Lors de son évolution dans la gestion du Rail Passenger Rights Regulation (PRR), SNCF Voyageurs a mis en place une première évolution relative à l’indemnisation.
Cette évolution modifie le parcours client de façon à permettre le dépôt d’une demande d’indemnisation avec un billet direct par le client lui-même et son traitement par le Service Client SNCF Voyageurs, en automatique ou en manuel pour les cas complexes (Éligibilité puis remboursement).
L’ancien lien G30 est maintenant désactivé et renvoie les clients vers le BOT TOUTOUI à l’URL suivante : https//tout-oui.
BONNES PRATIQUES
Afin de voyager dans les meilleures conditions possibles durant la période des JO et JOP de Paris 2024, nous vous informons des précautions à prendre durant cette période, au départ ou à l'arrivée des gares parisiennes :
Source : https://www.feria.sncf.com/
60 nouvelles lignes, dont plus de la moitié entre le Royaume-Uni, l'Europe et l'Afrique du Nord. C'est ce qu'annonce easyJet pour son programme d'hiver. Avec, notamment, un retour à Strasbourg.
EasyJet fait de nouveau le buzz en annonçant 60 nouvelles lignes aériennes cet hiver. Dont la moitié reliera le Royaume-Uni au reste de l’Europe et l’Afrique du Nord. Parmi les innombrables nouvelles lignes, on peut retenir le lancement de cinq routes vers l’Europe francophone. A commencer par Bâle-Mulhouse qui bénéficiera dès le 7 novembre de cinq fréquences hebdomadaires vers l’aéroport de Luton, au nord de Londres, les lundi, mardi, jeudi, samedi et dimanche.
Toujours en Alsace, easyJet annonce pour l’hiver son grand retour à Strasbourg, après plusieurs années d’absence. La compagnie lancera le 11 novembre trois vols par semaine vers Londres Gatwick (lundi, vendredi et dimanche). Hors Royaume-Uni, le transporteur low-cost y desservira également Barcelone (2 x semaine à partir du 28 octobre), Nice (5 x semaine à partir du 28 octobre) et Naples (2 x semaine à partir du 9 décembre). EasyJet se positionne ainsi comme un concurrent redoutable à Volotea, déjà présente sur Barcelone, Londres Gatwick et Nice.
La SNCF va réserver 15 TGV M à sa filiale italienne qui exploitera les lignes Turin-Venise et Turin-Naples via Milan et Rome.
Après l’Espagne avec son offre low cost Ouigo, la SNCF va-t-elle dynamiter le marché de la grande vitesse ferroviaire en Italie ? Son conseil d’administration a en effet confirmé son projet d’implantation sur le sol italien à partir de 2026. Quinze rames des 115 TGV M commandés à Alstom seront dédiées à ce marché afin d’opérer 9 A/R quotidiens sur l’axe Turin-Milan-Rome-Naples via Florence et Bologne, et 4 A/R pour une ligne Turin-Venise via Brescia, Vérone et Padoue. L’opérateur français est déjà présent sur le Paris-Milan, ligne actuellement suspendue depuis des éboulements survenus dans la vallée de la Maurienne.
Avec ce futur service qui sera opéré par SNCF Italia, le groupe ferroviaire vise 15% de parts de marché dès 2030. Cela en faisant progresser le trafic global dans un pays où la grande vitesse ferroviaire ne pèse que 56 millions de voyageurs par an, contre 120 millions en France. La SNCF n’a pas dévoilé le type d’offre avec laquelle elle compte attaquer ce marché, mais on peut supposer que cette conquête s’effectuera à nouveau avec des trains Ouigo, ce segment étant non représenté à ce jour en Italie et le seul capable d’acquérir rapidement des parts de marché.
Fort de prix cassés, elle s’élève ainsi déjà à 20% pour Ouigo Espagne en 3 ans avec un taux d’occupation proche de 90%. L’équilibre financier de la branche espagnole est même attendu pour cette année. En Italie, la SNCF profitera de tarifs des péages ferroviaires inférieurs de 30% comparé au sol français. De quoi commercialiser des billets aux tarifs canons pour un lancement en fanfare en 2026…
En 2026, la SNCF effectuera ainsi son grand retour en Italie, sous ses propres couleurs cette fois. En effet, la compagnie ferroviaire française a été actionnaire à hauteur de 20% de Nuovo Trasporto Viaggiatori (NTV) dont elle était ressortie dès 2015 à la faveur d’une augmentation de capital. Unique concurrent à ce jour de Trenitalia, la cinquantaine de TGV Italo opérés par NTV font désormais voyager quelque 20 millions de passagers par an. L’armateur maritime italo-suisse MSC y a fait une entrée fracassante en 2023 en acquérant la moitié du capital.
