Depuis 30 ans, Eurostar rapproche les personnes grâce aux liaisons à grande vitesse établies entre les plus grandes villes d’Europe. Et depuis le 4 novembre, la marque propose trois nouvelles classes de voyage : Eurostar Standard, Eurostar Plus, Eurostar Premier. Parmi elles, Eurostar Premier, entièrement repensée pour offrir une sensation de liberté inégalée.
Eurostar a également revu son offre pour les voyageurs d'affaires, qui bénéficient maintenant d’une flexibilité et d’un confort absolus.
Eurostar lance trois nouvelles classes de voyage pour présenter une offre unique et uniformisée sur l'ensemble de son réseau.
Eurostar Standard
Voyages rapides et flexibles pour rejoindre les villes les plus incontournables d’Europe.
Eurostar Plus
Plus d'espace, plus de confort et un repas léger* pendant le trajet.
Eurostar Premier
L’expérience signature d’Eurostar conçue pour les voyages professionnels ou personnels.
Sélection unique de vins**, associations audacieuses et saveurs percutantes : les voyageurs peuvent s'attendre à une expérience gustative comme aucune autre.
Créativité, savoir-faire et écoresponsabilité sont au menu de cette collaboration exclusive de chefs, pâtissier·es et sommelier·es avant-gardistes.
À l'origine des plats qui seront servis à bord, Jeremy Chan, un jeune chef britannique. Sa cuisine met à l'honneur des produits de saison, issus de sources locales et écoresponsables.
Pour la carte des desserts, c'est Jessica Préalpato, jeune cheffe pâtissière française qui a été choisie. Nommée World’s Best Pastry Chef en 2019, elle a privilégié les saveurs naturelles sans sucres ajoutés pour réconcilier gourmandise et équilibre.
Côté boisson, c'est Honey Spencer qui régale. Cette sommelière britannique offre aux voyageurs Eurostar une sélection électrique de vins bio et Champagne Fleury Biodynamique.
Les entreprises peuvent réserver directement via Eurostar ou par l’intermédiaire d’une agence de voyages. Eurostar propose également une gamme de tarifs corporate pour répondre aux besoins de toute sa clientèle d’affaires.
Pour tous leurs trajets, les voyageurs d'affaires bénéficieront des avantages suivants :
Sur tout le réseau Eurostar, les clients d'affaires bénéficient d'une souplesse d'accès à la journée et peuvent emprunter n’importe quel train le jour du départ lorsqu'ils voyagent en Eurostar Premier*.
Sur les routes entre la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, les voyageurs peuvent empruntez le train avant ou après celui initialement réservé lorsqu'ils voyagent en Eurostar Standard ou en Eurostar Plus***.
Les lounges réservés aux clients Eurostar Premier ont été rénovés pour garantir un plus grand confort. Chacun d’entre eux a été pensé par des architectes locaux pour refléter l'ambiance de leur ville respective.
Les client.es pourront y profiter d'un moment privilégié dès l’arrivée : cocktails inédits préparés en quelques minutes, presse, canapés confortables, ambiance calme, confort et intimité… tout a été pensé dans les moindres détails pour satisfaire une clientèle d’affaires exigeante.
*Disponible uniquement sur les routes vers et depuis Londres
**L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
***Sous réserve de disponibilité. Le client doit voyager le même jour et sur la même ligne que ceux de sa réservation initiale. Placement ou repas en Eurostar Premier non garantis.
Source : https://www.deplacementspros.com/
Les ETA (Electronic Travel Authorization) deviennent la nouvelle norme pour voyager. L'Australie fut la première à lancer cette formalité, suivie par les Etats-Unis, le Canada, ou encore Singapour et bientôt le Royaume-Uni pour les Européens. L'UE est sur les rangs, mais rencontre des difficultés.
C’est devenu la nouvelle norme pour les voyageurs ayant la possibilité de se rendre dans un pays sans visa particulier : l‘Autorisation de Voyage Electronique (Electronic Travel Authorization). Ce formulaire en ligne permet à l’autorité du pays réceptif de stocker des données sur un voyageur, l’ETA remplaçant en quelque sorte la fiche qu’un voyageur devait remplir avant d’entrer dans un pays dans le passé.
L’ETA s’apparente donc à une autorisation d’entrée. Avec la facilité de tout remplir électroniquement depuis chez soi ou son bureau. Et de passer en quelques minutes les frontières à l’arrivée muni généralement d’un QR code généré par l’ETA.
