertinence du programme voyage de son client et identifier les axes d’amélioration possibles pour rendre le programme encore plus performant. La valeur de son intervention va donc bien au-delà d’un simple apport de données.
En revanche, si le client est peu mature sur les sujets Travel et si son programme n’est pas stratégique, l’intervention de l’account manager représente peu de valeur. Dans le cas où le client a simplement besoin de data, de reportings et visibilité... c’est possible. Et c’est précisément dans ce cas que la technologie et l’automation peuvent se révéler intéressantes.
Un client qui a de gros enjeux sur le voyage, par exemple un client multinational, aura besoin d’un accompagnement à haute valeur ajoutée, personnalisé. A contrario, une entreprise pour laquelle le voyage reste un plus faible enjeu, aura surtout besoin de gagner en visibilité sur son activité.
L’automation n’est donc pas à mettre en opposition avec l’account management ; les deux sont complémentaires. La technologie permet de faire en quelques minutes ce qu’une équipe aurait fait en plusieurs heures voire jours pour réconcilier les différentes données. Les clients peuvent ainsi accéder à toutes les informations et s’ils souhaitent ajouter de la valeur à leur programme voyage, faire appel à l’un de nos experts pour se faire accompagner dans son optimisation stratégique. L’account management permet donc d’aller plus loin et de faire passer son programme voyage à la vitesse supérieure.
Il faut aussi garder à l’esprit que le business travel évolue très rapidement et bénéficier d’un service d’account management peut aussi permettre aux clients d’anticiper certains changements. L’account management a donc encore de beaux jours devant lui.
Source Déplacements Pros
La compagnie easyJet s’élancera cette semaine vers cinq nouvelles destinations depuis Paris CDG. Des inaugurations qui offrent de nouvelles options aux clientèles affaires et loisirs.
Ce mardi 31 octobre, easyJet inaugure trois nouvelles lignes au départ de Paris CDG. Un vol quotidien sera désormais assuré vers Birmingham. La desserte de Rabat à raison de quatre vols par semaine devrait également se positionner sur le segment business travel. Quant au vol Paris-Agadir, il sera assuré deux fois par semaine, chaque mardi et samedi.
Ces trois inaugurations donnent le coup d’envoi d’une semaine dense pour easyJet sur le tarmac parisien. Le 1er novembre marque en effet le début de ses opérations entre CDG et l’aéroport de Londres Southend. La plateforme londonienne sera alors reliée à Paris quatre fois par semaine (lundi, mercredi, vendredi, dimanche). EasyJet va également lancer un vol vers Pise le 2 novembre. Là aussi, quatre vols par semaine figurent au programme : lundi, jeudi, vendredi, dimanche.
Source Voyages d'Affaires
En collaboration avec les CFF, Swiss étend son réseau Air Rail à l’aéroport de Genève. Les passagers se rendant ou venant des gares de Lausanne, Fribourg ou Berne peuvent choisir l’aéroport de Genève pour leurs correspondances air/rail.
Depuis la mise en place de leur partenariat stratégique en octobre 2019, la compagnie Swiss et les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) ne cessent d’élargir leurs services et produits communs. Les deux trtansporteurs étendent ainsi l’offre Air Rail via l’aéroport de Genève. Cette extension offre aux passagers de Swiss se rendant ou partant des gares de Lausanne, Fribourg ou Berne le choix entre une correspondance via l’aéroport de Zurich ou via l’aéroport de Genève.
Jusqu’à présent, seule la gare centrale de Genève était reliée au réseau Air Rail avec un acheminement via Zurich. L’intégration de l’aéroport de Genève comme gare de correspondance air/rail est immédiate et réservable sur le site Swiss.
Tamur Goudarzi Pour, directeur général de Swiss, témoigne : "nous sommes très heureux d’avoir franchi une nouvelle étape importante en reliant l’aéroport de Genève et de pouvoir offrir à nos clients de Suisse romande, outre un choix plus vaste, une expérience de voyage encore plus fluide et agréable".
Afin d’améliorer le contrôle des cartes d’embarquement, les billets Swiss seront désormais munis du code QR des CFF. Les deux entreprises de transports franchissent donc une nouvelle étape dans l’intégration de leurs environnements informatiques. L’objectif à moyen terme est d’obtenir une plus grande transparence sur les points d’embarquement et de débarquement des passagers. Et celà, afin de proposer des informations précises sur d’autres possibilités de voyage, par exemple en cas de dysfonctionnements.