Attaquée sur son sol par l’italienne Trenitalia, l’espagnole Renfe et demain par Le Train, Proxima ou Kevin Speed, la SNCF trouve son salut à l’international dans le cadre de cette ouverture à la concurrence. Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, vise ainsi les 50 millions de passagers transportés en Europe à l’horizon 2030 contre 30 millions aujourd’hui avec principalement les compagnies Eurostar (pour l’Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne), Lyria (vers la Suisse) Ouigo Espagne et Alleo (Allemagne).
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Le groupe de luxe LVMH apporte son soutien à Accor, à travers un investissement stratégique, pour accélérer la renaissance d'Orient Express.
Le groupe Accor peut compter sur un renfort de poids pour accélérer le développement de l’emblématique marque Orient Express : LVMH. Le leader mondial du luxe vient en effet de s’associer au renouveau de ce nom mythique du monde du voyage, relancé par l’hôtelier français à travers la création d’hôtels de prestige, d’une nouvelle génération de trains de luxe et de voiliers ultra VIP, baptisés Orient Express Silentseas.
Déjà amorcée, cette renaissance va se traduire par l’ouverture de deux premiers hôtels à Rome et à Venise dans les années à venir, la mise à l’eau en 2026 d’un premier voilier, actuellement en construction aux Chantiers de l’Atlantique, et le lancement sur les rails en 2025 des trains Dolce Vita en Italie. Avant de réécrire l’histoire de l’Orient Express sur la ligne Paris-Istanbul à partir de voitures originelles repensées par l’architecte Maxime d’Angeac.
Pour aller plus loin, LVMH a conclu avec Accor un investissement stratégique – dont le montant n’a pas été dévoilé – dans la marque Orient Express, la société opérant les futurs hôtels et trains ainsi que dans l’entité propriétaire des deux voiliers. Pour cette dernière activité, un troisième partenaire est également recherché en parallèle. « Aujourd’hui, avec LVMH, Orient Express ouvre un nouveau chapitre de cette formidable aventure avec l’ambition d’explorer de nouveaux horizons et d’incarner, l’audace et la passion créative qui nous animent », a déclaré Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor, Bernard Arnault, le patron de LVMH assurant de son côté que « chacun de nos groupes apportera le meilleur de ses savoir-faire pour porter Orient Express au sommet de l’art de recevoir ».
Outre des moyens financiers, LVMH apporte son savoir-faire unique dans les produits et services de haute qualité, notamment dans l’univers du voyage. Car LVMH dispose aussi d’une offre similaire depuis l’acquisition en 2018 du groupe Belmond, comptant des trains de luxe, notamment le Venise Simplon-Orient-Express et le Royal Scotsman, et une trentaine d’hôtels parmi les plus luxueux au monde tels le Cipriani à Venise ou le Copacabana Palace à Rio. Un groupe Belmond connu jusqu’en 2014 sous le nom… d’Orient Express ! Il disposait en effet d’un accord de licence de long terme avec la SNCF, avant que la compagnie ferroviaire ne reprenne ses droits, se tourne vers Accor en 2017 pour relancer la marque, qui sera définitivement rachetée par l’hôtelier français en 2022.
L’accélération du développement d’Orient Express passera-t-elle par le retour dans son giron d’hôtels qui ont autrefois arboré ce label prestigieux ? Visiblement non puisque, selon la communication de Accor, « les deux groupes continueront à développer leurs marques respectives, les deux entités étant gérées de manière indépendante ». Plus que vers le passé, LVMH et Accor regardent ensemble vers l’avenir. Pour de nouveaux horizons luxueux.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
L'Association internationale du transport aérien IATA estime que le nombre de passagers devrait flirter avec les 5 milliards tandis que les bénéfices nets devraient dépasser les 30 milliards de dollars. En parallèle, le prix moyen du billet est orienté à la baisse.