La France en tête des passeports passe-partout
Cette souplesse de formalité est généralement réservée aux voyageurs exemptés de visa. Néanmoins, certains pays – comme par exemple le Cambodge – exigent désormais d’avoir cette autorisation avant l’arrivée sur son sol, visa ou pas, tandis qu’au Kenya comme au Sri Lanka, l’ETA correspond de fait à un visa. Une curiosité néanmoins pour le Mexique : dans les aéroports, les voyageurs français obtiennent bien leur visa – gratuit – à l’arrivée ainsi qu’un Formulaire Migratoire Multiple (FMM) électronique. Généré automatiquement, il devra cependant être imprimé pour tout passage par une frontière terrestre.
Les législations variant grandement d’un pays l’autre, il est donc indispensable de bien regarder quelles sont les règles d’entrée sur le territoire de destination. Les compagnies aériennes envoient généralement des messages rappelant quelles sont les formalités obligatoires. Sur le site du ministère des affaires étrangères et européennes du gouvernement français, une page dédiée aux formalités fournit toutes les mises à jour.
Jusqu’à présent, les voyageurs d’affaires européens devaient surtout remplir une ETA pour l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) ou pour la zone pacifique (Australie et Nouvelle-Zélande).
L’Australie a été le premier pays au monde à lancer une ETA. Les premiers tests débutèrent en 1996 avec Singapour. La pratique s’est généralisée à partir de 2001. L’Australie applique ainsi deux types d’ETA. Celui pour les ressortissants de l’Union Européenne est le plus simple. Appelé Evisitor, il est gratuit et délivré en ligne en généralement 24 heures.
Le modèle australien a été suivi depuis une dizaine d’années par les pays suivants : Cambodge, Canada, Corée, Etats-Unis, Kenya, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Seychelles, Singapour et Sri Lanka. En 2024, la Malaisie et le Cambodge ont rendu obligatoire l’obtention d’une autorisation électronique de voyage pour les voyageurs européens. En 2025, Israël, Royaume-Uni et Thaïlande introduiront à leur tour une ETA pour les visiteurs exemptés de visa ou bénéficiant d’un visa gratuit.
Pour le Royaume-Uni, le programme UK-ETA devient universel dès janvier 2025 après avoir été testé depuis un an avec certains ressortissants du Golfe. Cette formalité concernera 49 pays mais elle se fera graduellement.
Si les citoyens du Canada ou des Etats-Unis devront obtenir une ETA avant leur arrivée dès le 8 janvier, les citoyens de l’Union Européenne sont tranquilles jusqu’au 2 avril. A cette date, ils devront – Irlande exceptée – se munir aussi de la fameuse autorisation. Il en coûtera 10 £, sera délivré en un maximum de temps de trois jours et aura une validité de deux ans. Cependant, tout changement de passeport impliquera une nouvelle demande.
L’Europe travaille également sur l’introduction à la fois d’un visa et d’une autorisation préalable de voyage électroniques. Elle concerne les ressortissants autres que ceux de trente pays européens (26 Etats de l’UE + l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse). En gestation depuis 2016, l’ETIAS devrait faciliter les entrées sur le territoire de l’Europe et sera valable trois ans.
L’autorisation préalable ETIAS se double cependant de l’EES. Il s’agit dans les faits d’un système d’entrée/sortie informatique automatisé, installé pour renforcer les frontières externes européennes. Il remplace en fait le coup de tampon sur le passeport. L’EES compte des données enregistrées dans la base ETIAS, le document de voyage utilisé, ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie.
Le système servira surtout à mieux contrôler les mouvements migratoires. Il enregistre en effet les ressortissants de pays tiers chaque fois qu’ils franchissent les frontières extérieures des pays européens participant à l’ETIAS. L’EES sera automatique, et ne demandera aucune formalité supplémentaire au voyageur.
Idéaux dans leur conception, les deux programmes se heurtent pourtant depuis le début à des problèmes techniques. Mais aussi parfois aux atermoiements des pays impliqués dans ce système. Aussi l’ETIAS-EES a été repoussé au moins à 5 reprises depuis sa potentielle mise en place en 2021. Non seulement des difficultés techniques impliquant des défaillances des systèmes, mais aussi la protection des données, des problèmes dans la mise en place de l’EES, ont repoussé le lancement.