L’offre Swiss Air Rail englobe les deux gares aéroportuaires de Genève et Zurich ainsi que 11 destinations. Soit Genève-Cornavin, Fribourg, Berne, Interlaken, Lausanne, Lucerne, Lugano, Bellinzona et Bâle en Suisse, ainsi que Munich en Allemagne et Bregenz en Autriche.
Swiss et les CFF se sont fixés pour objectif d’offrir aux voyageurs des possibilités de voyage intermodal aussi variées que possible. À cet égard, la compagnie aérienne améliore également l’accès au Swiss Travel Pass des CFF via son site internet et son application.
Le Swiss Travel Pass permet aux voyageurs étrangers de se déplacer sans restriction pendant 3, 4, 6, 8 ou 15 jours avec un unique titre de transport. Au plus tard début 2024, des billets standards pour les transports publics en Suisse seront également proposés sur les canaux de distribution de Swiss.
Par ailleurs, l’aéroport de Genève indique que la ligne ferroviaire entre l’aéroport et la gare de Genève Cornavin sera interrompue en raison de travaux CFF liés à l’installation d’un passage sous voies, du vendredi 27 octobre à 21h00 au lundi 30 octobre à 04h50. Ainsi que du samedi 11 novembre à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h.
Source Voyages d'Affaires
Chalair a annoncé l’arrêt de sa liaison entre Brest-Bretagne et Paris-Orly à cause d’une fréquentation insuffisante, tout en dénonçant «certaines institutions locales de privilégier une autre solution» en accordant leur soutien financier à une autre compagnie.
«La compagnie Chalair a pris la décision de suspendre l’exploitation de la liaison entre Brest et Orly à compter du 11 novembre 2023», a indiqué hier la compagnie aérienne dans un communiqué. «Malgré une régularité exemplaire, avec plus de 98% des vols programmés réalisés, le niveau insuffisant de fréquentation de la ligne depuis sa reprise, et la volonté affichée de certaines institutions locales de privilégier une autre solution, sont les principales motivations de cette décision», a-t-elle ajouté. Chalair avait repris cette ligne en novembre 2022, opérée jusqu’alors par Transavia et visait essentiellement une clientèle d’affaires.
Une nouvelle compagnie aérienne, Céleste, basée à Morlaix (Finistère), s’est positionnée il y a quelques mois pour assurer la liaison Brest-Paris, avec le soutien financier de plusieurs collectivités locales, la communauté d’agglomération de Morlaix, la région Bretagne et Brest Métropole via des avances remboursables d’un total de 3,5 millions d’euros. Le soutien de la Bretagne s’inscrit «dans le cadre du soutien apporté au développement économique des entreprises bretonnes», expliquait alors la région.
Chalair est une compagnie d’origine normande, basée à l’aéroport de Caen-Carpiquet, mais elle opère également à Morlaix, Quimper, Toulouse, La Rochelle et Limoges.
Source Air Journal
Organisé par le Groupe UVET, BizTravel Forum est l'événement B2B italien le plus important de la communauté du voyage d'affaires. Entièrement dédié aux voyages et à la gestion de flotte, au tourisme, aux événements et aux solutions numériques.