IATA, qui tient son assemblée générale à Dubaï, a revu à la hausse ses estimations de rentabilité et de trafic pour les compagnies aériennes en 2024. Dans son discours de présentation, le directeur général de IATA, Willie Walsh, analysait ainsi la situation : « Dans un monde où les incertitudes sont nombreuses et croissantes, les compagnies aériennes continuent de consolider leur rentabilité. Le bénéfice net global attendu de 30,5 milliards de dollars en 2024 est une grande réussite après les pertes liées à la pandémie. Avec un nombre record de cinq milliards de voyageurs aériens attendus en 2024, le désir de voler n’a jamais été aussi fort » . Et d’ajouter à destination des détracteurs du transport aérien : « Il ne fait ainsi aucun doute que l’aviation est essentielle aux ambitions et à la prospérité des individus et des économies. Il est donc important de renforcer la rentabilité des compagnies aériennes et d’accroître leur résilience financière. Cette rentabilité permet d’investir dans des produits qui répondent aux besoins de nos clients et dans les solutions de durabilité dont nous aurons besoin pour parvenir à des émissions nettes nulles en carbone d’ici 2050 ».
Le coefficient d’occupation moyen des passagers devrait être de 82,5 % en 2024. Les bénéfices par passager restent cependant faibles. Selon Willie Walsh, il est en moyenne de seulement 6,14 dollars et il sera nécessaire d’améliorer les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement afin de pouvoir déployer les flottes de manière efficace pour répondre à la demande. Les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement avec la multiplication des problèmes de livraison d’avions et les récentes défaillances technologiques deviennent le principal frein à une croissance encore plus franche. Willie Walsh blâme bien évidemment aussi les réglementations et taxations onéreuses qui pénalisent le transport aérien. Une litanie que IATA répète à l’envi depuis des décennies…
Pourtant, selon l’association, les résultats financiers et de trafic devraient être supérieurs qu’aux estimations à la fin de l’année dernière. Les bénéfices d’exploitation devraient atteindre 59,9 milliards de dollars (+14,7 % par rapport aux 52,2 milliards de dollars estimés pour 2023). Les bénéfices nets, en revanche, devraient croître un peu plus lentement (+11,3 %), passant de 27,4 milliards de dollars estimés pour 2023 à 30,5 milliards de dollars estimés en 2024.
Les recettes passagers devraient atteindre 744 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 15,2 % par rapport à 2023. La croissance du nombre de passagers-kilomètres payants (RPK) devrait être de +11,6 % d’une année sur l’autre. La tendance de croissance à long terme sur 20 ans devrait voir la demande de passagers augmenter de 3,8 % par an pour la période 2023-2043. 2024 devrait ainsi battre un record absolu avec 4,6 milliards de voyageurs aériens dans le monde.
En Europe, IATA estime que les bénéfices nets des compagnies aériennes atteindront 9 milliards, contre 8,6 milliards de dollars en 2023. La demande devrait augmenter de 11,1% et les capacités offertes de 11,5%. Plus surprenante est l’évolution des tarifs selon IATA. Alors que la perception du voyageur est une augmentation toujours plus forte des tarifs aériens, IATA parle de baisse du prix moyen réel du billet aller-retour.
Selon l’association, mesuré en dollars constants de 2018, le prix moyen réel d’un billet d’avion aller-retour en 2024 devrait être de 252 dollars, comparé à 306 dollars en 2019. Elle confirme la baisse constante du prix des voyages, même si les chiffres sont quelque peu faussés par des distances de voyage plus courtes en 2024. Ce tarif révélé par IATA n’intègre cependant pas les taxes et autres surtaxes.
Ainsi, selon les données du sondage d’avril 2024 de l’IATA, 77 % des personnes interrogées estiment que le voyage aérien représente un bon rapport qualité-prix. Le même sondage indique que 39 % des personnes interrogées prévoient de voyager davantage au cours des 12 prochains mois qu’au cours des 12 mois précédents. 54 % déclarent qu’ils s’attendent à voyager autant qu’au cours des 12 mois précédents. Seuls 6 % pensent voyager moins.
Quelque 46% des personnes interrogées prévoient de dépenser plus pour leurs voyages au cours des 12 prochains mois qu’au cours des 12 mois précédents. Une proportion presque égale (45%) s’attend à dépenser autant pour les voyages au cours des douze prochains mois, tandis que 9% s’attendent à dépenser moins. Ce résultat contredit donc quelque peu les affirmations de IATA sur une baisse moyenne des prix.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Le Département des Transports américain a forcé la main aux compagnies aériennes refusant de rembourser les passagers pour des vols annulés durant le Covid.