Prévu en juin 2024, la France a réussi à obtenir un délai supplémentaire avec la tenue des Jeux olympiques. Le lancement avait été alors reporté au 10 novembre. On a appris depuis que ce ne serait pas avant la mi-2025. Il semblerait qu’il continue d’y avoir des incompatibilités entre les systèmes de données de l’ETIAS et de l’EES…
Si les ETA sont bien synonymes de simplification des formalités de voyages, le tout digital peut tourner parfois au casse-tête. La semaine dernière, les passagers se rendant aux Etats-Unis depuis l’Europe ne pouvaient produire leur autorisation d’entrée sur le territoire américain à cause d’une panne du système. Panne qui a duré deux heures. Le site ESTA annonçait du reste une maintenance de nouveau le 13 novembre entre 7 heures et 9 heures du matin heure européenne. Coup de chance: peu d’avions partaient pour les Etats-Unis depuis l’Europe à ces heures-là !
On l’appelle le Trusted Traveler Program au Japon. Lancé en 2020, ce programme est dédié aux voyageurs « dignes de confiance » selon des critères définis par les autorités japonaises. Par « digne de confiance », le Japon considère les ressortissants de pays exemptés de visa venant pour un court séjour. Et qui n’ont jamais commis d’acte illégal ou illicte au Japon, ayant entraîné une amende, injonction ou expulsion du pays.
S’y ajoutent également l’un des critères suivants: -Etre responsable au sein d’une entreprise ou être employé à plein temps dans le cadre d’un déplacement d’affaires.
Quelle est la récompense, une fois les formalités d’enregistrement au programme accomplies pour le « Trusted Traveler »? La possibilité d’utiliser les passages automatiques de frontières dans tous les aéroports du pays sans tampon pendant une durée de trois ans grâce à une carte délivrée par les autorités. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
OUVERTURE DES VENTES HIVER 2025
Le 13 novembre, TGV INOUI et INTERCITÉS ouvrent les réservations pour des voyages du 9 janvier au 30 mars 2025. Les destinations européennes et certains TGV INOUI sont quant à eux sont ouverts jusqu’au 4 juillet 2025.
OUVERTURE DES VENTES TGV INOUI À 6 MOIS
Afin de permettre à vos clients de pouvoir réserver leurs billets TGV INOUI le plus en amont possible, SNCF Voyageurs expérimente pour la première fois une ouverture des ventes de billets pour les trajets en TGV INOUI entre Paris-Lyon, Paris-Marseille et Paris-Montpellier pour des circulations valables dans les 6 prochains mois.
Les billets des TGV INOUI des trajets suivants, pour les circulations du 9 janvier au 4 juillet 2025, seront donc disponibles à la vente dès le 13 novembre prochain
• TGV INOUI Paris Gare de Lyon – Lyon Part-Dieu / Lyon Perrache direct et y compris vers St Etienne Châteaucreux dans les deux sens de circulation
• TGV INOUI Paris Gare de Lyon – Marseille Saint Charles direct y compris vers Nice Ville, Toulon et Hyères dans les deux sens de circulation
• TGV INOUI Paris Gare de Lyon – Montpellier Sud de France / Montpellier Saint Roch direct y compris vers Perpignan dans les deux sens de circulation.
Source : www.feria.sncf.com
A l’occasion de la présentation d’une nouvelle étude sur le poids socioéconomique du transport aérien en France, la FNAM a réaffirmé sa volonté de riposter contre la hausse des taxes aériennes annoncées par le gouvernement. Une adoption partielle du texte a été votée à l’Assemblée nationale, limitant son champs d’application.
Commandée auprès de Deloitte avant les annonces du premier Ministre, Michel Barnier, la FNAM et Air France ont présenté ce matin une étude sur le poids socioéconomique du transport aérien. Selon cette dernière, les aéroports français (172 au total) ont enregistré 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et employé directement 10 255 personnes. Des résultats qui augmentent si l’on prend en compte l’activité « commerciale » au sein des aéroports. Du côté des compagnies, le chiffre d’affaires s’élève à 18 milliards d’euros, pour 8 milliards d’euros de valeur ajoutée et 56 122 emplois directs. Au total, la filière représenterait près de 570 000 emplois en France et rapporterait 52 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 1,8% du PIB. Selon le cabinet d’étude, la filière du transport aérien en France génère également 12,2 milliards d’euros de recettes fiscales. « Dans ce contexte, nous ne comprenons pas l’objectif de l’Etat de taxer davantage le secteur, puisque cela ne va faire qu’affaiblir notre compétitivité », déclare Pascal de Izaguirre, Président de la FNAM lors d’une conférence de presse.
La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers pointe du doigt les récentes annonces du gouvernement et l’adoption partielle à l’Assemblée nationale du renforcement de la taxe de solidarité (TSBA). La FNAM prend pour exemple le modèle allemand qu’elle accuse être responsable du « déclin accéléré du secteur depuis le vote de nouvelles taxes, accélérant le nombre de fermetures de lignes et une perte de connectivité pour le pays ». Une politique de « taxation excessive » que les professionnels de l’aérien ne souhaitent pas voir appliquée en France, le justifiant par une perte de compétitivité et un manque à gagner pour investir dans la décarbonation.