Suite à l'expérience vécue lors de la pandémie, une analyse s'imposait sur l'importance de l'état d'esprit du travailleur-voyageur lors de ses déplacements. Pendant l'urgence, les voyageurs ont dû prêter une attention particulière au moyen de transport choisi, à la distance et à toutes les procédures pour prêter attention à leur santé, attention que toutes les entreprises avaient l'obligation de protéger. Bonnes pratiques mises en œuvre en faveur de la durabilité et de l'efficacité, et qui associent les aspects économiques et sécuritaires, avec une attention particulière au bien-être de l'individu. Le défi actuel est de sélectionner et d'identifier les flux et les méthodes de déplacement qui garantissent un accompagnement continu et qui permettent au collaborateur qui les effectue de se sentir en sécurité, heureux et apaisé. Le mix entre voyages d'affaires et voyages de loisirs est de plus en plus répandu et, de la part des entreprises, presque facilité, afin de mieux profiter de l'expérience de travail avec la juste dose de détente ou d'expérience familiale. C’est pourquoi on parle de plus en plus « d’expérience » pour combler le vide laissé par le confinement. Une vie équilibrée crée certainement une plus grande productivité et un plus grand attachement à l'entreprise, renforçant le sentiment d'appartenance du salarié, puisque non seulement le contrat mais aussi la qualité du travail matérialisent la condition de bien-être psychophysique du salarié, avec toutes les conséquences positives que cet état entraîne . Parallèlement aux courts séjours de vacances, les entreprises investissent dans divers avantages qui augmentent leur attrait pour les nouveaux candidats : horaires flexibles, travail intelligent, services ponctuels dans l'entreprise (par exemple contrôles, garderie, blanchisserie, etc.) et investissements dans le bien-être. Quels seront les développements sur lesquels les entreprises et TMC collaboreront pour que toutes ces activités apportent des effets positifs sur la santé des salariés ? Comment organiser au mieux la supply chain et les collaborations nationales ? Quels types d’investissements les entreprises voudront/peuvent-elles réaliser pour permettre à leurs salariés de mieux vivre et travailler ?
Inscrivez-vous au Forum BIZ TRAVEL le 23 Novembre 2023 en présentiel à Milan ou en Streaming !
https://www.biztravelforum.it/
Source UVET
Organisé par le Groupe UVET, BizTravel Forum est l'événement B2B italien le plus important de la communauté du voyage d'affaires. Entièrement dédié aux voyages et à la gestion de flotte, au tourisme, aux événements et aux solutions numériques.
Dans l'industrie du tourisme, le thème de la durabilité est devenu un thème central qui nécessite une analyse systématique des actions et des résultats obtenus et réalisables. Depuis 1997, les protocoles, accords et conférences se sont succédés, le dernier et le plus actualisé s'étant tenu à Glasgow en 2021, qui dicte et établit des lignes directrices et des objectifs qui impliquent l'ensemble du monde économique dans le sens de la durabilité environnementale et sociale. À partir du décret n° 254/2016 et de la directive CSRD 2021, qui rendent obligatoire la rédaction du rapport de durabilité, nous pouvons analyser les paramètres ESG ainsi que l'importance du suivi et de la communication des impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance des entreprises, en particulier au secteur du tourisme. Plus précisément, nous souhaitons examiner l'industrie du voyage segment par segment et discuter des mesures adoptées dans le domaine de la réduction de l'impact environnemental, de l'efficacité énergétique et, enfin et surtout, de la gestion des déchets, en soulignant, là où elles ont été trouvées, des exemples de meilleures pratiques et succès. Combien coûte d’être durable et combien est (non) durable ? Quel est le défi auquel devront faire face les TMC, les entreprises et les acteurs du tourisme ? Comment pouvons-nous aborder ce changement ?
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Source UVET
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HUBS ET DESTINATIONS : SCÉNARIOS ET NON-LIEUX POUR UN VOYAGEUR 4.0
Partant de l’analyse des scénarios économiques mondiaux, en cette année de pleine reprise post-pandémique et de la stricte corrélation entre performances économiques et voyages d’affaires, nous concentrerons notre attention sur la réorganisation des frontières géopolitiques et sur les scénarios économiques qui influencent inévitablement la performance des déplacements professionnels, des itinéraires et de la mobilité en général. Les premières infrastructures à être soumises au prisme d'une nouvelle analyse dans leur rapport au voyageur, et à l'homme, sont les aéroports et tous les lieux touchés par ceux qui voyagent. Selon la définition historique du sociologue français Marc Auge, ces lieux appartiennent à la catégorie des « non-lieux », des espaces nés avec la particularité de manquer d'identité, d'histoire et de relations, aux côtés des gares, des centres commerciaux ou des hôpitaux...Des espaces qui n'ont pas été définis pour vivre, mais pour accueillir l'humanité de passage et en attente, et non des lieux définis comme tels comme résultat de la surmodernité dans laquelle évolue l'humanité, à une époque dominée par l'excès. D'où la question plus large, après avoir analysé des scénarios globaux grâce aux recherches de TEHA : les aéroports et les hubs seront-ils en mesure de satisfaire les besoins des voyageurs ? Quels services comptent-ils offrir à l’avenir ? Et comment se comportent les compagnies aériennes, les GDS et les sociétés de gestion de voyages ? L'expérience a montré que l'ouverture de nouvelles destinations crée de la demande et non l'inverse, elle crée de la demande et améliore également la situation économique des pays concernés. Le forum se concentrera également sur les tarifs aériens et la possibilité pour les entreprises d'offrir des services qui apportent un plus au voyageur d'affaires, comme des frais réduits, la possibilité d'une priorité à la douane, un traitement préférentiel aux escales et des services VIP en plus ceux déjà existants. Quelle évolution et quelles idées auront les acteurs en matière de sphère d'attention en matière de durabilité, mais aussi comment ils fidéliseront et comment ils mettront le passager au centre de l'attention. Non moins importante est l’exploration des futurs services à bord et de l’expérience passager, en tenant particulièrement compte de l’évolution des attentes des voyageurs d’affaires et du rôle de la technologie pour garantir des voyages optimisés en termes de consommation, de dépenses et de temps.