Depuis quelque temps, l’administration américaine a durci le ton envers les compagnies aériennes – américaines ou internationales – qui traînent des pieds depuis des mois, voire des années, pour rembourser les passagers des vols annulés pendant la période Covid. Une démarche des transporteurs d’autant plus surprenante qu’ils engrangent des bénéfices records depuis la fin de la pandémie.
Le Department of Transportation (DOT) a, selon l’administration Biden, infligé un niveau d’amendes historique aux compagnies aériennes, supervisant le retour de près de 4 milliards de dollars de remboursements dus aux passagers, dont plus de 600 millions de dollars pour les voyageurs touchés par la débâcle de Southwest Airlines pendant l’été 2022. Dans le même temps, le DOT a infligé plus de 166 millions de dollars de pénalités aux compagnies aériennes pour violation des règles de protection des consommateurs.
Et les actions punitives contre les compagnies qui ne respectent pas leurs engagements continuent. Cloués récemment au pilori, on trouve les compagnies KLM, Lufthansa et South African Airways. Les trois transporteurs doivent toujours quelque 900 millions de dollars de remboursement et sont condamnées à des amendes de 2,5 millions de dollars. Dans le détail, Lufthansa doit 775 millions de dollars de remboursements aux passagers et 1,1 million de dollars d’amende. KLM a 113,3 millions d’arriérés en suspens, plus une amende de 1,1 million. Enfin, SAA fait traîner le remboursement de 15,2 millions de dollars et doit s’acquitter d’une amende de 300 000 dollars.
La bataille du DOT pour les droits des voyageurs sur le sol américain continue de prendre de l’ampleur. Le lancement d’une grille des droits des passagers et des compensations accordées est accessible sous le site FlightRights.gov. Ce site a eu des résultats. Aujourd’hui, les dix principales compagnies aériennes américaines garantissent le changement de réservation et les repas gratuits. Neuf d’entre elles garantissent un hébergement à l’hôtel lors d’un retard ou d’une annulation importants. Le taux d’annulation est ainsi tombé l’an passé à 1,2%. Le chiffre le plus bas depuis une décennie.
Enfin, le DOT vient d’annoncer durcir les mesures contre les frais surprises des compagnies. Il exige des compagnies aériennes qu’elles remboursent automatiquement les passagers affectés par des taxes surprises et qu’elles les démantèlent. Des règles qui permettront aux consommateurs d’économiser plus d’un demi-milliard de dollars chaque année en frais cachés. Ces dispositions sur les remboursements des compagnies aériennes sont devenues loi en 2024 et promulguées le 16 mai dernier.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Un des principaux syndicats des contrôleurs aériens a lancé un appel à la grève samedi 25 mai 2024. Conséquences : 70 % des vols sont annulés à Paris - Orly.
Le trafic aérien sera très perturbé samedi 25 mai 2024. En raison d’une grève lancée par le syndicat des contrôleurs aériens Unsa-Icna, la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement 70% des vols à Paris-Orly, a annoncé l’AFP.
D’après les informations de BFM TV, les vols à destination des outre-mer ne sont pas concernés en raison de la « continuité territoriale ». De son côté, les Aéroports de Paris invitent les voyageurs à vérifier « l’actualité » de leur vol auprès de leur compagnie aérienne avant de venir à l’aéroport.
À travers ce mouvement social, le syndicat souhaite obtenir l’augmentation du nombre d’aiguilleurs du ciel. Une revendication qui n’avait pas été prise en compte lors de la signature d’un accord pris à la fin du mois d’avril entre la DGAC et le SNCTA, un autre syndicat.
Source : https://actu.fr/
Eurostar, qui a dépassé pour la première fois les 2Md€ de chiffre d'affaires, entend renforcer son offre dans les cinq pays desservis actuellement, voire au-delà, via des rames plus capacitaires et un parc unifié technologiquement.
C’est une accélération importante de la croissance de son activité ferroviaire que projette Eurostar avec l’annonce de son intention de commander jusqu’à 50 trains à grande vitesse. Ce nouveau parc permettra aux passagers de bénéficier de plus de confort durant leur voyage, à la compagnie ferroviaire de disposer de rames plus capacitaires capables de rouler sur les différents réseaux européens, et notamment vers Londres via le tunnel sous la Manche. Outre les cinq pays desservis (France, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas et Allemagne) sur lesquels les liaisons seront augmentées et développées, Eurostar envisage d’aller « au-delà » en Europe. Cette commande intègre ainsi la hausse anticipée de voyages en train et sa volonté de transporter 30 millions de passagers par an d’ici 2030, contre 18,6 millions en 2023 (+22%).