> A lire aussi : Hausse des taxes aériennes : compagnies et aéroports organisent la riposte
Selon la FNAM, ce type de mesure va entrainer un report du trafic passagers dans d’autres aéroports européens. L’organisation professionnelle regrette que ce type de décision soit prise au niveau national et non pas européen ou mondial, afin de mettre sur un pied d’égalité les acteurs du secteur. Concernant l’argument du développement durable, Alexandre Boissy, directeur général adjoint d’Air France-KLM, réplique : « On bride le transport aérien en nous privant de ressources alors qu’on devrait justement nous soutenir dans cette transition pour investir dans la décarbonation. On applique une politique punitive du côté des voyageurs plutôt que responsabilisante et ça ne réglera aucun problème ».
A lire aussi : Edito – Air France-KLM invente la taxe préventive
Le 8 novembre dernier, l’Assemblée nationale a voté en faveur de la taxation renforcée en posant des limites par rapport au texte initial. En effet, sa durée d’application sera limitée à 1 an et les territoires ultramarins et insulaires comme la Corse, seront protégés. « En limitant à un an cette augmentation de la taxation et en excluant les Outre-mer et la Corse, les députés ont reconnu les risques qu’une telle mesure pouvait faire peser sur la compétitivité des compagnies françaises, qui sont déjà dans une situation économique fragile », a notamment déclaré Benjamin Smith, directeur général du groupe Air France-KLM, à l’issue du vote des députés. Malgré ces ajustements, la FNAM assure que la mobilisation reste de mise. Pour rappel, la SNPL, elle, appelle à un mouvement de grève national pour le 14 novembre. Un mouvement que la fédération nationale de l’aviation et de ses métiers estime « contre-productif », préférant « privilégier le dialogue ».
Source : https://www.deplacementspros.com/
Le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), remonté contre le projet du gouvernement de prélever 1 milliard d’euros supplémentaire par an sur le secteur aérien, dans le cadre de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avions (TSBA ou Taxe Chirac), appelle tous les pilotes de ligne à se mobiliser le 14 novembre prochain, avec l’ensemble des salariés du secteur de l’aérien, ayant déposé un préavis de grève « dans un premier temps » pour ce jour-là.
Le SNPL et les autres organisations syndicales du secteur aérien ont interpellé le gouvernement pour demander le retrait d’une telle mesure, qu’ils estiment catastrophique pour le secteur aérien français, regrettant qu’il demeure sourd aux mises en garde de l’ensemble des acteurs du secteur, qu’il s’agisse des compagnies aériennes, des aéroports, des organisations patronales et organisations syndicales de tous les salariés.
Source : https://www.deplacementspros.com/
Les syndicats cheminots de la SNCF appellent à une journée de grève le jeudi 21 novembre, annoncent-ils ce mardi, après une rencontre avec la direction du groupe ferroviaire pour évoquer le démantèlement de Fret SNCF et l'ouverture à la concurrence.
Tous les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève de 24 heures jeudi 21 novembre ce mardi, à l'issue d'une rencontre avec la direction du groupe ferroviaire pour évoquer le démantèlement de Fret SNCF et l'ouverture à la concurrence. Dans un communiqué intitulé "l'heure est au conflit à la SNCF", la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots préviennent que cette journée de grève est "un ultimatum" avant "un mouvement de grève plus long et plus fort en décembre" si le gouvernement et la SNCF ne répondent pas à leurs revendications.
Source : https://www.francebleu.fr/
La SNCF ferme la ligne Paris-Lyon du 9 au 12 novembre
Pour permettre à SNCF Réseau de préparer la mise en service de la nouvelle signalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Lyon, cette dernière sera fermée durant 4 jours, du 9 au 12 novembre 2024.
En conséquence, SNCF Voyageurs ajustera son plan de transport pour les TGV sur l'ensemble de l'axe Sud-Est. Les travaux nécessiteront une fermeture complète de la LGV Sud-Est, du vendredi 8 novembre à 23h jusqu'au mercredi 13 novembre 2024 à 4h, soit une interruption de 101 heures. Les circulations des TGV seront fortement perturbées pendant cette période, obligeant SNCF Voyageurs à adapter les trajets.
Le plan de transport des TGV (TGV INOUI et OUIGO Grande Vitesse) sera modifié, entraînant plusieurs impacts :
Source : https://www.tourmag.com/
Le nouveau baromètre publié par le groupe ADP témoigne d’une dégradation des temps d'attente dans les principaux aéroports parisiens, Orly et CDG.
