18/10/2022

EUROCONTROL : LE RETOUR À LA NORMALE

EUROCONTROL : LE RETOUR À LA NORMALE DU TRAFIC AÉRIEN REPOUSSÉ À 2025 ?

Trois nouveaux scénarios de croissance ont été présentés par Eurocontrol, le médian prévoyant désormais pour 2025 le retour à un nombre de vols similaire à celui de 2019, avant la pandémie de Covid-19.

Remplaçant les prévisions de juin dernier et portant désormais sur sept ans, les derniers scénarios du gestionnaire européen du trafic aérien incluent une constatation : la forte demande de cet été a été freinée, « à la fois par la capacité du secteur à gérer la croissance rapide et aussi par l’impact de la guerre en Ukraine ».

Selon le directeur général d’Eurocontrol Eamonn Breannan, « nous nous attendons à voir environ 9,3 millions de vols cette année, soit 49% de plus qu’en 2021 mais toujours 16% de moins qu’en 2019 ». Il se dit « optimiste quant à la reprise du trafic à environ 92% des niveaux de 2019 l’année prochaine. Mais il existe encore d’importants risques baissiers qui pourraient affecter la reprise ».

Le scénario haut prévoit une croissance modérée du PIB, un impact limité de l’inflation sur la demande, une bonne confiance des passagers et des contraintes de capacité limitées en 2023 dans les aéroports et les compagnies aériennes.

Le scénario de référence est basé sur un PIB faible, une inflation (y compris le prix du carburéacteur) ayant un impact sur la demande, et une baisse de la confiance/propension des passagers à prendre l’avion.

Le scénario bas prend en compte l’impact de plusieurs risques à la baisse, y compris un certain nombre d’États en récession en 2023, une demande de voyages fortement impactée par des facteurs tels que l’inflation, la crise sanitaire, les alternatives aux voyages d’affaires ou les préoccupations environnementales) et des problèmes de personnel/de capacité dans les compagnies aériennes/aéroports en 2023.

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  • 33,3 MILLIARDS DE DOLLARS, LE JUTEUX PACTOLE DES FRAIS DE BAGAGES DANS L’AERIEN
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    Ils ont apporté 33,3 milliards de dollars aux caisses des compagnies aériennes en 2023. "Ils" ce sont les bagages en cabine ou en soute, qui sont de plus en plus taxés...

    IdeaWorksCompany, un cabinet de conseil qui analyse les recettes annexes des compagnies aériennes, et CarTrawler, fournisseur mondial B2B de solutions de location de voitures et de mobilité pour l’industrie du voyage, ont dans une étude récente estimé que les recettes annexes des compagnies aériennes avaient atteint 117,9 milliards de dollars dans le monde en 2023.

    Recettes records pour les bagages

     

    Cette estimation mondiale de CarTrawler estime notamment que les seuls forfaits bagages ont généré 33,3 milliards de dollars. L’analyse a porté sur une liste de 122 transporteurs aériens. Ces 33 milliards se répartissent entre les bagages enregistrés en soute, les frais supplémentaires pour les bagages lourds et extra-larges, et les frais d’enregistrement des bagages de cabines les plus volumineux.Commentant ces résultats, Aileen McCormack, Chief Commercial Officer chez CarTrawler, a déclaré : « L’étude CarTrawler Global Estimate of Baggage Fee Revenue met en évidence les changements de paragdime pour les sources de recettes des compagnies aériennes. Autrefois, les forfaits bagages étaient la principale source de recettes supplémentaires. Aujourd’hui, les forfaits sont à part égale avec les revenus des sièges assignés. Ce qui reflète l’évolution des comportements des consommateurs », analyse-t’il.

    Les recettes bagages ont, en effet, atteint un record absolu l’an passé, dépassant les recettes bagages de l’année 2019. Ces dernières s’établissaient alors à 29,2 milliards de dollars.

    Les frais pour le premier bagage enregistré sont devenus une source régulière de revenus pour les compagnies aériennes en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine. Les passagers doivent désormais payer pour leur bagage enregistré sur les tarifs économiques de base.

    L’Asie et l’Afrique échappent – pour le moment – à ce phénomène dans leur grande majorité. Sur les compagnies low-cost, les frais de bagages sont généralement facturés à tous les passagers.

    Les redevances pour les bagages enregistrés sont d’abord apparus comme une nécessité économique pour les compagnies aériennes traditionnelles suite à la flambée des prix du carburant lors du choc pétrolier en 2007 et 2008. Aux Etats-Unis par exemple, les compagnies aériennes ont d’abord décidé de n’offrir plus qu’un seul bagage en franchise au lieu de deux. Puis de facturer tout bagage enregistré. Cette solution a été adoptée par presque toutes les compagnies aérienne –Southwest excepté.