Cette mesure a été rendue possible par le retour de bons résultats financiers avec un chiffre d’affaires qui atteint pour la première fois les 2 milliards d’euros (+26%) depuis la fusion d’Eurostar avec Thalys et un Ebitda de 423 millions d’euros (+8%). La dette, qui avait explosée pendant la période du Covid, a, elle, été refinancée, passant de 963,7 M€ en avril 2024 à 650M€ aujourd’hui « sous la forme d’un prêt à terme vert de 5 ans » . « Sept mois seulement après le lancement du nouvel Eurostar, nous confirmons notre trajectoire avec de nouveaux records de croissance du trafic et de performance financière », s’est ainsi félicitée Gwendoline Cazenave, CEO d’Eurostar.
Les futurs TGV, qui seront livrés progressivement à partir du début des années 2030, viendront rejoindre la flotte de 17 e320 livrés par Siemens entre 2015 et 2018, d’une capacité de près de 900 passagers (222 places de type 1ère et 672 en 2nde). A l’achèvement du contrat, Eurostar disposera d’un total de 67 trains, soit « une augmentation de 30% par rapport aux 51 trains exploités aujourd’hui », précise la compagnie dans un communiqué. Ce qui laisse supposer que ces nouvelles rames remplaceront les 8 rames e300 et surtout les 26 anciens TGV Thalys d’Alstom qui ne peuvent circuler sur les liaisons transmanche. En attendant, ces trains rouges sont toujours en cours de rénovation selon le projet lancé en 2019, avant la fusion avec Eurostar. Un chantier qui a pris un sérieux retard avec la pandémie et l’envolée du coût des matériaux.
Comme pour les nouveaux TGV M commandés par la SNCF, l’actionnaire principal d’Eurostar avec près de 56% du capital, ces trains à grande vitesse seront plus écologiques fort d’une meilleure performance énergétique : moins de consommation d’énergie, moins de rejets carbone, meilleure recyclabilité… L’ambition de Gwendoline Cazenave est en effet qu’Eurostar devienne « l’épine dorsale du voyage durable en Europe ». Ces 50 rames seront-elles construites par Alstom ou plutôt par Siemens pour des questions d’uniformité avec les e320 ? La bataille s’annonce d’ores et déjà féroce entre les deux constructeurs, Alstom venant de perdre au profit de l’Allemand le contrat de construction des TGV de la future ligne Los Angeles-Las Vegas.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Passer les contrôles et monter dans l'avion uniquement par une technologie biométrique : c'est ce qu'offre depuis peu l'aéroport urbain de Milan Linate. Une première parmi les grands aéroports européens.
Fort de ses 9,5 millions de passagers en 2023, Milan Linate est l’un des premiers aéroports d’importance en Europe à devenir 100% biométrique pour le contrôle d’identité des passagers. En coopération avec l’équipementier aéronautique français Thales et l’entreprise en sécurité suisse Dormakaba, la société de gestion des aéroports de Milan SEA vient de mettre en place le système FaceBoarding. Ce dernier permet aux passagers de passer les contrôles de sécurité et d’embarquer sur leur vol par la simple reconnaissance du visage. Cette technologie a également élaborée avec l’aval de l’ENAC (l’autorité italienne de l’aviation civile) et de la police nationale italienne.
Le système FaceBoarding n’est pas obligatoire. Il a cependant déjà été adopté par les compagnies ITA Airways et SAS Scandinavian Airlines. La SEA estime que d’autres compagnies aériennes devraient rapidement adopter cette procédure. FaceBoarding permet aux passagers de bénéficier d’un processus simplifié de vérification des documents d’identité et de mesures de sécurité renforcées. Les utilisateurs n’ont ensuite plus besoin de présenter de documents ou leurs cartes d’embarquement. Un gain de temps considérable…
Pour les passagers, FaceBoarding est ouvert sur inscription. Il peut être fait immédiatement à l’un des kiosques dans l’aérogare ou par le biais de la nouvelle application mobile des aéroports milanais. Car, en parallèle, la SEA a également modernisé son application en ligne. L’interface est désormais plus conviviale et plus facile d’utilisation. Elle permet d’utiliser tous les principaux services de l’aéroport à portée de main.