DEUS EX MACHINA : NOUVEL HUMANISME ET NOUVELLE RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
La numérisation et l’intelligence artificielle vont de pair et seront pour le monde du voyage les outils de la nouvelle révolution post-pandémique. Le thème de la dichotomie entre intelligence humaine et intelligence artificielle implique fortement l’industrie du tourisme. Le sujet n’est pas seulement une dissertation philosophique, c’est le fondement de la réalité de demain. La question Hamlet, en fait, se concentre sur la question de savoir dans quelle mesure l’IA pourra avoir un impact sur l’IA humaine et sa capacité à la surmonter. L’intelligence artificielle sera-t-elle capable de faire correspondre les données et les significations de la même manière que les humains, les rendant ainsi plus efficaces et plus rationnelles que les machines elles-mêmes ? La question récurrente est de savoir si les machines sont réellement capables de s’auto-apprendre et si elles seront capables à l’avenir de remplacer les humains dans toutes ou presque toutes les activités. Certaines recherches affirment que l'IA améliorera les capacités humaines et nous permettra de mener une vie meilleure, sans erreurs - voir des voitures plus sûres, des catastrophes naturelles évitables car prévisibles -, tandis que d'autres soutiennent que l'IA peut accélérer l'extinction de l'espèce humaine, dans sa capacité à le remplacer dans toutes ses fonctions principales, bien qu'actuellement non biologique. Sommes-nous prêts à abandonner la complexité de nos esprits rationnels et émotionnels au profit de la perfection cynique de l’algorithme égoïste ? L’expertise en intelligence artificielle pourrait devenir un outil essentiel pour le tourisme : les prévisions indiquent que d’ici un an, l’intelligence artificielle sera en mesure de fournir un contenu pertinent pour stimuler les ventes. Les agences de voyages en ligne et les TMC sont les premières à adopter ces innovations, contribuant ainsi au développement de cette frontière. Grâce à l'utilisation de ces technologies, les agences de voyages et les acteurs du tourisme pourront fidéliser leurs clients en personnalisant mieux les itinéraires de voyage grâce à des données qui, de manière cohérente, organisées sur des plateformes, profileront les informations et les envies des utilisateurs. Parmi les autres domaines dans lesquels l'intelligence artificielle trouve des applications figurent l'assistance vocale numérique, la gestion intelligente des bagages, la reconnaissance faciale à des fins de sécurité, la personnalisation des voyages, mais aussi la gestion de la sécurité. Toutes ces innovations robotiques semblent offrir à l’homme la possibilité de se remettre au centre de la satisfaction de ses propres désirs, dépassant ainsi le discours philosophique qui veut dichotomiser les deux catégories plus larges : l’homme et la technologie. Quels seront les nouveaux défis ? Comment se préparent les acteurs du tourisme et de la mobilité d’entreprise ? Quels sont les projets et comment ne pas avoir peur du changement et du futur à venir ?
Source UVET
La nouvelle est tombée mercredi, dans un communiqué tout à fait officiel émanant de la compagnie : Air France va bel et bien quitter Orly. Le calendrier défini par la direction d’Air France a fait de 2026 l’année pivot pour tourner cette page d’histoire. A cet horizon, la compagnie prévoit d’assurer l’ensemble de ses vols domestiques et internationaux depuis son hub de Paris-Charles de Gaulle. Les vols depuis et vers la Corse échapperont néanmoins à ce déménagement, dans le cadre de la Délégation de Service Public (DSP) qu’Air France et Air Corsica espèrent voir renouvelée l’an prochain.