    Le bagage en cabine, nouvelle source de revenus

    Les consommateurs ont réagi à l’imposition de frais sur les bagages en soute en voulant transporter plus de bagages en cabine. Avec l’idée d’éviter des frais supplémentaires.

    La réponse ne s’est pas faite attendre. Les compagnies aériennes ont lancé des mesures de plus en plus restrictives sur les bagages en cabine depuis une décennie. De nombreux transporteurs limitent les bagages à main à 7 kg et autorisent un article personnel supplémentaire tel qu’un sac à main ou un sac de voyage qui peut se glisser sous le siège.

    Une formule efficace qu’adoptent aussi les transporteurs réguliers en offrant un tarif aérien sans bagage. En durcissant les conditions de base, beaucoup de transporteurs espèrent que les passagers finiront par prendre un tarif plus onéreux, intégrant une option bagage.

    Les passagers vont d’ailleurs continuer de payer de plus en plus pour leurs bagages. Le coût à l’unité continue d’augmenter aussi bien en soute qu’à bord. United vient par exemple d’augmenter de 5$ ses frais de bagages fin février. Sans parler des coûts exorbitants souvent appliqués à tout bagage supplémentaire. Seul espoir au moins pour les passagers européens. Une législation de l’UE pourrait mettre un terme à la taxation de certains bagages en cabine. Affaire à suivre.

  • AÉRIEN : GRÈVE DU 20 NOVEMBRE UNE LOI POUR LIMITER LES PERTURBATIONS À L'AVENIR
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    Si une grève affecte le ciel français le 20 novembre, une loi va limiter les conséquences des mouvements sociaux dans le contrôle aérien.
     
    Le ciel français est perturbé ce lundi 20 novembre en raison d’un préavis de grève déposé par plusieurs syndicats des contrôleurs aériens. En conséquence, la direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire leur programme de vols de 25% à Paris-Orly et Toulouse-Blagnac et de 20% sur les aéroports de Bordeaux-Mérignac et Marseille-Provence.

    Une grève en forme de chant du cygne ? Ce mouvement social est en effet liée à l’adoption par l’Assemblée Nationale d’une loi visant à mieux anticiper l’ampleur des grèves et ainsi d’éviter des annulations de vols à titre préventif. Une proposition de loi avait été déposée en ce sens le 1er mai 2023 – une date sans doute symbolique – par le sénateur Vincent Capo-Canellas, du groupe Union Centriste. Passée en première lecture au Sénat à la mi juin, elle vient d’être adoptée par la chambre basse le 15 novembre dernier. D’où l’ire de certains syndicats comme la CGT ou Force Ouvrière, qui sont minoritaires au sein des contrôleurs aériens, mais à la source d’importantes perturbations.

    « Entre les grèves à répétition ne comportant qu’un très faible nombre de grévistes et la gestion irresponsable de la journée du 11 février 2023, l’exposition de la profession fut sans précédent » en 2023, a commenté le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien. Un syndicat majoritaire qui juge que « le système actuel, instrumentalisé par d’autres organisations syndicales, est à bout de souffle ». « Un système asymétrique » facteur de « désorganisation du service public », a déclaré le ministre des Transports Clément Beaune devant l’Assemblée.

    En effet, jusqu’à maintenant, les syndicats des contrôleurs aériens avaient l’obligation de déposer un préavis de grève cinq jours à l’avance, sans que les grévistes n’aient à faire part individuellement de leur participation au mouvement. A la différence des autres professions du transport aérien – personnel navigant, assistants d’escale – qui sont tenus de se déclarer gréviste au regard de la loi Diard de mars 2012. De ce fait, sans pouvoir évaluer le nombre exact de grévistes, la DGAC était conduite à annuler des vols de façon massive et préventive, en décalage avec le nombre réel de grévistes au final.

    D’autant que ces perturbations du contrôle aérien ne touchent pas seulement les vols domestiques mais également les lignes aériennes survolant la France. Eurocontrol note ainsi que « 30 % des vols quotidiens en Europe ont été potentiellement impactés par les mouvements sociaux en France cette année ».

    Une fois la loi entrée en vigueur, la DGAC pourra adapter ces annulations à l’ampleur réelle de la grève tout en informant les compagnies aériennes et les passagers plus précisément sur le nombre de vols touchés. La France y perdra-t-elle son titre de championne d’Europe pour les retards dus aux grèves du contrôle aérien ? A l’approche des Jeux Olympiques, les compagnies comme les voyageurs en acceptent certainement l’augure.