– Suivre un vol, en offrant des informations en temps réel sur son statut, les heures de départ et d’arrivée prévues et réelles, la durée, le numéro du tapis à bagages, la zone d’enregistrement et le numéro de la porte d’embarquement.
– Payer son parking, un parcours « fast-track », des salons VIP ou l’emballage de bagages.
– Télécharger sa carte d’embarquement pour un vol.
– Trouver rapidement les boutiques, bars et restaurants présents dans les aéroports de Linate et Malpensa.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
La fermeture de la base Ryanair à Bordeaux, annoncée le 14 mai, montre combien la politique de la compagnie irlandaise est faite de cajoleries et menaces pour les aéroports...
Ce n’est pas la première fois que Ryanair ferme une base en Europe. Le procédé est toujours le même : après avoir promis monts et merveilles à un aéroport contre incitations financières, la compagnie irlandaise est toujours prompt à fermer l’une de ses bases, dès que l’aéroport évoque une augmentation de taxes. Bordeaux n’échappe pas à la règle.
Dès mars, Ryanair avait annoncé la couleur à Bordeaux. La compagnie déplorait un « doublement des charges ». « Trois de nos avions sont basés là-bas, nos activités fonctionnent très bien et nous y avons beaucoup de bons employés. Mais si la réponse de l’aéroport est de nous demander de payer deux fois plus, la réponse est non », insistait alors Michael O’Leary, le dirigeant de la compagnie. L’aéroport avait alors fait montre d’optimisme, indiquant poursuivre les négociations. L’échec est donc aujourd’hui patent.
Dans un communiqué, Ryanair a annoncé qu’elle fermera sa base bordelaise en novembre (une perte d’investissement de $300m) suite à l’échec des négociations avec l’aéroport de Bordeaux sur l’extension des services low-cost de Ryanair. En raison de l’augmentation des coûts à Bordeaux à partir de novembre 2024, Ryanair déplacera ses trois avions basés à Bordeaux vers des aéroports moins coûteux ailleurs en Europe.
La compagnie indique que ce départ entraînera l’arrêt de 40 lignes Ryanair au départ et à destination de Bordeaux. Ainsi que la perte de plus de 90 emplois pour les pilotes, le personnel de cabine et les ingénieurs basés à Bordeaux. Selon le directeur commercial de Ryanair, Jason McGuinness, « La perte de Bordeaux sera un gain pour d’autres aéroports à travers l’Europe, et nous avons déjà entamé des discussions avec nos pilotes, personnel navigant et ingénieurs basés à Bordeaux pour leur offrir des postes similaires dans d’autres bases attrayantes de Ryanair à travers l’Europe à partir de novembre 2024. »
Cet été, Ryanair dessert depuis Bordeaux :
– France : Figari, Marseille.
– Espagne : Alicante, Barcelone, Ibiza, Madrid, Malaga, Minorque, Palma, Ténérife, Séville, Valence.
– Irlande et Royaume-Uni : Cork, Dublin, Birmingham, Edimbourg, Londres-Stansted, Manchester.
– Italie : Alghero, Bari, Bergame, Naples, Pise, Rome, Trapani, Venise.
– Maroc : Agadir, Fès, Marrakech, Tanger.
– Portugal : Faro, Lisbonne, Porto.
– Autres destinations en Europe : Bruxelles-Charleroi, Cracovie, Malte, Paphos, Prague, Zadar.
Sur cette liste, certaines lignes seront probablement reprises par des avions Ryanair basés hors de Bordeaux. Ce pourrait être le cas pour certains vols vers l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal et le Maroc. Par ailleurs, 18 destinations du réseau Ryanair sont desservies par la concurrence (Barcelone, Dublin, Fès, Ibiza, Lisbonne, Londres, Madrid, Malaga, Manchester, Marrakech, Minorque, Palma, Porto, Tenerife, Dublin, Naples, Rome, Venise). Au final, le réseau de destinations au départ de Bordeaux pourrait être amputé d’une quinzaine de lignes. Un chiffre suffisamment significatif pour peser sur le trafic passagers…
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Nous sommes heureux d'annoncer le récent succès d'Uvet GBT aux Italian Mission Awards 2024, un hommage significatif à notre recherche constante de l'excellence dans le secteur des voyages d'affaires. Ces prix, promus par le magazine Mission, représentent un moment clé pour récompenser les entreprises qui se distinguent par leur innovation, leur qualité de service et leur efficacité dans le secteur de la gestion des voyages d'affaires.