Une fois passée l’euphorie des Jeux Paris 2024, puis l’autosatisfecit globalement légitime des différents organisateurs impliqués, le retour à la réalité s’avère parfois complexe. En première ligne, le Groupe ADP avait dégainé le chronomètre en amont de l’événement, s’associant à la PAF pour un nouveau baromètre mensuel. Lancé en avril 2023, ce nouvel outil visait à aller plus loin dans la gestion des flux voyageurs, pilotée en temps réel depuis 2019. Nul doute que cette mesure régulière des temps d’attente aura permis aux différents acteurs concernés de se préparer plus efficacement pour Paris 2024. Elle permet aujourd’hui de mesurer le contrecoup de l’événement.
Paris 2024 : ADP et la PAF dégainent le chronomètre
Dans son baromètre consacré au mois de septembre, publié fin octobre, le groupe ADP reconnaît « une dégradation des temps d’attente ». En cause, comme d’aucuns l’avaient anticipé, les « départs des renforts estivaux et un « effet congés », dans un contexte de trafic soutenu ». Difficile en effet de maintenir un tel niveau de mobilisation sur le temps long. La direction du groupe ADP détaille : « Dans un contexte de trafic encore très soutenu et de passagers nombreux lors des pics d’affluence, cela s’explique en partie par le départ des renforts estivaux des gardes-frontières affectés aux aéroports parisiens et à un effet « rattrapage de congés » pour les policiers aux frontières qui ont été mobilisés pendant tout le temps des épreuves olympiques et paralympiques ».
Concrètement, pour les voyageurs, cette tendance s’est traduite par une augmentation des retards supérieurs à 45 minutes, en particulier pour les files d’attente des arrivées du Terminal 2E de Paris-CDG. D’après les données du nouveau baromètre, à Paris CDG, 85,8 % des voyageurs ont attendu moins de 10 minutes sur quelque 2,7 millions de voyageurs internationaux. 11,4 % ont dû patienter entre 10 et 30 minutes, 1,8 % entre 30 et 45 minutes, et 1 % plus de 45 minutes. A Orly, sur près de 840 000 de passagers des vols internationaux, 94 % ont attendu moins de 10 minutes, 5,8 % entre 10 et 30 minutes et 0,2 % entre 30 et 45 minutes.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Une étude du média américain BTN indique aussi qu’à l’issue d’un appel d’offres “TMC”, 50% des entreprises changent d’agences.
Un gestionnaire de voyages sur trois (31 %) qui a récemment lancé un appel d'offres pour une TMC déclare avoir accordé plus d'importance à la capacité technologique qu'au service, selon une nouvelle étude de BTN, qui révèle également un intérêt pour l'intégration de multiples outils et services technologiques.
Les résultats de l'enquête menée par BTN en septembre et octobre dernier auprès de plus de 150 responsables des voyages d'affaires et des achats en Amérique du Nord et en Europe peuvent être consultés dans leur intégralité dans le rapport Ecosystem Play récemment publié.
13% des entreprises interrogées ont déclaré qu'elles effectuaient actuellement un appel d'offres TMC, 43 % ont déclaré que leur organisation avait lancé un appel d'offres TMC au cours des trois dernières années, et environ la moitié d'entre elles ont changé de TMC à l'issue de ce processus.
Par ailleurs, 13 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles prévoyaient de changer d’outil principal de réservation en ligne au cours des 12 prochains mois, et 22 % l'avaient fait récemment. On peut donc en conclure que plus d’un tiers (35%), au minimum, des entreprises ne sont pas satisfaites de leur SBT.
La grande majorité des personnes interrogées (85 %) se procurent leur système de gestion des dépenses directement auprès du fournisseur, tandis que seulement 8 % font appel à leur TMC pour cette technologie. Par ailleurs, 40 % des acheteurs de voyages préfèrent s'approvisionner en technologie de gestion des réunions auprès de tiers, contre seulement 18 % qui le font par l'intermédiaire de leur TMC.
Dans ce choix entre recours aux fournisseurs en direct ou fourniture auprès de la TMC, les proportions sont beaucoup plus équilibrées pour : les outils de réservation en ligne (53 % et 43 % respectivement), les applications mobiles de voyage (38 % et 47 %) et la technologie de capture des réservations hors canal (13 % et 12 %). Les outils de réachat de billets d'avion et d'hôtels, cependant, sont en grande partie fournis par les TMC, avec respectivement 48 % et 43 % des acheteurs.
Source : www.deplacementspros.com