     
    Source Voyages d'Affaires
  • PAS DE RETOUR A LA NORMALE POUR LA LIGNE FERROVIAIRE PARIS-MILAN AVANT JUIN 2024
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    Le trafic ferroviaire est totalement interrompu entre Modane et St-Michel-Valloire, dans les 2 sens de circulation. Un éboulement s'est produit le dimanche 27 Août 2023. Les travaux de consolidation sur la section ferroviaire dans la vallée de la Maurienne s’avèrent plus compliqués qu’initialement prévus. Annoncée pour le mois de novembre, la reprise de la ligne ferroviaire reliant Paris à Turin et Milan est désormais repoussée à la fin juin 2024. Les trains de la SNCF auront pour destination finale Chambéry et, durant les vacances Saint Michel de Maurienne. Pour Trenitalia, la ligne ferroviaire se réduit à 3 fréquences quotidiennes entre Paris et Lyon. Les trains devront rester en effet en maintenance dans la métropole rhôdanienne.

    Source Voyages d'Affaires

  • TREMBLEMENT DE TERRE AU MAROC
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    TREMBLEMENT DE TERRE AU MAROC : LE TRAFIC AÉRIEN EST ASSURÉ NORMALEMENT

    Air France a annoncé dans un communiqué que tous ses vols vers et à partir de l’ensemble de ses dessertes au Maroc –Marrakech, Casablanca et Rabat– sont assurés normalement au départ de Paris-CDG, les infrastructures aéroportuaires marocaines n’ont pas été touchées par le tremblement de terre survenu dans la nuit du 8 au 9 septembre, à 77 kilomètres au sud-ouest de Marrakech.

    La compagnie tricolore a précisé qu’elle avait mis en place des mesures commerciales «permettant aux clients en possession d’une réservation pour un voyage de ou vers le Maroc dans les prochains jours de modifier ou reporter leur voyage sans frais». Elle a indiqué être en mesure d’organiser des vols supplémentaires ou utiliser des avions de plus grande capacité pour renforcer ses liaisons entre la France et le Maroc dans les prochains jours.

    Marrakech, première destination touristique marocaine, est également desservie normalement par Royal Air Maroc, Transavia, TUI Air Belgium et Vueling au départ de Paris-Orly, et Royal Air Maroc et Easyjet au départ de Paris-CDG. Les autres liaisons au départ des villes françaises de province (Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille, Toulouse, etc.) sont également assurées selon les programmes de vols prévus.

     

  • EASYJET : 2 NOUVEAUTÉS
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    EASYJET : 2 NOUVEAUTÉS FRANÇAISES DEPUIS LONDRES

    La compagnie aérienne low cost easyJet a inauguré à Londres-Gatwick deux nouvelles liaisons vers Rennes et Limoges, portant à 16 le nombre de routes vers la France qui y sont proposées.

    Depuis hier et jusqu’au 28 octobre 2022, la spécialiste britannique du vol pas cher propose de deux à cinq vols par semaine entre sa base à Londres-Gatwick et l’aéroport de Rennes-Bretagne, opérés en monocouloirs Airbus. Les départs sont initialement programmés lundi à 16h05 et vendredi à 16h00 (arrivées à 18h25 et 18h20), les vols retour quittant la France lundi à 19h15 et vendredi à 19h25 (arrivées à 19h30 et 19h35). De fin juin à début septembre, les rotations seront opérées tous les jours sauf mercredi et dimanche à des horaires plus tardifs.

    EasyJet est sans concurrence directe ou indirecte sur cette route proposée à partir de 33 euros aller simple, sa sixième vers Rennes après celles au départ de Genève, Lyon, Porto, Toulouse et Nice.

    A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 27 octobre, la low cost propose trois rotations hebdomadaires entre Londres-Gatwick et Limoges-Bellegarde, cette fois face à Ryanair depuis Stansted. Les départs d’easyJet sont programmés à mardi à 18h00 (arrivée à 18h50), jeudi à 19h30 (arrivée à 20h25) et dimanche à 19h30 (arrivée à 20h25) ; les vols « retour » quittent la capitale britannique respectivement à 14h35, 15h55 et 16h05 (arrivées à 17h15, 18h35 et 18h45). Il s’agit de sa seule route vers Limoges.

    EasyJet, « deuxième compagnie aérienne en France et premier transporteur entre la France et le Royaume-Uni », propose désormais 22 routes entre Gatwick et l’hexagone. Elle rappelle son nouveau tarif : le Standard Plus. Il regroupe des avantages tels que le siège à l’avant, un grand bagage cabine et l’option Speedy Boarding (embarquement prioritaire). Cette nouveauté permet aux passagers d’avoir facilement accès à toutes les options disponibles afin de choisir celle qui leur convient le mieux.

Plus dans cette catégorie : « EASYJET RELIE RENNES KLM : MENACE DE GRÈVE »

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