“Ce projet a pour objectif de maintenir une présence forte d’Air France sur l’ensemble des territoires qu’elle dessert, tout en répondant à l’évolution rapide de la demande de voyage” indique la compagnie. “Il permettrait une optimisation de l’utilisation des moyens de chaque compagnie, une plus grande lisibilité de l’offre pour les clients, et l’amélioration de la compétitivité d’Air France”.
Cette « évolution rapide de la demande« , la direction la décrit comme “une chute structurelle (…) sur le réseau domestique point-à-point d’Air France“. Chiffre à l’appui, le transporteur estime que “entre 2019 et 2023, le trafic sur les liaisons domestiques au départ d’Orly a baissé de 40%, et même de 60% pour les allers-retours journée”. Une dégringolade qui s’explique par “le développement de la visioconférence, la réduction des déplacements professionnels sur le domestique et le report vers le train (sous l’effet conjugué des recommandations de sobriété et des politiques RSE des entreprises)”.
Quant à “l’optimisation de l’utilisation des moyens de chaque compagnie”, la stratégie s’appuiera une nouvelle fois sur la montée en puissance de Transavia à Orly. la filiale d’Air France est même désignée “opérateur de référence” du groupe sur l’aéroport du Sud parisien. Transavia se positionnera d’ailleurs sur les liaisons domestiques entre Orly et Toulouse, Marseille et Nice, et ce à partir de l’été 2026. Air France promet en outre que les fréquences des vols entre Paris CDG et ces trois aéroports en régions vont être renforcées. Quant aux capacités du groupe entre la capitale et ces plateformes, elles seront “maintenues à hauteur de 90% de leur niveau actuel, et à 100% pour les liaisons entre Paris et les Outre-mer”, indique la direction.
Source Voyages d'Affaires
Suite à un accord entre l’Etat et la région, la taxe de séjour en région parisienne devrait augmenter de 200% au 1er janvier 2024. Une mauvaise nouvelle pour les hôteliers et les voyageurs d’affaires…
Les professionnels de l’hôtellerie s’insurgent de cette forte hausse annoncée de la taxe de séjour qui concerne les nuits d’hôtel en Ile-de-France. L’argument évoqué pour justifier cette hausse : le financement des transports publics, notamment à l’approche des JO. « L’UMIH et le GNC condamnent fermement cette approche datée qui consiste à créer une taxe ou en alourdir une existante pour résoudre un problème de financement public », ont indiqué les deux organisations à travers un communiqué commun. « Si cette annonce devait se concrétiser dans le projet de loi de finances 2024, Paris deviendrait de loin la capitale la plus lourdement taxée en Europe devant Rome, Bruxelles, Berlin, Athènes, Madrid et Londres ».
Source Déplacements Pros
Début 2024, les compagnies aériennes vont devoir supprimer des dizaines de milliers de vols à Paris et Beauvais à cause d’une mise à jour logicielle concernant le contrôle aérien.
Selon les informations publiées par l’Echo Touristique, de nombreux vols seront supprimés dans les aéroports parisiens du 9 janvier au 14 février 2024. La raison de ce changement de programme est à chercher du côté du contrôle aérien et de la mise en place d’un nouveau logiciel, indique Jean-Pierre Sauvage, le président du Board of Airlines Representatives – France (Bar). « Il faut savoir que depuis les années 70, le contrôle aérien est effectué de manière semi-automatisée. Ces procédures qui datent d’il y a plus de 50 ans sentent un peu le réchauffé. »
Un nouveau logiciel développé par Thalès et nommé 4-Flight va ainsi être utilisé pour un investissement total d’un milliard d’euros, cofinancé à hauteur de 10% par l’UE. Ce logiciel de nouvelle génération favorise, « un écoulement plus fluide des vols et une circulation aérienne plus respectueuse de l’environnement ». Il sera testé durant 6 semaines début 2024 au centre en route de la navigation aérienne à Athis-Mons (proche d’Orly), avant une mise en place définitive le 5 novembre 2024.