Les Italian Mission Awards représentent une vitrine importante de l'excellence du secteur du voyage d'affaires en Italie, mettant en valeur les meilleures pratiques et les résultats extraordinaires obtenus par les entreprises opérant dans ce secteur. La victoire d'Uvet GBT dans quatre catégories distinctes reflète notre engagement à fournir des solutions sur mesure et un service impeccable à nos clients, tout en maintenant un haut niveau de professionnalisme et d'innovation.
C'est avec une grande satisfaction que nous vous annonçons qu'Uvet GBT a remporté deux prix dans la catégorie Travel Management Company et deux dans la catégorie Travel Technologies, pour un total de 4 victoires :
1. Meilleure société de gestion de voyages (TMC) : Elue parce qu'en tant que partenaire à 360 degrés des entreprises, Uvet GBT se distingue par son accompagnement en conseil et sa grande attention au client. Une reconnaissance donc, qui souligne notre engagement constant à élever les standards de service dans le domaine des voyages d'affaires, en proposant des solutions sur mesure et une assistance impeccable.
2. Meilleur Call Center / BTC : L'excellence de notre service client a été reconnue par ce prix : l'expérience et la capacité de résolution de problèmes du personnel, combinées à des technologies innovantes basées sur l'intelligence artificielle, permettent d'excellents temps de réponse et un service de haut niveau, démontrant notre engagement à offrir un soutien personnalisé et rapide à chaque étape du voyage.
3. Meilleure solution mobile pour les voyageurs d'affaires : Notre plateforme mobile innovante, BizTravel Evolution, continue de redéfinir la commodité et l'accessibilité, garantissant à nos clients une expérience de voyage inégalée, où qu'ils se trouvent dans le monde. Elle a été appréciée avant tout parce qu'elle est simple à utiliser, possède une interface intuitive et offre toutes les fonctionnalités de la version de bureau, y compris la réservation de vols et de billets de train.
4 . Meilleur outil de self-réservation : Encore une fois grâce à BizTravel Evolution, notre technologie avancée, conçue pour offrir à nos clients un contrôle total et une gestion efficace de leurs itinéraires de voyage, a été récompensée comme la meilleure du genre : une solution conçue en tenant compte des spécificités de le marché italien qui permet une gestion aisée des déplacements, grâce à une interface conçue pour simplifier la navigation.
Ces récompenses témoignent de notre engagement continu à fournir des solutions innovantes et de haute qualité pour répondre aux besoins toujours croissants de nos clients du secteur des voyages d'affaires. Nous nous engageons à maintenir les normes les plus élevées de professionnalisme et de service à la clientèle, et continuerons à travailler sans relâche pour dépasser les attentes de nos clients et consolider notre réputation de leader de l'industrie.
Nous remercions tous ceux qui ont rendu cette réalisation possible et continuerons à travailler dur pour maintenir notre position d'excellence dans l'industrie du voyage d'affaires.
Pendant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, du 26 juillet au 8 septembre 2024, les routes et les transports publics à Paris et en Ile de France accueilleront de très nombreux visiteurs. Par conséquent les conditions de circulation seront difficiles et une forte affluence dans les transports en IDF y est attendue.
Afin de voyager dans les meilleures conditions possibles, nous vous invitons à mettre en place quelques règles.
Pour un voyage prévu pendant la période du 26.07 au 8.09.24 au départ ou à l'arrivée des gares parisiennes (TGV INOUI, IC et TGV EUROPE) :
Source : https://www.feria.sncf.com/
Le jeudi noir annoncé ce 25 avril dans le ciel français pourrait être moins sombre que prévu, le SNCTA ayant levé son préavis de grève.
Réactualisé le 24 avril à 15h.
La grève qui devait paralyser le ciel français le jeudi 25 avril sera-t-elle d’aussi grande ampleur qu’annoncée ? Le SNCTA (Syndicat National des Contrôleurs du Trafic Aérien) avait en effet appeler à une grève de 24 heures, en protestation à une nouvelle version jugée « inacceptable » d’un protocole en cours de négociation avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Selon les prévisions de la DGAC, ce mouvement devait entraîner l’annulation de 75 % des vols ce jeudi à Paris Orly et 65 % à Paris-CDG comme à Marseille, de 70% à Nice et de 60 % à Toulouse. Une grève qui aurait pu aussi toucher le pont de l’Ascension, du 8 au 10 mai.