Concernant les vols supprimés, 150 compagnies aériennes sont concernées et devront arbitrer entre vols domestiques ou intra-européens. « Il y a peu de chance que des vols long-courriers soient impactés. De nombreuses compagnies vont reprogrammer ailleurs », a indiqué Philippe Brieu, le secrétaire général du Bar. Les vols concernés devraient bientôt être connus et ne seront plus disponibles à la réservation.
Source l'Echo Touristique
Le baromètre IFTM-EPSA témoigne d’un retour des dépenses business travel à des niveaux quasi-équivalents à ceux de 2019. Mais l’augmentation des prix n’y est pas étrangère…
L’événement IFTM Top Résa a fermé ses portes jeudi dernier, au terme de trois journées riches en enseignements pour les professionnels du secteur. En marge de la présentation du premier baromètre des Meetings & Events publié par Kactus, une autre étude s’est penchée pour sa part sur les grandes tendance du voyage d’affaires. Basé sur un panel représentatif de 55 clients, le Baromètre IFTM-EPSA entend constituer un observatoire des tendances, notamment en comparaison du premier semestre 2022. Tout en gardant bien entendu un œil sur les données de 2019, pour guetter un retour aux standards pré-pandémiques.
D'après le baromètre IFTM-EPSA, les dépenses business travel atteignent cette année 95 % des niveaux de 2019 (DR IFTM).
Source Voyages d'Affaires
Un préavis de grève nationale interprofessionnelle dans l’ensemble de la fonction publique et le secteur privé a été déposé par plusieurs organisations syndicales couvrant la journée du vendredi 13 octobre 2023, en France métropolitaine et outre-mer. Ce préavis a été relayé par un syndicat des contrôleurs aériens.
Afin de limiter les perturbations du trafic, la direction générale de l’Aviation civile (DGAC) appliquera les dispositions du service minimum dans certains centres en route de la navigation aérienne et dans certains services de navigation aérienne des aéroports où les dispositions réglementaires le permettent.
Pour la journée du vendredi 13 octobre 2023, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 40% sur l’aéroport de Paris-Orly, de 20% sur l’aéroport de Marseille-Provence et de 15% sur l’aéroport de Beauvais. En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir.
La DGAC invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.
Le trafic SNCF sera « quasi-normal sur les trains à grande vitesse » mais perturbé sur les lignes régionales et Intercités. Les prévisions détaillées de la SNCF seront dévoilées aujourd'hui à 17h. De son côté, la RATP n’annonce pas de perturbation à ce stade.
Votre agence UVET France est à votre écoute pour vous accompagner dans l'organisation de vos déplacements.
Source Déplacements Pros
Effet JO oblige, les hôtels parisiens devraient connaître une nouvelle augmentation de + 11% l’an prochain. Et encore, les équipes d’American Express n’ont-elles pas eu le temps de prendre en compte un possible triplement de la taxe de séjour, tout juste annoncé. Et les grandes agglomérations françaises sont sur une même dynamique avec + 9,5% attendus à Lyon, + 8,5% à Bordeaux, +7,8% à Toulouse et +6% à Marseille.
Mais les voyageurs peuvent s’attendre au même phénomène partout ailleurs avec une hausse de +10,8% prévue à Amsterdam et comprise entre +9% et +10% à Dublin, Berlin, Londres et Barcelone. Quant à Genève, Glasgow, Hambourg, Madrid ou Zurich, la hausse devrait y être plus modérée – entre 4% et 5% -, tandis qu’à Turin et Milan, les chambres devraient rester à des niveaux de prix assez proches de ceux pratiqués actuellement.
Les voyageurs amenés à se rendre aux Etats-Unis doivent s’attendre à des augmentations de 11% à Boston à près de 13% à Chicago, et des hausses autour de +6%/+7% à New York, San Francisco ou encore Toronto. Panorama identique en Asie, avec +15% attendu à Mumbai et +8,4% à Shanghai, tandis que la hausse à Pékin, Tokyo et Sydney devrait être comprise entre 4% et 5%. Pour ce qui en est du Caire (+14,6%), Casablanca (+9,5%), Johannesburg (+7,3%), Dubaï (+9,6%), Sao Paulo (+5,8%) ou Mexico (+4,8%).
Source Tourmag.com