Cependant, un accord trouvé dans la nuit a conduit ce syndicat majoritaire parmi les contrôleurs à lever son préavis. D’où sans doute une révision à la baisse des perturbations envisagées par la DGAC. « Compte tenu du délai extrêmement court lié à cette conciliation de dernière minute, chaque contrôleur peut annuler sa déclaration préalable, malgré l’échéance de ’18h l’avant-veille’ dépassée » , précise le syndicat dans un communiqué. A noter que deux autres syndicats avaient également appelé à se mobiliser le 25 avril.
Au final, toutes les incertitudes ne sont pas levées quant à l’état du trafic aérien demain. La DGAC précise que le trafic sera perturbé au départ comme à l’arrivée sur l’ensemble des aéroports, « et plus particulièrement à Paris-Orly, Paris-CDG et Marseille », invitant par là même les voyageurs à se renseigner auprès de leur compagnie.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/
Depuis l’automne 2023, avec la fusion d’Eurostar et Thalys au sein du Groupe Eurostar, Eurostar est devenu la marque unique* gérant l’offre grande vitesse entre la France, le Royaume Uni, la Belgique, les Pays-Bas et le nord-ouest de l’Allemagne, tout en gardant 2 gammes distinctes :
En 2024, Eurostar franchit une nouvelle étape avec la mise en œuvre de plusieurs évolutions :
*à l’exception des offres TGV France-Bruxelles et DB-SNCF Voyageurs en coopération, respectivement exploitées à 100% par SNCF Voyageurs pour la première, et en partenariat avec la DB pour la seconde.
Pour tout achat jusqu’au 22 avril 2024 inclus, quelle que soit la date de circulation, aucun changement :
Cette évolution se traduit par la mise en place de nouvelles conditions d'après-vente et de nouvelles classes de confort communes dès l'ouverture des ventes du 23 avril. En termes de circulations, la mise en oeuvre de ces évolutions va se faire en 2 temps :
En résumé, ce sont la date d’achat et la date de voyage qui vont déterminer le nom et les conditions d’après-vente appliqués à la classe de confort choisie par le client :
Ce qui change dès le 23 avril 2024 (ventes et circulations) : Les nouvelles conditions d’après-vente communes s’appliquent sur les classes de confort « inférieure » et « médiane » proposées actuellement : Standard et Comfort sur Eurostar continental, Standard et Standard Premier sur Eurostar transmanche.
Phase de transition : du 23/04 au 03/11, les tarifs ne changent pas mais ils sont soumis à de nouvelles conditions d’échange et de remboursement.
Pourquoi ce changement ?
Ce qui ne change pas :
Ce qui change (dès l’ouverture des ventes du 23 avril pour les circulations à compter du 4 novembre 2024) :
Source : https://www.feria.sncf.com/
Jeudi noir en perspective dans le ciel français le 25 avril, une grève du syndicat des contrôleurs du trafic aérien pouvant se traduire par une suppression de 70% des vols.
Les passagers vont devoir faire face à un mouvement de grand ampleur dans le transport aérien français le jeudi 25 avril. En effet, le SNCTA (Syndicat National des Contrôleurs du Trafic Aérien) appelle à une grève de 24 heures, en protestation à une nouvelle version jugée « inacceptable » d’un protocole en cours de négociation avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC).
Cette dernière souhaite restructurer les services de navigation aérienne pour les faire converger avec le reste de ses homologues européens. Le SNCTA juge que la DGAC a fait un volte-face inadmissible. Un autre syndicat l’UNSA-UTCAC, lance également un préavis de grève à la même date et menace de poursuivre le mouvement entre le 1er et le 30 juin sans le lancement de négociations.
Les usagers du transport aérien en France vont donc très probablement se retrouver à un jeudi noir le 25 avril. S’il faudra attendre mardi pour une estimation plus précise de l’ampleur du mouvement, cette grève pourrait être se traduire par une suppression de 70% des vols. Il est recommandé de se renseigner auprès de sa compagnie aérienne pour savoir quels sont les vols annulés.
Source : https://www.voyages-d-affaires.com/